Toutes les références

Dans le monde, un poisson sur deux consommés provient de la pêche et l'autre provient de l'élevage.

93% des poissons pêchés proviennent de stocks exploités à la limite ou au-delà de leur capacité de régénération.

75% du milieu terrestre est « sévèrement altéré » par les activités humaines (marin = 66%).

23% des terres ont connu une diminution de leur productivité en raison de la dégradation des sols.

Les maladies infectieuses d’origine bactériennes (favorisées par l’antibiorésistance) pourraient être la cause de 10M de morts en 2050 au niveau mondial.

Tags : Eau Santé

Selon la FAO, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a estimé que la poursuite de pratiques non durables en matière d'utilisation des terres cultivables entraîne, au niveau mondial, une perte de productivité de 0,2%/an en moyenne.

83% des 826M de poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur.

36% des poules pondeuses sont élevées en batterie de cages.

36% des 47.3M poules pondeuses sont élevées en batterie de cages pour obtenir un total de 14.5 Miliards d'oeufs produits.

99% des 30M de lapins sont élevés en batterie de cages.

95% des 25M de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments.

La gestion des déchets en France représente 3,9% des émissions de GES (hors UTCATF, Utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie).

L’élevage représente 15% des émission de GES mondiales, dont ⅔ uniquement pour les bovins.

En France, entre 20 000 et 30 000 hectares sont artificialisés chaque année.

Tags : Agriculture

20% des terres pâturées mondiales sont suffisamment fertiles pour être cultivées.

Le changement climatique a ralenti d'environ 21% la croissance de la production agricole mondiale depuis 1961 (impact plus fort dans les régions chaudes).

Chaque augmentation d'un degré Celsius de la température moyenne dans le monde réduit les rendements d’environ : 6% pour le blé / 3,2% pour le riz / 7,4% pour le maïs.

En 2025, 2/3 de la population mondiale pourrait vivre en situation de stress hydrique.

La déforestation mondiale est liée à 80% à l’agriculture.

En Amérique du Sud, on déforeste principalement pour faire de l’élevage extensif via des pâturages.

Deuxième source de déforestation : la culture du soja. Majoritairement pour l’alimentation, en particulier animale : 77% Alimentation animale, 19% alimentation humaines (huile/tofu/lait) et 4 % biocarburants.

68% de l’huile de palme est utilisée pour l’alimentation humaine et le reste en applications industrielles (27%, cosmétiques, détergents, savons, ...) et biocarburants (5%).

Sur les 100 premières aires urbaines françaises, 98% de l’alimentation est composée de produits agricoles “importés” alors que 97% des produits agricoles locaux sont “exportés”.

68 millions de consommateurs, 6 enseignes de distribution se partagent 92% du marché français, 353 entreprises de l’agroalimentaire se partagent 60% du marché français et 460 000 agriculteurs.ices.

La bio ne représente que 2% du chiffre d’affaires de l’agroalimentaire français.

⅓ de la production alimentaire mondiale est perdue ou gaspillée estime la FAO, or le système alimentaire représente 30% de nos émissions de GES. Et ⅓ de 30% nous donne 10% des émissions de GES que l’on peut attribuer aux pertes et gaspillages, ce qui est assez proche des estimations de la FAO qui sont de 8%.

En France, 85% des emballages jetés par les ménages sont des emballages alimentaires.

Plusieurs éléments peuvent expliquer l'importation de fruits et légumes : concurrence des prix, produits exotiques, saisonnalité, production trop faible...

En France, la moitié de la production céréalière est exportée. Dans l'autre moitié conservée sur le marché français, 60% est destiné à nourrir le bétail.

La production d'une calorie de viande de boeuf nécessite environ 11 calories végétales. Et la production d'un kg de boeuf est responsable de l'émission de 35 kg de CO2eq (l'équivalent de 180 km en voiture).

La consommation d'oeufs et de produits laitiers représente 17% de l'Empreinte Forêt totale d'un Français (via le soja consommé par les animaux).

Les AUT (Aliments ultra-transformés) n'ont plus grand chose à voir avec les matières premières dont ils sont issus : l'aliment d'origine a subi d'intenses transformations par des procédés industriels et ils contiennent souvent des additifs et/ou ingrédients qu'on ne retrouve pas à la maison.

Il existe plusieurs familles d'additifs : colorants, conservateurs, antioxydants, texturant, exhausteurs de goût...
En trop grande quantité ou combinés, les additifs alimentaires peuvent présenter des risques sur la santé.

L'élevage représente environ 15% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre : de manière directe avec la fermentation entérique et indirecte avec la déforestation et les engrais azotés pour produire la nourriture de ces animaux.

L'expansion agricole est la première cause de la disparition des forêts avec environ 80% de la déforestation.

77% de la surface agricole est destinée au bétail et à son alimentation, assurant 37% des apports en protéines au niveau mondial.

Les engrais chimiques de synthèse (engrais azotés, engrais phosphatés) sont utilisées pour apporter des nutriments, afin d'augmenter le rendement des cultures.
Les pesticides sont utilisés pour l'éradication des parasites des cultures.

Tags : Agriculture

Le poisson d'aquaculture est nourri avec des farines végétales et animales et recourt aux antibiotiques.
Le poisson bio est forcément un poisson d'aquaculture.

L'augmentation de la consommation et la pêche non sélective contribuent à la surpêche.
20% de la pêche mondiale est destinée à la production de farines et d'huiles de poissons.

La biodiversité marine est impactée par les déchets plastiques émis sur les continents et les équipements de pêche abandonnés.

Tags : Faune Eau

En France, 40% des antibiotiques sont destinés à la santé animale.
L'antiobiorésistance est favorisée par l'utilisation importante et répétée d'antibiotiques en santé humaine et animale devenant un enjeu prioritaire au niveau mondial.

La biodiversité (terrestre, marine et des sols) est menacée par l'utilisation d'intrants chimiques (engrais et pesticides), le changement climatique, la déforestation, etc.

Le changement climatique et son lot d'évènements extrêmes (sécheresses, incendies, inondations, submersions...) accentuent le stress hydrique et font globalement baisser les rendements agricoles.

Même si, dans certaines régions, une hausse des températures ferait augmenter les rendements, la tendance globale serait bien à la baisse et souligne la nécessité de trouver des moyens pour s'adapter au changement climatique.

Les ressources halieutiques sont mises à mal par la surpêche, la destruction des habitats, le changement climatique et les pollutions des océans.
Or le poisson est la principale source de protéines animales pour des milliards de personnes dans le monde, et la subsistance de plus de 10% de la population mondiale dépend de la pêche de capture et de l'aquaculture.

Plus de 3 milliards de personnes vivent dans des régions agricoles qui connaissent des niveaux élevés à très élevés de pénurie d'eau ou de rareté de l'eau. L'agriculture mondiale représente plus de 70% de l'eau douce prélevée dans les lacs, les rivières et les sources souterraines.

La perte de biodiversité, la raréfaction des ressources hydriques, l'hyper-sophistication des chaînes d'approvisionnement et le dérèglement climatique sont autant de menaces qui rendent notre système alimentaire particulièrement vulnérable face aux menaces systémiques.

Hypertension, maladies cardiovasculaires, surpoids, obésité, cancers et antibiorésistance sont les principaux risques liés à notre alimentation.

"L'insécurité alimentaire peut déclencher des conflits. L'accès limité à l'alimentation peut aggraver d'autres formes de griefs et mécontentements, tels que la pauvreté, le chômage ou la marginalisation". FAO, 2016
D'autres facteurs peuvent être sources de tensions : juste rémunération des producteurs, accès ingéal à l'alimentation durable, ...

Les chaînes d'approvisionnement alimentent les grandes surfaces, qui travaillent en flux tendus et n'ont pas plus de 2 ou 3 jours de stocks.
Le transport de la marchandise et des consommateurs, ainsi que la chaîne du froid émettent des GES.

L'agriculture productiviste est la plus généralisée et requiert machines, investissements importants et intrants (engrais, pesticides, eau, énergie, etc).
Si à court terme elle a permis d'augmenter la production, sur le long terme elle peut entraîner une baisse des rendements.

L'industrie agroalimentaire s'approvisionne principalement de l'agriculture conventionnelle et alimente les grandes surface.
Tout comme les grandes surfaces, elle exerce une forte pression économique sur les différents acteurs en amont et en aval.

En France, la grande distribution représente les 3/4 des dépenses de produits alimentaires.