Le charbon fournit de l'électricité bon marché depuis la révolution industrielle, mais ce n'est pas sans conséquences. La combustion du charbon pollue et peut avoir des effets mortels. Elle génère 50% de CO2 de plus que la combustion de gaz, et on estime que la pollution au charbon tue trois fois plus que n'importe quelle autre source d'énergie.
En pleine pandémie de coronavirus, un rapport alarmant publié par le WWF annonçait que la déforestation avait plus que doublé dans le monde par rapport à l'année précédente.
L'industrie, l'agriculture et le tourisme ont entraîné une standardisation des produits et des modes de vie à l'échelle mondiale, qui ont un fort impact sur la biodiversité.
Ce phénomène intensifie les pressions sur la biodiversité et augmente les risques de transmissions de pathogènes.
Plus de 3 milliards de personnes vivent dans des régions agricoles qui connaissent des niveaux élevés à très élevés de pénurie d'eau ou de rareté de l'eau. L'agriculture mondiale représente plus de 70% de l'eau douce prélevée dans les lacs, les rivières et les sources souterraines.
Les pratiques et les principes d'agro-écologie, la gestion écosystémique de la pêche et de l'aquaculture, et d'autres approches basées sur des processus naturels soutiennent la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et le bien-être, le niveau de vie et la biodiversité, le développement durable et les écosystèmes (fiabilité forte). Ces services inclus la lutte contre les parasites, la pollinisation, l'atténuation des températures extrêmes, et la séquestration et le stockage de carbone.
Dans les villes, le changement climatique a impacté la santé des êtres humains, leurs moyens de subsistance, et leurs principales infrastructures.
Même l'hôpital est très énergivore. Il représente près de 5% de l'empreinte carbone du pays.
En plus de désengorger les villes et de réduire les émissions de carbone, les transports en commun peuvent avoir un impact économique positif "vert" pour les villes et améliorent la qualité de vie des habitants.
3 milliards de personnes dans le monde habitent dans des zones sèches.
La perte de productivité des activités agricoles et la baisse de la production vont faire augmenter les prix, réduire les revenus des ménages, et conduire à des risques de malnutrition et de mortalité climatique, avec un très faible niveau d'adaptation, particulièrement dans les régions tropicales (fiabilité forte).
Pour Tchernobyl, les conclusions sont les suivantes :
- Une trentaine de morts à bref délai. Ce sont essentiellement les premières personnes qui ont lutté contre l'incendie.
- 6 000 personnes qui étaient enfants au moment de l'accident ont développé un cancer de la thyroïde.
Presque 75 % de la nourriture mondiale proviennent de 12 plantes et 5 espèces animales. Cela constitue une menace non seulement pour l'environnement, mais aussi pour notre sécurité alimentaire.
Toutes les technologies modernes font des morts. Le nucléaire est une de celles qui en font le moins. Bien moins que les piscines individuelles.
"On assiste à une sous-estimation de la gravité du scénario du "business as usual" [...] Ce qui est sûr, c'est qu'à +6°C, les récents travaux ont montré que les trois quarts de l'humanité se trouvent toute l'année en situation caniculaire impropre à la vie humaine. Donc +6°C, ça veut dire que les images que l'on trouve dans le Livre de l'Apocalypse sont à lire de manière littérale et non plus de manière allégorique" Gaël Giraud
En plus d'émettre des gaz à effet de serre, la combustion d'énergies fossiles génère des particules polluantes. Les centrales à charbon et les moteurs thermiques sont les principales sources de pollution de l'air. Cette pollution se compose de particules de moins de 10 microns de diamètre, suffisamment petites pour pénétrer dans les poumons lorsqu'on inspire. Celles-ci provoquent des maladies respiratoires, qui contribuent au décès de 8 millions de personnes par an, selon les estimations.
Les incendies sont facilités par les sécheresses et les canicules. Ils émettent du CO2 au même titre que la déforestation.
Le changement climatique entraîne une intensification du cycle de l'eau, qui rend les inondations et les sécheresses plus fréquentes. Cela menace la sécurité de l'accès à l'eau pour les populations humaines.
Les activités humaines rejettent dans l’atmosphère de nombreux gaz qui affectent notre santé comme les NOx (à ne pas confondre avec le N2O).
Le changement climatique affecte la santé physique et mentale des gens en général (fiabilité forte).
La moitié la plus pauvre de la population mondiale – les 3,5 milliards de personnes les plus menacées par l’intensification catastrophique des phénomènes extrêmes liée au changement climatique – n’est responsable que de 10% des émissions de CO₂.
Les arbres et le plancton jouent un rôle majeur dans la régulation du CO2 atmosphérique, et la couverture végétale influence fortement le climat local et les activités humaines. La perte des habitats naturels provoque davantage d'interactions entre l'homme et l'animal, ce qui accroît le risque de voir des maladies nouvelles franchir la barrière des espèces.
Le modèle agro-industriel contribue par ailleurs à l’augmenter : sélection de bactéries résistantes aux antibiotiques, concentration et homogénéité génétique des animaux d’élevage favorisant la multiplication et la diversification des pathogènes ainsi que leur transmission à l’être humain, destruction des habitats naturels augmentant les probabilités de transmission d’agents infectieux entre faune sauvage et êtres humains.
La protection de l'envrionnement n'est pas le seul paramètre à prendre en compte si l'on se veut réaliste. Il y a aussi la protection sociale des citoyens, leurs interactions et leur épanouissement professionnel et personnel.
Les maladies infectieuses d’origine bactériennes (favorisées par l’antibiorésistance) pourraient être la cause de 10M de morts en 2050 au niveau mondial.
Les famines peuvent être occasionnées par la baisse des rendements agricoles et la réduction de la biodiversité marine.
La production agricole peut être affectée par la température, les sécheresses, les évènements extrêmes, les inondations et les submersions (ex : delta du Nil).
Les incompréhensions et inégalités créent des tensions qui mènent à la haine de l’autre.
Famines, déplacement des vecteurs de maladies, canicules et conflits armés peuvent affecter la santé humaine.
La perturbation du cycle de l'eau peut amener plus d'eau ou moins d’eau. Plus d'eau, cela peut engendrer des crues (inondations dans les terres). Avec l'urbanisation ou si le sol a été durci par une sécheresse, c'est pire car l'eau ruisselle.
Les réductions des émissions de GES (gaz à effet de serre) entraînent également des améliorations de la qualité de l’air.
La zone Pacifique Sud apparaît comme une zone parmi les plus vulnérables aux impacts du changement climatique à la fois parce que c'est une zone très inégalitaire avec des pays très avancés comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande et des pays qui sont encore vraiment des pays en développement comme Tuvalu, Kiribati, les îles Marshalls et ces petits pays, petits par la taille, la superficie sont souvent très vulnérables à la hausse du niveau des mers parce que leur point culminant est à deux ou trois mètres au-dessus du niveau de la mer. Si la mer monte d'un mètre ou plus, le risque c'est que ces petits Etats soient complétement submergés.
Il est indispensable pour frapper les esprits de parler davantage de pollution et pas seulement de changements climatiques. La pollution de l'air, des eaux, des sols, des aliments, nous touche tous et toutes, ici et maintenant, pas seulement quand le niveau des mers aura monté.
Les problèmes de santé mentale, incluant le stress et l'anxiété, vont augmenter dans toutes les régions étudiées, particulièrement chez les enfants, les adolescents, les personnes âgées et les personnes fragiles.
Des matières premières sont extraites de la croûte terrestre puis raffinées pour obtenir les énergies fossiles et métaux nécessaires au matériel numérique.
Extraction et raffinage sont des procédés industriels très consommateurs d’énergie, de produits chimiques et d’eau douce. Ils sont la cause d'importantes pollutions locales et parfois de problèmes sociaux et éthiques. De plus, ces ressources sont finies, présentes en quantités limitées.
Les pollutions locales des sols, de l’eau, de l’air peuvent avoir d'importants impacts sur la santé humaine : cancers, problèmes respiratoires, intoxications...
L'intensification du transport ainsi que l'homogénéisation des cultures et de l'élevage augmentent le risque d'apparition et de propagation des ravageurs et pathogènes.
L'augmentation du contact entre certaines espèces animales et l'Homme (dû à la destruction de leurs habitats et à l'exploitation de ces espèces) accroît également le risque d'apparition de nouvelles maladies.
L'adaptation au changement climatique peut générer des effets bénéfiques additionnels comme augmenter la productivité agricole, la création d'innovation, la santé et le bien-être, la sécurité alimentaire, le niveau de vie, la conservation de la biodiversité et également réduire les risques et les dégâts.
Rien à voir avec les bombes aérosols. Les aérosols sont une pollution locale, comme le dioxyde de soufre, qui vient de la combustion imparfaite des énergies fossiles. Ils sont mauvais pour la santé et ils ont par ailleurs une contribution négative au forçage radiatif (ils refroidissent le climat)
Les impacts des mégafeux sont :
- Biodiversité : les feux détruisent l'habitat de centaines d'espèces dont des espèces menacées d'extinction.
- Qualité de l'air + santé : ils émettent de grandes quantités de particules reconnues cancérigènes par l'OMS.
- Émissions de CO2 : les feux Australiens de 2019-2020 ont rejeté 900 mégatonnes de CO2, soit plus que les éruptions volcaniques modérées des 30 dernières années.
Une part des déchets électroniques finit en centre d’enfouissement ou en incinérateur.
On parle de "valorisation énergétique" pour l'incinération : brûler des déchets pour produire de l'énergie. Cela émet des gaz toxiques et laisse environ 300 kg de résidus solides et cendres par tonne brûlée.
Ces déchets enfouis, gaz et résidus peuvent polluer les sols, l’eau et l’air.
La dégradation des sols, ainsi que la diminution des populations de pollinisateurs sont des facteurs directs de baisse de la production agricole.
L'augmentation de la transmission des maladies et organismes ravageurs de cultures ainsi que le changement climatique augmentent la sensibilité de l'agriculture aux aléas de production agricole.
La réduction des émissions en 2020 en raison des mesures de confinement liées à la crise du Covid-19 a entrainé des effets temporaires mais détectables sur la pollution de l’air (fiabilité forte), et en même temps une hausse légère et temporaire du forçage radiatif total, principalement en raison des réductions des rafraîchissements dus aux aérosols venant des activités humaines.
Les avancées scientifiques sont sans équivoque : le changement climatique est une menace pour le bien-être de l'homme et la santé de la planète. Tout retard supplémentaire dans la mise en place d'action concertées d'anticipation sur l'atténuation et l'adaptation nous fera manquer une fenêtre d'opportunités vers un futur tenable, durable et vivable pour tous qui se fermera rapidement.
Le changement climatique pourrait augmenter le risque de faim et de malnutrition de 20% d'ici 2050.
D’un côté, l’insécurité alimentaire modérée ou grave touche 2,4 milliards de personnes dans le monde en 2020, dont 770 millions souffrant de sous-alimentation. De l’autre côté, deux milliards d’adultes sont en surpoids, dont 650 millions en situation d’obésité. Prise dans son ensemble, près de la moitié de l’humanité souffre d’une forme ou d’une autre de malnutrition.
Le glucose, C6H12O6, est le carburant préféré de presque tout le monde.
Les risques liés à la dengue vont augmenter avec des saisons plus longues, et une distribution plus étendue en Asie, en Europe, en Amérique du sud et en Amérique centrale, en Afrique sub-saharienne.
Pour Tchernobyl, le stress dû à l'accident et l'évacuation des populations a eu des conséquences dramatique. La panique et la peur de la radioactivité ont fait plus de dégâts que la radioactivité elle-même.
Les aliments ultra-transformés représentent environ sept produits sur dix dans l’offre des supermarchés, et 36 % des calories consommées par les Français.
Le charbon tue chaque année dans le monde l'équivalent de la ville de Grenoble, rien qu'au sein des mineurs et anciens mineurs.
Au moins 60% des déchets électroniques sont gérés par des circuits illégaux.
Ils sont alors souvent retraités dans des conditions humaines et environnementales désastreuses pour en extraire quelques éléments de valeur avant d'abandonner les restes, souvent toxiques, dans des décharges sauvages.
Hypertension, maladies cardiovasculaires, surpoids, obésité, cancers et antibiorésistance sont les principaux risques liés à notre alimentation.
Imaginez que vous vivez dans un endroit qui est miraculeusement épargné par le changement climatique. Quelques milliards d'humains risquent d'avoir très envie de le partager avec vous !
On est parti pour vivre ça régulièrement, et si on veut éviter des drames humains, et des pertes économiques trop lourdes, il faut investir dès maintenant pour l'adaptation.
Les mesures favorisant les zones urbaines piétonnes, combinées à l'électrification et aux énergies renouvelables peuvent créer des avantages connexes pour la santé grâce à un air plus pur et à une mobilité accrue (fiabilité forte).
Certaines canicules récentes auraient été extrêmement improbables sans le réchauffement d’origine anthropique en cours.
Des matières toxiques sont émises lors de l'extraction et raffinage de ressources naturelles, lors de la fabrication du matériel, ainsi que lors du traitement de déchets électroniques. Cela génère des pollutions des sols, de l'eau et de l'air.
Ces pollutions locales détruisent des écosystèmes, nuisent à la biodiversité, et affectent la santé humaine.
75% des maladies émergentes décrites chez l'Homme sont d'origine animale. Au début des années 2000, une nouvelle maladie émergente était notée tous les 14 à 16 mois, contre tous les 10 à 15 ans dans les années 70.
A travers la santé, c'est le bien-être humain qui est en péril.
Extraction et raffinage de ressources naturelles, fabrication du matériel, et traitement des déchets électroniques peuvent être réalisés dans des conditions de travail indécentes : salaires insuffisants pour mener une vie décente, manque de protections face aux substances nocives pour la santé, travail d'enfants, ou encore travail forcé.
L'usage intensif du numérique, notamment du smartphone et des réseaux sociaux, peut causer anxiété, dépendance, troubles de la concentration, ou encore accentuer nos biais cognitifs. L'enfant et l'adolescent sont particulièrement vulnérables.
Techno-optimiste, le programme du RN soutient l'innovation technologique, sans remettre en question le productivisme extractiviste global qui fait des ravages aux quatre coins du monde en amont (extraction à outrance de ressources non renouvelables) comme en aval (gestion/exportation des déchets), sans parler des conséquences pour les humains aux deux extrémités de la chaîne. C'est cette incapacité à penser le vivant et ses flux énergétiques et matériels dans leur globalité qui rend le nationalisme vert absurde face à la dimension mondiale du réchauffement climatique et de la crise environnementale.
Il existe plusieurs familles d'additifs : colorants, conservateurs, antioxydants, texturant, exhausteurs de goût...
En trop grande quantité ou combinés, les additifs alimentaires peuvent présenter des risques sur la santé.
En France les émissions de la santé représentent plus de 46 millions de tonnes équivalent carbone(tCO2eq), soit environ 8% du total national.
Les effets du changement climatique ne sont pas équitablement répartis. Bien souvent, les habitants des pays ayant le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre au cours de l'histoire sont les plus durement touchés par le réchauffement climatique.
Si les milliards de bactéries et de virus enfouis dans le permafrost (sol glacé de Sibérie ou d’Alaska) se réveillent, leur activité pourrait avoir de graves conséquences, à la fois sur l’intensité du réchauffement climatique lui-même mais également sur la santé des hommes et des animaux de la planète.
En France, 40% des antibiotiques sont destinés à la santé animale.
L'antiobiorésistance est favorisée par l'utilisation importante et répétée d'antibiotiques en santé humaine et animale devenant un enjeu prioritaire au niveau mondial.
Les pluies acides sont des pluies qui contiennent de l’acide nitrique et de l’acide sulfurique. Ces molécules proviennent de la combustion fossile (SO2), des transports (NOx) et de l’agriculture intensive (NH3). Ces pluies entrainent un dépérissement de certaines forêts, des maladies respiratoires et des dégradations de matériaux.