L'empreinte carbone de la France représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) induite par la demande finale intérieure d'un pays (consommation des ménages, des administrations publiques et des organismes à but non lucratif et les investissements), que les biens ou services consommés soient produits sur le territoire national ou importés.
Depuis la révolution industrielle, l'activité humaine a occasionné une hausse de la concentration de CO2 dans l'amosphère de 48%.
En l'absence d'un renforcement des normes pénales concernant l'environnement et les droits humains, nombre d'entreprises et d'individus profitent du laxisme des autorités pour ne rien changer à leurs comportements.
L'industrie agroalimentaire s'approvisionne principalement de l'agriculture conventionnelle et alimente les grandes surface.
Tout comme les grandes surfaces, elle exerce une forte pression économique sur les différents acteurs en amont et en aval.
Depuis le début de la période industrielle, la concentration de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de plus de 40%... et ça a fortement influencé le climat.
L'industrie utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Elle représente 40% des Gaz à Effet de Serre (GES).
L'industrie lourde est responsable de 22% des émissions mondiales de CO2.
Cette situation [difficulté d'augmenter la production de minerais] va devenir d'autant plus difficile quand on va aller vers des métaux qui sont des sous-produits à faible teneur, qu'on appelle métaux à l'état de traces.
Nous utilisons 400 tonnes de gallium par an, qui sont le sous-produit de 400 millions de tonnes de bauxite exploitées pour faire de l'aluminium. Si vous avez une idée géniale, sur une technologie qui nécessite du gallium, par exemple du photovoltaïque couche mince, et que vous voulez multipliez par deux ou par trois la quantité de gallium qui est produite pour satisfaire les besoins de ce secteur industriel. Il faudra assumer de produire 3 fois plus que les 400 millions de tonnes de bauxite et l'aluminium associé. [..] c'est tout simplement impossible.
L'industrie, l'agriculture et le tourisme ont entraîné une standardisation des produits et des modes de vie à l'échelle mondiale, qui ont un fort impact sur la biodiversité.
Ce phénomène intensifie les pressions sur la biodiversité et augmente les risques de transmissions de pathogènes.
La France importe 5,4 millions de tonnes de soja en grains par an. Le tiers vient du Brésil, et 20 % du Paraguay. Environ 55 % des tourteaux, qui complètent l'alimentation des animaux d'élevage, sont importés du Brésil, contribuant à la déforestation amazonienne et aux désastres environnementaux et humains liés au développement des grandes cultures intensives, qui chassent les petits paysans et les communautés indigènes.
On achète en France en moyenne 10 kg de vêtements par personne et par an. L’industrie textile mondialisée a doublé ses volumes entre 2000 et 2014 et fait partie des secteurs les plus polluants et les plus émissifs.
Le modèle circulaire ne fonde pas la croissance sur la consommation de ressources épuisables, mais sur trois principes fondamentaux : l'écoconception pour limiter les déchets, les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants ; l'utilisation et le maintien en circulation des produits, des matériaux et des composants grâce à la réparation, à la réutilisation, au recyclage et à la redistribution ; un engagement ferme à préserver, réparer et régénérer les systèmes naturels.
La France est le premier utilisateur de produits phytosanitaires en Europe et le quatrième au monde.
L'industrie numérique mondiale consomme tant d'eau, de matériaux et d'énergie que son empreinte est le triple de celle d'un pays comme la France ou l'Angleterre.
Ces changements sont dus à nos émissions de gaz à effet de serre qui suivent la pire des trajectoires imaginées en 1990 dans le premier rapport du GIEC. En 2018, les émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre d'origine anthropique, affichaient un nouveau record de 33 milliards de tonnes pour les seuls usages du charbon, du pétrole, du gaz et de la fabrication du ciment.
26 millions d'hectares de surfaces agricoles sont nécessaires à l'alimentation des Français, dont 40 % pour nourrir les animaux (prairies artificielles ou cultures de plantes pour leur alimentation). L'alimentation animale est devenue le principal débouché industriel des céréales françaises : elle consomme la moitié de la production (10,2 millions de tonnes de céréales).
Il y a 40 métaux différents dans ton smartphone.
Apple en scope 1 (émissions directes liées à la production) et en scope 2 (émissions indirectes associées à l'énergie acheté par l'entreprise) représente moins de 1% de son empreinte en scope 3, c'est-à-dire de l'empreinte associée à toutes les autres émissions indirectes : celles des biens et services utilisés par l'entreprise, de ses déchets, du transport de ses matières premières, de la construction des infrastructures permettant son approvisionnement, de ses actifs financiers et de ses franchises, de l'utilisation des produits vendus, etc.
Pour l'ADEME en 2020, la démarche low-tech est "une approche systémique de l'innovation, repensée au regard des usages réels et de sa capacité, autant à transformer la société par de moindres intensité et complexité technologiques, qu'à produire de la résilience locale".
Un Anthropocène antérieur pourrait reconnaître les extinctions de la mégafaune du Pléistocène supérieur, l'émergence et la diffusion de l'agriculture, l'augmentation du méthane atmosphérique due à la production de riz il y a 5000 ans, la généralisation des sols anthropiques il y a 2000 ans, la formation d'un système mondial global il y a environ 500 ans (le pic Orbis) ou le début de l'ère industrielle il y a environ 200 ans.
L’alimentation est la source d’environ 2,5 t CO₂e par personne et par an. L’empreinte d’un produit alimentaire est constituée des émissions issues de l’agriculture (fermentation entérique, engrais, traitements, machines, perte de matière organique des sols), ainsi que des émissions provenant des usines agroalimentaires, des transports, du commerce, du stockage, etc.
L'élimination nette des émissions de CO2 du secteur industriel est un défi, mais elle est possible. La réduction des émissions de l'industrie nécessitera une action coordonnée afin de promouvoir toutes les options d'atténuation, notamment la gestion de la demande, l'efficacité énergétique et des matériaux, les flux circulaires de matériaux, ainsi que les technologies de réduction et les changements transformationnels dans les processus de production.
Les émissions de dioxyde de carbone dues au digital sont équivalentes à celles de :
- Toute la flotte mondiale de camions.
- 2 fois la marine marchande mondiale.
- 2/3 des voitures particulières et utilitaires mondiales.
- 2,5 fois les émissions de la France.
Les émissions nationales représentent donc un indicateur assez trompeur qui fait croire que nos émissions diminueraient à chaque fois qu’une usine est délocalisée dans un pays à main d'œuvre sous payée (ce qui n’est évidemment pas le cas). L’empreinte carbone n’a pas ce défaut et permet d’attribuer à chaque pays les émissions liées au mode de vie de ses habitant·es.
La grande distribution est tellement puissante qu'elle impose aux agriculteurs, ce qu'ils doivent produire, quand, et comment, pour alimenter les circuits de l'agroalimentaire.
En 1992, le citoyen du Nord consommait en moyenne 3 fois plus de céréales et d'eau potable, 5 fois plus d'engrais, 10 fois plus de bois et d'énergie, 14 fois plus de papier, 19 fois plus d'aluminium que le citoyen du Sud.
Un des principaux arguments des tenants des fermes urbaines est qu'on va manquer de surfaces cultivables pour nourrir les humains. C'est vrai.... mais comme l'élevage consomme 80% des terres agricoles, on pourrait commencer par lui demander de céder de la place.
Les progrès agricoles, suivis des innovations technologiques et médicales, ont fait chuter la mortalité infantile, amélioré la santé publique et augmenté l'espérance de vie. C'est ainsi que, depuis les années 1650, la population mondiale a été multipliée par 16, ce qui a nettement amplifié l'impact de l'homme sur l'environnement.
Le développement des activités humaines s'est accompagné de l'urbanisation. Cela a pour conséquence un changement d'usage des sol souvent irréversible ainsi que des pollutions. En France, l'équivalent de la surface d'un département est artificialisée tous les 7 ans au profit de l'habitat, de l'industrie ou du transport.
On a l'impression que les émissions françaises sont en baisse, celles-ci passant de 548 Mt éqCO2 en 1990 à 445 éqCO2 en 2018, soit une baisse de 19% sur la période. Mais cette évolution est trompeuse, car sur la même période, l'empreinte carbone de la France incluant les émissions des produits importés, a augmenté de 7%, passant de 619 Mt éqC02 en 1995 à 663 Mt éqC02 en 2019.
La biodiversité produit des matières premières pouvant être transformées grâce à l'industrie telles que :
- du bois
- des fibres et résines végétales
- des matières animales.
En 2019, 85.5% des émissions mondiales de CO2 provenaient des énergies fossiles et de l'industrie.
La fabrication des produits manufacturés, c'est 25% de notre empreinte carbone.
Le système agro-alimentaire français est un sablier : 436 000 exploitations agricoles pour 300 entreprises agroalimentaires qui concentrent 85% du marché, pour 6 centrales d'achat qui concentrent 92% du marché des 67 millions de consommateurs.
En France, 35% du ciment par dans la maintenance des routes. [...] Même la maintenance de l'existant est très polluante. Le ciment fait partie de ces technologies qu'on ne sait pas décarboner. [...] Vous prenez juste ciment et acier, et vous avez 16% des émissions de CO2 mondial, ce qui nous met déjà hors des clous pour la trajectoire 1p5 et presque en dehors des clous pour la trajectoire 2 degrés.
Les technologies propres aident à lutter contre le changement climatique, en optimisant l'exploitation des ressources ou l'élimination des déchets et des émissions de gaz à effet de serre
En 15 ans, la part qui revient aux agriculteurs s'est effondrée, et l'essentiel de ce que nous payons rétribue toujours et avant tout les grandes surfaces, les importations et les industriels.
Depuis le début de l'ère industrielle, la température moyenne sur Terre a augmenté d'un peu plus de 1°C.
Sans les engrais azotés synthétisés industriellement et leur capacité à accroître le rendement des cultures sur des terres limitées, la production alimentaire n'aurait jamais pu répondre à la demande de plus de 4 milliards d'êtres humains après 1970, sans parler des besoins de 7 milliards aujourd'hui ou des 11 milliards attendus en 2100.
Le temps climatique est profondément différent du temps de l'année actionnariale. Je crois beaucoup à la capacité potentiellement des actionnaires d'influer le cours de leur entreprise.
Le pétrole a permis de développer l'industrie basée sur le charbon, avant de servir de combustible pour les moteurs.
Les énergies fossiles sont le charbon, le pétrole et le gaz. Elles sont utilisées principalement dans les bâtiments, le transport et dans l'industrie. Elles émettent du CO2 lors de la combustion.
L'Industrie correspond au processus de transformation de ressources en produits consommables ou utilisables par l'Homme.
Les industries durant leur production, ou via l'extraction de ressources minières ou fossiles, sont responsables de :
- pollutions
- destruction des habitats
- surexploitation des ressources naturelles.
La "technique" fait partie de "l'humanité". Gilbert Simondon a largement traité le sujet, essayant de réconcilier "culture" et "technique" en expliquant que ce n'est pas la "technique" en elle-même qui "déshumanise", mais la façon dont on crée des objets et des dispositifs techniques. Par exemple, l'aliénation d'ouvriers à des machines n'est pas liée à la machine elle-même, mais au fait que l'on dissimule son mode de fonctionnement à l'ouvrier, et que l'on conçoit la machine avec cette idée.
Le problème est que la société de consommation s'est muée en société de gaspillage, et c'est à ce niveau-là qu'il faut agir.
Le pétrole et le gaz servent à faire fonctionner les machines qui fabriquent tous les objets qui t'entourent... Mais ils servent aussi de matière première pour la chimie organique.
Le consommateur n°1 de sable est l’industrie de construction, suivie de l’industrie pétrolière. L’épuisement des ressources en sable crée un recul des côtes et laisse les eaux salées s’infiltrer dans les nappes phréatiques ce qui rend les terres arables impropres à l’agriculture. On observe aussi des bouleversements de la faune et un affaiblissement des infrastructures aux alentours.
Les producteurs de pétrole n'arrivent plus à fournir autant que l'industrie et les transports le demandent.
Impossible : ni les fermes verticales, ni la viande in vitro, ni les insectes ne répondront aux besoins alimentaires des humains dans les années qui viennent.
Les entreprises ne sont plus vraiment dirigées par leurs dirigeants qui pourraient encore envisager des stratégies de long terme et être soucieux de la pérennité de l'entreprise mais les entreprises pour beaucoup sont dirigées par leurs actionnaires qui vont demander des retours sur investissement à court terme, et quand vous allez investir pour le cilmat, vous n'allez pas pouvoir avoir des retours à court terme.
Le modèle agro-industriel contribue par ailleurs à l’augmenter : sélection de bactéries résistantes aux antibiotiques, concentration et homogénéité génétique des animaux d’élevage favorisant la multiplication et la diversification des pathogènes ainsi que leur transmission à l’être humain, destruction des habitats naturels augmentant les probabilités de transmission d’agents infectieux entre faune sauvage et êtres humains.
- Côté fabricant, développer du matériel robuste, modulaire, facilement réparable, avec des pièces détachées disponibles à prix accessible, et avec une empreinte réduite sur toute la chaîne de fabrication
- Côté utilisateur, privilégier du matériel avec un haut niveau de durabilité et de réparabilité, pour qu’il vive longtemps et pour faire pression sur les fabricants
Les AUT (Aliments ultra-transformés) n'ont plus grand chose à voir avec les matières premières dont ils sont issus : l'aliment d'origine a subi d'intenses transformations par des procédés industriels et ils contiennent souvent des additifs et/ou ingrédients qu'on ne retrouve pas à la maison.
Dans l'industrie, l'électrification et les flux de matériaux circulaires contribuent à réduire les pressions environnementales et à accroître l'activité économique et l'emploi. Toutefois, certaines options industrielles pourraient imposer des coûts élevés (fiabilité moyenne).