Rapport du GIEC (AR6, Groupe 2)

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Certaines avancées et certains efforts d'adaptation ont permis de réduire la vulnérabilité.



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L'ampleur et la magnitude des impacts du changement climatique sont plus importants que les estimations des précédentes évaluations.



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Certaines conséquences sont déjà irréversibles, comme l'extinctions des premières espèces par le changement climatique (fiabilité moyenne). D'autres conséquences approchent l'irréversibilité comme les impacts sur les changements hydrologiques résultant du recul des glaciers, ou les changements en zone montagneuse (fiabilité moyenne) et dans les écosystèmes de l'arctique, conduits par le dégel du permafrost.



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Bien que la production agricole dans son ensemble ait augmentée, cette augmentation est diminuée par le changement climatique de ces 50 dernières années (fiabilité moyenne). Les impacts négatifs se situent surtout proche de l'équateur et à des latitudes basses, alors que des impacts positifs ont lieu dans certaines régions de hautes latitudes.



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Des pertes ponctuelles de production agricole et d'accès à la nourriture a provoqué la malnutrition dans de nombreuses communautés (fiabilité forte), particulièrement chez les Indigènes, les micro-producteurs, et les ménages à faible revenu. Dans ce cas, les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes sont les plus touchées.



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Le changement climatique affecte la santé physique et mentale des gens en général (fiabilité forte).



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Dans les villes, le changement climatique a impacté la santé des êtres humains, leurs moyens de subsistance, et leurs principales infrastructures.



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Les impacts dans les villes sont concentrés sur les résidents économiquement et socialement isolés, comme par exemple les habitants des logements de fortunes.



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Les dommages économiques du changement climatique ont été observés dans les secteurs les plus exposés, et qui dépendent fortement d'un territoire donné, comme en l'agriculture, la foresterie, la pêche, l'énergie, et le tourisme (fiabilité forte), ou dépendant d'un travail et d'une main d'oeuvre en extérieur.



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Alors qu'aujourd'hui les facteurs dominants les conflits à l'intérieur d'un état ne sont pas climatiques, dans certaines régions, des événements climatiques extrêmes ont ajouté un effet négatif sur la longueur, la gravité, ou la fréquence de ces conflits (fiabilité moyenne).



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Les formes de développements non-durables actuelles sont en train d'augmenter l'exposition des écosystèmes et de la population aux aléas climatiques (fiabilité forte).



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L'usage actuel et l'artificialisation des sols, tout comme l'utilisation non-durable des ressources, la déforestation, la perte de biodiversité, la pollution, et leurs interactions, affectent la capacité des écosystèmes, des sociétés, des communautés et des individus à s'adapter au changement climatique.



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Les zones les plus exposés aux aléas climatiques se trouvent particulièrement en Afrique de l'ouest, en Afrique centrale et en Afrique de l'est, en Asie du sud, en Amérique centrale et Amérique du sud, dans les petites îles en développement, et en Arctique.



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Le réchauffement climatique, en atteignant +1.5 degré à court terme, causera une augmentation inévitable des aléas climatiques et présentera de nombreux risques pour les écosystèmes et les hommes.



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Toute action à court terme qui limite le réchauffement à +1.5 degré réduira considérablement les pertes et dommages prévus, mais ne pourront les éliminer.



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Les risques à court terme pour la biodiversité sont modérés à élevés pour les écosystèmes forestiers (fiabilité moyenne), les algues et kelp (fiabilité forte à très forte), et élevés à très élevés pour la banquise et les écosystèmes terrestre (fiabilité forte), et les récif corallien d'eau chaude (fiabilité très forte).



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Dans les écosystèmes terrestres, 3 à 14% des espèces évaluées seront probablement menacé d'un très grand risque d'extinction avec un réchauffement de +1.5 degré, augmentant de 3 à 18% à 2 degrés, 3 à 29% à 3 degrés, 3 à 39% à 4 degrés, et 3 à 48% à 5 degrés.



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Les estimations des dommages causés par les inondations sont multipliées par 1.4 à 2 avec un réchauffement de 2 degrés, 2.5 à 3.9 à 3 degrés, comparé au réchauffement de 1.5 degré, sans adaptation des populations (fiabilité moyenne).



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Les risques liés à la dengue vont augmenter avec des saisons plus longues, et une distribution plus étendue en Asie, en Europe, en Amérique du sud et en Amérique centrale, en Afrique sub-saharienne.



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Les problèmes de santé mentale, incluant le stress et l'anxiété, vont augmenter dans toutes les régions étudiées, particulièrement chez les enfants, les adolescents, les personnes âgées et les personnes fragiles.



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Les populations exposées à une inondation côtière dans les 100 prochaines années va augmenter de 20% si le niveau de la mer augmente de 15 cm par rapport à son niveau de 2020. Cette exposition double avec une augmentation de 75 cm, et triple avec une augmentation du niveau de la mer de 1.4 m.



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L'augmentation des estimations des dommages économiques globaux n'augmente pas linéairement avec les niveaux de réchauffements (fiabilité forte).



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Contrairement aux autres facteurs socio-économiques, l'influence du climat sur les conflits est évalué comme relativement faible (fiabilité forte). A des niveaux de réchauffement plus hauts, les impacts du climat et des événements extrêmes, particulièrement les sécheresses, en augmentant les vulnérabilités, augmenteront aussi violemment les conflits à l'intérieur des états.



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La croissance des épisodes de chaleurs et des sécheresses causent des pertes de la production agricole et une augmentation du taux de mortalité des arbres (fiabilité forte).



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Au-dessus de 1.5 degré de réchauffement, les conséquences des aléas climatiques augmenteront les risques de pertes de production agricole et de maïs, dans les plus grandes régions de production, et ce risque augmente encore avec un réchauffement plus important.



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La perte de productivité des activités agricoles et la baisse de la production vont faire augmenter les prix, réduire les revenus des ménages, et conduire à des risques de malnutrition et de mortalité climatique, avec un très faible niveau d'adaptation, particulièrement dans les régions tropicales (fiabilité forte).



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Le changement climatique redistribue le stock de poissons dans les mers, et augmente les risques de conflits transfrontaliers entre pêcheurs, et remet en cause une distribution équitable des services de d'approvisionnement puisque les stocks se déplacent des basses latitudes aux plus hautes latitudes, et ainsi augmentent le besoin de gestion et de coopération transfrontalière.



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Si le réchauffement climatique dépasse 1.5 degré dans cette décennie ou plus tard, alors de nombreux écosystèmes seront face à des risques additionnels graves, par rapport à un scénario de 1.5 degré de réchauffement (fiabilité forte). Selon le temps et la magnitude du dépassement, plusieurs conséquences entraîneront un effet de serre additionnel plus important (fiabilité moyenne), et certaines seront irréversibles, même si le réchauffement est réduit (fiabilité forte).



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Les risques d'impacts graves augmentent avec le niveau du réchauffement. Dans les écosystèmes très carbonés, stockant 3000 à 4000 Gigatonnes de carbone, ces impacts sont déjà observés et ont prévu d'augmenter, comme les feux de forêts, la mortalité des arbres, l'assèchement des tourbières, et la fonte du permafrost.



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Les progrès dans la planification et la mise en oeuvre de l'adaptation ont été observés dans tous les secteurs et dans toutes les régions, générant de nombreux bénéfices. Malgré tout, ces progrès sont inégalement réparti.



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De nombreuses initiatives s'attaquent à la réduction des risques à court-terme, ce qui réduit l'opportunité d'adaptation par transformations plus profondes.



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Plus de 170 pays et de nombreuses villes ont développé des politiques publiques de sensibilisation aux impacts et aux risques du changement climatique, incluant des adaptations dans leur politique climatique et leur processus de planification.



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L'adaptation au changement climatique peut générer des effets bénéfiques additionnels comme augmenter la productivité agricole, la création d'innovation, la santé et le bien-être, la sécurité alimentaire, le niveau de vie, la conservation de la biodiversité et également réduire les risques et les dégâts.



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Les plus grandes inégalités d'adaptation se trouvent dans les populations à faible revenus.



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La gestion de l'eau dans les fermes, le stockage d'eau, la conservation de l'humidité des sols et l'irrigation sont les réponses les plus communes en matière d'adaptation, et elles possèdent des bénéfices économiques, institutionnels et écologiques tout en réduisant la vulnérabilité (fiabilité forte).



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Les pratiques et les principes d'agro-écologie, la gestion écosystémique de la pêche et de l'aquaculture, et d'autres approches basées sur des processus naturels soutiennent la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et le bien-être, le niveau de vie et la biodiversité, le développement durable et les écosystèmes (fiabilité forte). Ces services inclus la lutte contre les parasites, la pollinisation, l'atténuation des températures extrêmes, et la séquestration et le stockage de carbone.



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Le verdissement des villes grâce aux arbres et à la végétation en général peut produire des refroidissements locaux (fiabilité forte).



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Le nombres de réponses pour s'adapter au réchauffement dans les villes augmentent, mais leur faisabilité et leur efficacité dépend des capacités institutionnelles, technologiques et financières, et de la capacité de coordination des réponses en lien avec les infrastructures physiques, sociales et naturelles.



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Environ 3.4 Milliards de personnes vivent dans les campagnes, et beaucoup sont très vulnérables au changement climatique.



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Les filets de protection sociale (social safety nets) se multiplient pour construire dans les zones les plus vulnérables les capacités d'adaptation à la ville comme à la campagne.



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Il y a toute une gamme d'adaptation possible, comme la gestion de crise environnementale, les systèmes d'alertes anticipés, les services climatiques et la répartition et le partage des risques entre les secteurs. Ces solutions peuvent être bénéfiques à d'autres types d'adaptation s'elles sont combinées.



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Les premières limites de certaines adaptations humaines ont étées atteintes, mais peuvent être dépassées en répondant à toute une série de contraintes financières, gouvernementales, institutionnelles et politiques (fiabilité forte).



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Les contraintes financières sont des indicateurs importants des premières limites d'adaptation selon le secteur et la région (fiabilité forte).



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Les impacts négatifs du réchauffement climatique peuvent réduire l'accès aux ressources financières en générant des pertes et dégâts, et en altérant la croissance économique nationale, augmentant ainsi encore les contraintes financières d'adaptation, particulièrement pour développer au moins les pays développés.



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La transition d'une adaptation incrémentale à une adaptation transformationnelle peut aider à dépasser les premières limites dans l'adaptation au changement climatique.



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Il y a une évidente augmentation de la maladaptation dans de nombreux secteurs et régions depuis le dernier rapport AR5 de 2014.



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Les actions qui se focalisent sur un secteur et des risques isolés, ou sur des effets à court-terme peuvent aboutir à une maladaptation si les impacts sur le long terme ne sont pas pris en compte.



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Voici des exemples de maladaptation pour des ecosystèmes : lutte contre le feu dans des zones naturellement adaptées aux feux, ou encore la défense contre les inondations. Ces actions réduisent les processus naturels de résilience.



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Les initiatives inclusives, venant de valeurs culturelles, de connaissances locales, Indigènes, ou scientifique peuvent aider à éviter la maladaptation.



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La maladaptation d'une action est réduite si sa planification tient compte du temps qu'elle mettra à être effective.



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A large variété d'approches top-down, bottom-up et co-construites peuvent approfondir nos connaissances sur le climat et le partage, comme le renforcement des capacités à toutes les échelles, les programmes d'informations et les programmes éducatifs, l'utilisation des arts, les modèles participatifs et les services climatiques, les connaissances locales et Indigènes, et la science participative.



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Avec l'adaptation au changement climatique, les besoins de financement sont plus importants que ceux présentés lors du précédent rapport en 2014, et une mobilisation plus avancée est nécessaire, tout comme l'accès aux ressources financières est essentielle pour implémenter l'adaptation et la réduction des inégalités d'adaptation.



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Le contrôle et l'évaluation de l'adaptation sont critiques pour suivre les progrès et permettre une adaptation effective (fiabilité forte).



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Le contrôle et l'évaluation facilitent l'apprentissage de mesures d'adaptation réelles, et la prise en compte de signaux pour déterminer quand et où les actions doivent être mises en place.



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Le développement de la résilience climatique implique des questions d'équité et de transition des systèmes sur terre, en mer et des écosystèmes.



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Des réponses complètes, efficaces et innovantes peuvent exploiter les synergies et réduire les compromis entre adaptation et atténuation pour faire avancer le développement durable.



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La coopération internationale et les gouvernements facilitent le développement de la résilience à tous les niveaux en travaillant avec les communautés, la société civile, le corps enseignant, les instances scientifiques et toutes les institutions, médias, investisseurs et le monde des affaires; mais aussi en développant les partenariats avec les groupes marginalisés, incluant les femmes, les jeunes, les peuples Indigènes, les communautés locales et les minorités ethniques (fiabilité forte).



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La gouvernance pour la résilience est rendue possible par des ressources technologiques et humaines adéquates, la circulation de l'information, les moyens mis en oeuvre et la finance.



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Prendre des mesures intégrées pour la résilience climatique afin d'éviter les risques climatiques nécessite une prise de décision urgente pour construire un nouvel environnement et la modernisation de la conception urbaine, des infrastructures et de l'utilisation des terres existantes.



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Les villes les communautés côtières jouent un rôle clé dans la transition vers un développement plus résilient au changement climatique étant donné, premièrement, que près de 11 % de la population mondiale, c'est-à-dire 896 millions de personnes vivaient dans la zone côtière de basse altitude en 2020, augmentant potentiellement au-delà de 1 milliard de personnes d'ici 2050.



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Les choix de société et les actions mises en œuvre dans la prochaine décennie déterminent dans quelle mesure les trajectoires à long terme permettront un développement plus ou moins résilient au changement climatique.



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Les perspectives de résilience climatique seront limitées si le réchauffement dépasse les 1.5°C (fiabilité forte) et impossible dans les régions où le réchauffement dépassera les 2°C (fiabilité moyenne).



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Les avancées scientifiques sont sans équivoque : le changement climatique est une menace pour le bien-être de l'homme et la santé de la planète. Tout retard supplémentaire dans la mise en place d'action concertées d'anticipation sur l'atténuation et l'adaptation nous fera manquer une fenêtre d'opportunités vers un futur tenable, durable et vivable pour tous qui se fermera rapidement.