Les émissions de CO₂ sur les dernières années (2018-2021 hors COVID) sont d'environ 40 Gt CO₂ par an (incluant combustion des énergies fossiles et changement d’affectation des terres).
20% des émissions de gaz à effet de serre françaises proviennent des chaudières à gaz ou à fuel.
L'usage actuel et l'artificialisation des sols, tout comme l'utilisation non-durable des ressources, la déforestation, la perte de biodiversité, la pollution, et leurs interactions, affectent la capacité des écosystèmes, des sociétés, des communautés et des individus à s'adapter au changement climatique.
L'Agence Internationale de l’Énergie, dans leur rapport publié en juin 2021, insistent sur la gravité des problèmes climatiques, et ils disent qu'il faut immédiatement arrêter les nouveaux investissements dans les énergies fossiles.
Un baril (de pétrole) doit me rapporter plus qu'un baril. Ce taux de retour sur investissement énergétique se dégrade.
L'utilisation du bâtiment (logement et services) utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Cela représente 20% des Gaz à Effet de Serre (GES)
Le pétrole et le gaz servent à faire fonctionner les machines qui fabriquent tous les objets qui t'entourent... Mais ils servent aussi de matière première pour la chimie organique.
L'intensité énergétique du secteur de l'aviation commerciale, c'est-à-dire la quantité d'énergie consommée par passager-kilomètre a diminué de 80%. Mais cela n'a pas suffit à faire baisser les émissions du secteur car ces gains d'efficacité ont été plus que compensés par une hausse de 1236% du trafic sur la même période.
Présenter la finance durable comme levier pour atténuer le changement climatique et réduire la perte de biodiversité est extrêmement biaisé et hautement discutable : des réglementations environnementales classiques imposant une réduction progressive de l'extraction et l'utilisation des énergies fossiles et de la destruction de biodiversité entraîneraient une réévaluation des profits futurs attendus de chaque activité économique concernée, et donc automatiquement une réorientation liée des flux de capitaux vers des activités moins polluantes/destructrices.
Le pétrole a sauvé les baleines. Avant on utilisait de l'huile de baleine pour l'éclairage. À tel point qu'elles étaient menacées de disparition. Surtout les cachalots. On devait aller de plus en plus loin pour les chasser.
Consommation en g de CO2/km en France (en prenant en compte les émissions dues à leur fabrication, et avec de l'électricité française) :
- petite voiture électrique : 70 g de CO2/km.
- voiture essence : 160g de CO2/km.
- gros SUV électrique : 140g de CO2/km.
Dans un pays ou l'électricité est plus carbonée (en Allemagne, par exemple), ça donne ça :
- voiture essence : 250g de CO2/km.
- gros SUV électrique : 250g de CO2/km.
En 2020, l'économie mondiale a consommé 100,6 Gt de ressources naturelles : 50,8 Gt de minerais, 10,1 Gt de métaux, 15,1 Gt de combustibles fossiles, et 24,6 Gt de biomasse.
Le pétrole est un combustible fossile. Comme tous les fossiles, c'est un reste de vie ancienne.
Les énergies fossiles sont le charbon, le pétrole et le gaz. Elles sont utilisées principalement dans les bâtiments, le transport et dans l'industrie. Elles émettent du CO2 lors de la combustion.
Le charbon fournit de l'électricité bon marché depuis la révolution industrielle, mais ce n'est pas sans conséquences. La combustion du charbon pollue et peut avoir des effets mortels. Elle génère 50% de CO2 de plus que la combustion de gaz, et on estime que la pollution au charbon tue trois fois plus que n'importe quelle autre source d'énergie.
Via la consommation d'énergies fossiles, le secteur du numérique est responsable de 3 à 4% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre (GES) d’origine humaine.
Cela contribue au dérèglement climatique.
Les énergies fossiles sont renouvelables... si on attend entre 30 et 350 millions d'années.
Les flux financiers publics et privés destiné aux énergies fossiles sont toujours plus importants que ceux destinés à l'adaptation et atténuation du changement climatique (fiabilité forte).
Des matières premières sont extraites de la croûte terrestre puis raffinées pour obtenir les énergies fossiles et métaux nécessaires au matériel numérique.
Extraction et raffinage sont des procédés industriels très consommateurs d’énergie, de produits chimiques et d’eau douce. Ils sont la cause d'importantes pollutions locales et parfois de problèmes sociaux et éthiques. De plus, ces ressources sont finies, présentes en quantités limitées.
Les ressources en énergies fossiles et en métaux sont limitées : plus une ressource est extraite, plus elle se raréfie, et plus son extraction se fait avec un coût économique, énergétique et environnemental important.
Pénuries et flambées de prix de ressources critiques sont possibles, ce qui peut provoquer des tensions géopolitiques et des ruptures de continuité de services numériques.
Prends 1000 m³ d'air, tu le fais passer à 80 km/h dans une éolienne, tu récupères alors la même énergie que si tu faisais brûler 3 ml de pétrole.
Les producteurs de pétrole n'arrivent plus à fournir autant que l'industrie et les transports le demandent.
La construction d'une voiture électrique demande 6 fois plus de matériaux qu'une voiture thermique.
Le charbon est l'énergie qui produit le plus de dioxyde de carbone par kWh.
En 88 il y avait [...] un consensus de tous les scientifiques et qui disaient qu'il était encore possible, que l'on avait 20 ans pour sortir des énergies fossiles.
En plus d'émettre des gaz à effet de serre, la combustion d'énergies fossiles génère des particules polluantes. Les centrales à charbon et les moteurs thermiques sont les principales sources de pollution de l'air. Cette pollution se compose de particules de moins de 10 microns de diamètre, suffisamment petites pour pénétrer dans les poumons lorsqu'on inspire. Celles-ci provoquent des maladies respiratoires, qui contribuent au décès de 8 millions de personnes par an, selon les estimations.
Les émissions nettes de GES anthropiques ont augmenté dans tous les grands secteurs à l'échelle mondiale depuis 2010. Une part croissante des émissions peut être attribuée aux zones urbaines. Les réductions des émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles et des procédés industriels (CO2 issue de l'industrie des énergies fossiles), dues aux améliorations de l'intensité énergétique du PIB et de l'intensité en carbone de l'énergie, ont été inférieures aux augmentations des émissions dues à la hausse des niveaux d'activité mondiaux dans l'industrie, l'approvisionnement en énergie, les transports, l'agriculture et les bâtiments.
En 2004, les grandes majors pétrolières investissent 70 milliards de $ pour extraire 17 milliards de barils par an.
En 2014, elles investissent 300 milliards de $ pour extraire 14 milliards de barils par an.
Le pétrole c'est l'énergie reine de la mobilité.
40% de l'électricité mondiale est faite avec du charbon.
Quand on les utilise, équipements numériques, infrastructures réseau, et data centers consomment de l'électricité. Ce sont les équipements numériques qui consomment le plus. La majorité de l'électricité mondiale est produite en consommant des énergies fossiles.
"L’aviation n’a pas de solution technique pour atteindre la neutralité carbone. C’est un secteur qui évolue lentement et dont le bilan carbone est entièrement dépendant de la compensation par les puits. C’est un secteur très polluant dont la hausse de la demande n’est pas souhaitable." Corinne Le Quéré
La production d’électricité peut avoir des sources variées dont le charbon et le gaz naturel, qui sont des énergies fossiles. Leur combustion émet du CO2.
Dès 1896, le prix Nobel de chimie suédois Svante Arrhenius comprend que le charbon de la révolution industrielle a le pouvoir de changer le climat de la Terre. Il calcule qu'un doublement de la teneur de l'atmosphère en gaz carbonique - celui émis par la combustion du charbon - pourrait réchauffer la planète d'environ 4°C... mais en quelques milliers d'années.
Le transport des marchandises et celui des voyageurs font partie des secteurs les plus dépendant du pétrole. Ils totalisent en 2019 77% de la consommation finale de produits pétroliers en France.
Le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre produit par l'activité humaine.
La chine représente, à elle seule, quasiment la moitié des émissions des centrales à charbon.
71% des émissions mondiales peuvent être rattachées à seulement 100 entreprises, principalement dans le secteur de l'extraction d'énergie, et les 20 entreprises les plus polluantes causent un tiers de ces émissions.
Alors que l'agriculture est, normalement, l'utilisation gratuite de l'énergie solaire par la plante, celle-ci ne représente plus que 10% de l'énergie nécessaire aux plantes cultivées.
L’industrie cimentière représente près de 6% des émissions de CO2 dans le monde. Ces émissions proviennent :
- ½ de la combustion d’énergie fossile dans les fours des cimenteries
- ½ de la réaction de calcination du calcaire en chaux vive
Pour les centrales électriques, il y a une notion importante qui s'appelle : Le facteur de charge.
Par exemple, à la fin de l'année, une centrale à gaz ou à charbon aura généralement produit comme si elle tournait en permanence à la moitié de sa puissance maximale. On dit alors que son facteur de charge est de 50%.
Connues sous le nom de courbe de Keeling, ses mesures à plus long terme ont révélé une tendance frappante au-delà des cycles saisonniers de la biosphère terrestre. D'une année sur l'autre, les concentrations en dioxyde de carbone affichaient une nette tendance à la hausse. En 1960, Keeling publia ses travaux, apportant ainsi la première preuve solide que la combustion à grande échelle de combustibles fossiles provoquait en fait une accumulation de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre.
En moyenne, un terrien mobilise 5000 kWh de charbon par an.
A force d’utiliser les ressources planétaires, nous allons avoir épuisé toute la majeure partie des ressources exploitables de :
- Pétrole
- Minerais
- Métaux
Le prix du kWh issu d'une source diffuse, peu dense comme l'air, est multiplié par un facteur de l'ordre de 100 par rapport au kWh provenant d'un puits de pétrole Saoudien.
Pour limiter le réchauffement climatique à 2°C (l'objectif de l'accord de Paris sur le climat), il faut que la totalité des centrales à charbon ait disparu d'ici 2050.
L'énorme différence entre les rejets de notre expiration et ceux de nos usines, avions, cheminées et autres, c'est la provenance initiale du carbone.
Quand on respire, on ré-injecte dans l'atmosphère un carbone intégré depuis peu par les plantes constituants nos aliments.
Alors que quand on brûle des énergies fossiles ou des forêts, on ré-injecte dans le cycle un carbone qui avait été stocké depuis longtemps via des processus très lents.
Quand tu brûles 1 litre d'essence, la chaleur dégagée vaut 36 000 000 de joules (10 kWh).
L'EROI (taux de retour énergétique) pour la production mondiale de pétrole et de gaz est passé de 23:1 en 1992 (brûler 1 baril permet d'en extraire 23) à 33:1 en 1999 grâce à l'amélioration des techniques d'extraction, mais a ensuite baissé à 18:1 e 2005. En tenant compte des énergies fossiles et renouvelables, une autre étude constate que l'EROI du système énergétique mondial est passé de 7:1 en 1995 à 6:1 en 2018.
La suppression des subventions aux énergies fossiles réduirait les émissions, améliorerait les recettes publiques et les performances macroéconomiques et produirait d'autres avantages en matière d'environnement et de développement durable ; elle peut aussi avoir des effets distributifs négatifs, notamment sur les groupes les plus vulnérables sur le plan économique, qui, dans certains cas, peuvent être atténués par des mesures telles que la redistribution des recettes économisées, qui dépendent toutes des circonstances nationales (fiabilité forte).
A la fin du XIXème siècle, l'économiste néoclassique William Stanley Jevons avait remarqué que les chaudières à vapeur consommaient toujours moins de charbon du fait des perfectionnements techniques, mais que la consommation globale de charbon continuait de croître du fait de l'augmentation de leur nombre.
Les transports utilisent 45 millions de tonnes de pétrole par an en France.
- 10% avions.
- 60% voitures.
- 17% camions.
- 18% utilitaires.
- 5% motos, bus, trains.
Les énergies renouvelables demandent 10 fois plus de métaux par kilowattheure que leurs homologues fossiles.
Le charbon a toujours alimenté des machines à vapeur. Une centrale électrique est avant tout une grosse machine à vapeur. Aujourd'hui les 2/3 du charbon alimentent des centrales électriques. Tu as 10 à 15% qui servent à la métallurgie, le reste sert au chauffage et à l'industrie.
Le pétrole est à la base d'à peu près tout ce qui nous entoure.
Le CO2 est le premier gaz à effet de serre anthropique (c'est-à-dire émis par l'homme). Les émissions de CO2 viennent de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation.
L'industrie utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Elle représente 40% des Gaz à Effet de Serre (GES).
Figure de proue des sociétés décarbonées, "l'éco-citoyen" conforte en fait la société du fossile de deux manières : d'abord en la mettant à l'abri de la critique, ensuite en profitant à ceux qui la dominent.
Plus de 80% de toute l'énergie primaire consommée dans le monde est d'origine fossile : charbon, pétrole et gaz. La combustion d'énergies fossiles émet du CO2 qui est le principal gaz à effet de serre d’origine humaine.
64% de la production électrique mondiale provient des énergies fossiles.
- charbon : 38%.
- gaz : 23%.
- pétrole : 3%.
Le secteur du transport est très dépendant du pétrole. Il représente 15% des émissions de gaz à effet de serre.
Par pression environnementales, j'entends l'ensemble des conséquences que les activités humaines ont sur la nature, que ce soit à travers l'utilisation des ressources (les matériaux, l'énergie, l'eau et les sols) ou ses conséquences sur l'environnement (dérèglement climatique, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution de l'air, de l'eau, du sol, pollution lumineuse et pollution sonore, etc.).
Rien à voir avec les bombes aérosols. Les aérosols sont une pollution locale, comme le dioxyde de soufre, qui vient de la combustion imparfaite des énergies fossiles. Ils sont mauvais pour la santé et ils ont par ailleurs une contribution négative au forçage radiatif (ils refroidissent le climat)
Aujourd'hui les 2/3 du charbon servent à la production électrique.
Ces changements sont dus à nos émissions de gaz à effet de serre qui suivent la pire des trajectoires imaginées en 1990 dans le premier rapport du GIEC. En 2018, les émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre d'origine anthropique, affichaient un nouveau record de 33 milliards de tonnes pour les seuls usages du charbon, du pétrole, du gaz et de la fabrication du ciment.
Selon diverses études, la suppression des subventions aux énergies fossiles devrait permettre de réduire les émissions mondiales de CO2 de 1 à 4 % et les émissions de GES de jusqu'à 10 % d'ici à 2030 avec des variations selon les régions (fiabilité moyenne).
Le pétrole a permis de développer l'industrie basée sur le charbon, avant de servir de combustible pour les moteurs.
3 semaines après [le rapport de l'AIE en juin 2021], il y a 11 pays qui disent "on va stopper les énergies fossiles" [...] et la France n'en fait pas partie !
L'agriculture est responsable de l'émission d'un peu de CO2 et de beaucoup de méthane (bovins, rizières), et de protoxyde d'azote (engrais). En tout, c'est 25% des GES si on y inclut la déforestation induite.
Le nucléaire ne pourra pas remplacer toutes les énergies fossiles. Il est comme un parachute ventral. Il nous permettra de conserver une partie, et une partie seulement, de ce que nous avons aujourd'hui. Et d'amortir une chute trop brutale.
Calculer la quantité d'émission de dioxyde de carbone par personne revient à quantifier l'utilisation d'énergie fossile.
Notre système alimentaire, en France, pour qu'il fonctionne, il lui faut en permanence des intrants chimiques, des semences, du pétrole, des subventions de la PAC, de la main d'oeuvre étrangère bon marché très spécialisée.
Si plus de 3% du méthane issu des opérations de forage de gaz de schiste fuyait dans l'atmosphère (les fuites actuelles estimées vont de 3,6% à 7,9%), cela amènerait l'empreinte carbone du gaz naturel à hauteur de celle du charbon.
Les chaussettes comportent du synthétique provenant d'un dérivé du pétrole.
1g d'uranium peut produire autant de chaleur que 2,5 tonnes de charbon ou 1 tonne de pétrole.
Centrale nucléaire :
- pilotable
- facteur de charge : 60 à 90%
- 6g de CO2 par kWh
- durée de vie : 60 ans
Centrale à charbon :
- pilotable
- facteur de charge : 20 à 90%
- 800g à 1 000g de CO2 par kWh
- durée de vie : 40 à 60 ans
Centrale à gaz :
- pilotable
- facteur de charge : 20 à 80%
- 400g de CO2 par kWh
- durée de vie : 40 ans
Hydroélectricité :
- pilotable
- facteur de charge : 25 à 50% selon les pays
- 6g de CO2 par kWh
- durée de vie : 200 ans
Éolien :
- fatal
- facteur de charge : 20 à 30% à terre, 40% en mer
- 10g de CO2 par kWh
- durée de vie : 20 à 30 ans
Solaire :
- fatal
- facteur de charge : environ 10% dans le nord, environ 15% dans le sud de la France
- durée de vie : 30 ans
L'hydrogène, quand on le fabrique aujourd'hui, 95% c'est avec des énergies fossiles au niveau mondial.
Le Climat c'est un problème, mais il y en a 2 autres: La pollution au dioxyde d'azote, car "nous" sommes hors-la-loi depuis plus de 10 ans. Et il y a la raréfaction du pétrole. Avantage, les 3 ont la même solution.
Le charbon tue chaque année dans le monde l'équivalent de la ville de Grenoble, rien qu'au sein des mineurs et anciens mineurs.
Si les Allemands avaient gardé leur parc nucléaire depuis Fukushima à la place du lignite et du charbon, ils auraient évité d'émettre 800 millions de tonnes de CO2 à la fin 2021. Soit une année entière d'émissions de leur pays.