C'est tout un édifice mental qui s’effondre quand ce qu'on croit savoir, tombe. Et si on est trop brutal dans la manière de le présenter à quelqu'un qui n'en a jamais entendu parler, c'est le rejet, tout simplement.
Le défi d'aujourd'hui selon moi, le premier défi, c'est d'arriver à faire admettre aux agriculteurs, au plus grand nombre, que c'est possible, et que c'est souhaitable. Et c'est pas simple.
Dans le monde, un poisson sur deux consommés provient de la pêche et l'autre provient de l'élevage.
Le 4 pour mille (augmentation du taux de carbone dans les sols) a été dépassé en 2012 en Suisse. L'objectif de 10 pour mille est atteignable.
La valeur moyenne récolté sur 6 ans dans notre mini forêt-jardin de 220m2 est de 4522€ par an : 3635€ pour la strate herbacée, 778€ pour les petits fruits, et 109€ pour les fruits.
S'engager en faveur d'une agriculture et d'une alimentation plus durables et plus souveraines, c'est aussi l'affaire de chacun de nous, les consommateurs. Acheter au producteur en direct en végétalisant sa nourriture réduit le nombre d'intermédiaires, et donc les prix. Produire une partie de sa nourriture en ville, dans des jardins partagés, permet d'accéder à des produits frais et bio...
La déforestation mondiale est liée à 80% à l’agriculture.
Avant de se lancer dans une création, à fortiori dans un projet cocréé avec la nature, il me semble essentiel de prendre le temps de descendre au fond de soi.
En 2015, l'empreinte écologique des Français était de 4,8 hectares globaux (gha), soit le double de notre bio-capacité (2,4 gha), et les émissions de gaz à effet de serre étaient égales à 3,4 fois le seuil qui permettait de tenir une trajectoire sérieuse d'atténuation du réchauffement climatique.
Les progrès agricoles, suivis des innovations technologiques et médicales, ont fait chuter la mortalité infantile, amélioré la santé publique et augmenté l'espérance de vie. C'est ainsi que, depuis les années 1650, la population mondiale a été multipliée par 16, ce qui a nettement amplifié l'impact de l'homme sur l'environnement.
La nécessité de devenir propriétaire des moyens de production constitue un obstacle majeur à l’installation de nouveaux agriculteurs.
En France, le transport des aliments pour animaux (en majorité des tourteaux de soja) pèse pour 1/3 du trafic total. Celui des fruits et des légumes, qui circulent beaucoup, en représente 1/4.
Le poisson d'aquaculture est nourri avec des farines végétales et animales et recourt aux antibiotiques.
Le poisson bio est forcément un poisson d'aquaculture.
La surface cultivable par personne est passée de 1,6 hectare en 1960 à 0,6 hectare actuellement.
Au-dessus de 1.5 degré de réchauffement, les conséquences des aléas climatiques augmenteront les risques de pertes de production agricole et de maïs, dans les plus grandes régions de production, et ce risque augmente encore avec un réchauffement plus important.
Notre système alimentaire, en France, pour qu'il fonctionne, il lui faut en permanence des intrants chimiques, des semences, du pétrole, des subventions de la PAC, de la main d'oeuvre étrangère bon marché très spécialisée.
Tous les ans, 20% des aliments vendus dans le monde sont gaspillés. Cela représente 931 millions de tonnes de nourriture en 2019, ont mesurés les Nations Unies.
77% de la surface agricole est destinée au bétail et à son alimentation, assurant 37% des apports en protéines au niveau mondial.
Des pertes ponctuelles de production agricole et d'accès à la nourriture a provoqué la malnutrition dans de nombreuses communautés (fiabilité forte), particulièrement chez les Indigènes, les micro-producteurs, et les ménages à faible revenu. Dans ce cas, les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes sont les plus touchées.
L’homogénéité des agrosystèmes contribue au déclin de la biodiversité et entretient la dépendance aux pesticides et aux engrais pour maîtriser les bioagresseurs et renouveler la fertilité des sols.
40% des poires, des pêches et des nectarines viennent d'ailleurs, ainsi que les deux tiers du raisin de table. Près de la moitié de nos tomates, de nos concombres et de nos courgettes viennent de l'étranger, notamment l'hiver.
Au début du XIXème siècle, Albrecht Thaer avait posé tous les prémices de l'agriculture durable dans son traité "Théorie de l'Humus", qui montre que la fertilité dépend du bilan humique du sol.
Les dommages économiques du changement climatique ont été observés dans les secteurs les plus exposés, et qui dépendent fortement d'un territoire donné, comme en l'agriculture, la foresterie, la pêche, l'énergie, et le tourisme (fiabilité forte), ou dépendant d'un travail et d'une main d'oeuvre en extérieur.
C'est pas la peine de compter sur les primes. On ne sait pas ce que la prime qui vient de la ville va nous réserver. Donc il faut être autonome. Et pour être autonome, il faut aller sur le marché. Et pour être sur le marché, il faut une gamme agro-écologique.
En 15 ans, la part qui revient aux agriculteurs s'est effondrée, et l'essentiel de ce que nous payons rétribue toujours et avant tout les grandes surfaces, les importations et les industriels.
Le modèle que propose les plantes, c'est un monde infini dans un globe fini. Je produis, je consomme, je recycle. Vous avez là le premier modèle circulaire : 0,04% de C02 dans l'air génère toute la vie sur terre. L'énergie solaire et ce CO2 produisent la bio-masse (carbone) par photosynthèse. Puis cette matière organique est recyclée par les communautés biologiques du sol, qui donne de la nourriture à la plante. Le cycle reprend.
Avec les théorie économiques du néo-libéralisme, on va développer l'Amérique du sud sur un pôle agricole, à bloc. Et là la forêt elle a plus sa place. Et on vous dit : vous avez bien coupé les vôtres.
L'extraction minière consomme énormément d'eau douce.
Pour les nombreux gisements situés dans des zones soumises à un stress hydrique, ces besoins en eau douce entrent en concurrence avec les besoins agricoles et les besoins quotidiens des populations locales.
Un des principaux arguments des tenants des fermes urbaines est qu'on va manquer de surfaces cultivables pour nourrir les humains. C'est vrai.... mais comme l'élevage consomme 80% des terres agricoles, on pourrait commencer par lui demander de céder de la place.
Le travail du sol a des conséquences sur la production de bio-masse. La biomasse du couvert arrivé au moment du gel sera de 1 à 2 tonne par hectare dans le cas d'un labour, alors que si le couvert est implanté en semis-direct, au cul de la moissonneuse, il y aura une production de biomasse de 5 à 10 tonnes par hectare.
L'usage actuel et l'artificialisation des sols, tout comme l'utilisation non-durable des ressources, la déforestation, la perte de biodiversité, la pollution, et leurs interactions, affectent la capacité des écosystèmes, des sociétés, des communautés et des individus à s'adapter au changement climatique.
La France importe 5,4 millions de tonnes de soja en grains par an. Le tiers vient du Brésil, et 20 % du Paraguay. Environ 55 % des tourteaux, qui complètent l'alimentation des animaux d'élevage, sont importés du Brésil, contribuant à la déforestation amazonienne et aux désastres environnementaux et humains liés au développement des grandes cultures intensives, qui chassent les petits paysans et les communautés indigènes.
Localement, la disparition de la biodiversité ou les pollutions peuvent avoir un impact sur la disponibilité de l'eau. Cela peut conduire à des mouvements de population, une baisse des rendemets agricoles ou être source de conflits.
Les services rendus par les forêts jardinées sont nombreux :
-elles stockent du carbone et créent du sol,
-elles contribuent à stabiliser le climat,
elles engendrent un micro-climat bénéfique, en leur sein et autour d'elles, ce qui peut contribuer au succès d'autres formes d'agriculture,
-elles constituent des abris pour la biodiversité,
-elles sont des milieux résilients qui, une fois implantés, peuvent se passer d'irrigation, de travail du sol, et même d'intrants si la matière organique est bien gérée,
-elles peuvent produire une vaste gamme d'aliments biologiques de haute qualité, au bénéfices des communautés locales,
-elles produisent des connaissances,
-elles sont vectrices de lien social,
-elles peuvent créer des emplois locaux,
-elles embellissent leur environnement,
-elles continueront à prduire, même en cas d'effondrement.
L'industrie, l'agriculture et le tourisme ont entraîné une standardisation des produits et des modes de vie à l'échelle mondiale, qui ont un fort impact sur la biodiversité.
Ce phénomène intensifie les pressions sur la biodiversité et augmente les risques de transmissions de pathogènes.
Il existe deux manières complémentaires de réduire l'empoisonnement massif des rivières par l'agriculture moderne :
-diminuer drastiquement l'emploi de ces produits par des décisions politiques nationales et européennes assorties d'aides à la reconversion à l'agriculture biologique,
-laisse les arbres faire leur travail.
La production de viande et de produits laitiers consomme beaucoup d'eau et d'espace. L'élevage génère également des émissions de gaz à effet de serre. La réduction de la demande en viande et en produits laitiers aura donc un impact notable sur le climat
La grande distribution est tellement puissante qu'elle impose aux agriculteurs, ce qu'ils doivent produire, quand, et comment, pour alimenter les circuits de l'agroalimentaire.
99% des 30M de lapins sont élevés en batterie de cages.
En France, 40% des antibiotiques sont destinés à la santé animale.
L'antiobiorésistance est favorisée par l'utilisation importante et répétée d'antibiotiques en santé humaine et animale devenant un enjeu prioritaire au niveau mondial.
Les réservoirs d'eau douce sont régulés par la biodiversité : certains écosystèmes, végétaux et bactéries influent sur la circulation, le stockage et la qualité de l'eau douce disponible.
Près de 75% des ressources mondiales disponibles en eau douce sont destinées à l'agriculture ou à l'élevage.
L’élevage représente 15% des émission de GES mondiales, dont ⅔ uniquement pour les bovins.
Les engrais chimiques de synthèse (engrais azotés, engrais phosphatés) sont utilisées pour apporter des nutriments, afin d'augmenter le rendement des cultures.
Les pesticides sont utilisés pour l'éradication des parasites des cultures.
Il serait tellement plus cohérent, d'un point de vue écologique, de se nourrir à partir d'un système agroforestier plutôt qu'avec des plantes annuelles, dont la plupart de nos légumes font partie.
La lutte contre le changement climatique passe par une croissance économique qui œuvre avec et non contre l'environnement. Les nouvelles technologiques vertes peuvent nous permettre de faire davantage avec moins, qu'il s'agisse d'énergies de substitution, d'économies d'énergie ou de modes de transport ou d'exploitation agricole et forestière plus respectueux de l'environnement.
En Amérique du Sud, on déforeste principalement pour faire de l’élevage extensif via des pâturages.
Nous allons chercher à renaturer, complexifier nos milieux cultivés, pour qu'ils deviennent des agrosystèmes fonctionnant, autant que faire se peut, de manière largement autonome et pérenne.
Sur les 6 premières années d'étude de la vie de notre mini jardin-forêt, 3 ont été marqué par des gels tardifs, qui ont détruit la quasi-totalité de la production de fruits et de petits fruits.
La part des agriculteurs dans la population active est passée de 33% en 1944 à 1,5% en 2019.
La production agricole peut être affectée par la température, les sécheresses, les évènements extrêmes, les inondations et les submersions (ex : delta du Nil).
Dérèglement climatique et pollutions sont des causes majeures de perte de biodiversité, elle-même essentielle à l'agriculture et à la vie humaine.
Pour approfondir le sujet, nous vous conseillons l'atelier "La Fresque de la Biodiversité".
A niveau mondial, la baisse de fertilité et celle des rendemets agricoles due à la baisse de biodiversité des sols nous coûtent aujourd'hui 40 milliards de dollars par an, et ce chiffre va aller en s'aggravant rapidement. Une étude publiée en février 2018 par la Commission européenne évaluait à 1,25 milliard d'euros par an le coût de l'érosion des sols pour les agriculteurs européens. Cette érosion touche plus de 12 millions d'hectares de terres, soit 7,2 % des terres agricoles européennes.
D’un côté, l’insécurité alimentaire modérée ou grave touche 2,4 milliards de personnes dans le monde en 2020, dont 770 millions souffrant de sous-alimentation. De l’autre côté, deux milliards d’adultes sont en surpoids, dont 650 millions en situation d’obésité. Prise dans son ensemble, près de la moitié de l’humanité souffre d’une forme ou d’une autre de malnutrition.
Impossible : ni les fermes verticales, ni la viande in vitro, ni les insectes ne répondront aux besoins alimentaires des humains dans les années qui viennent.
La plus grande part du potentiel économique de l'AFOLU [4,2-7,4 GtCO2-eq/an] provient de la conservation, de l'amélioration de la gestion et de la restauration des forêts et d'autres écosystèmes (zones humides côtières, tourbières, savanes et prairies), la réduction de la déforestation dans les régions tropicales présentant l'atténuation totale la plus élevée.
Le système agro-alimentaire français est un sablier : 436 000 exploitations agricoles pour 300 entreprises agroalimentaires qui concentrent 85% du marché, pour 6 centrales d'achat qui concentrent 92% du marché des 67 millions de consommateurs.
Les pesticides augmentent les rendements agricoles à court terme. À long terme, en revanche, les terres ayant subi des traitements pesticides voient leurs rendements agricoles chuter.
Les pratiques et les principes d'agro-écologie, la gestion écosystémique de la pêche et de l'aquaculture, et d'autres approches basées sur des processus naturels soutiennent la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et le bien-être, le niveau de vie et la biodiversité, le développement durable et les écosystèmes (fiabilité forte). Ces services inclus la lutte contre les parasites, la pollinisation, l'atténuation des températures extrêmes, et la séquestration et le stockage de carbone.
Entre 2000 et 2020 les importations globales de produits agricoles et alimentaires sont passées de 20,9 milliards d'euros à 42,2 milliards d'euros.
L'industrie agroalimentaire s'approvisionne principalement de l'agriculture conventionnelle et alimente les grandes surface.
Tout comme les grandes surfaces, elle exerce une forte pression économique sur les différents acteurs en amont et en aval.
Plus généralement, la complexité technologique et l’absence de souveraineté en la matière – il n’y a par exemple plus aucune entreprise française fabriquant des tracteurs – constituent un facteur de risque face aux dérèglements globaux.
Les options de captation du carbone et de réduction des émissions de GES de l'AFOLU présentent à la fois des avantages et des risques en termes de biodiversité et de conservation des écosystèmes, de sécurité alimentaire et hydrique, d'approvisionnement en bois, de moyens de subsistance et de droits fonciers et d'utilisation des terres des peuples autochtones, des communautés locales et des petits propriétaires.
Plus d'un tiers de la surface terrestre est destinée à l'agriculture ou à l'élevage.
Certaines pratiques agricoles ont pour conséquences :
- changement d'usage des sols
- pollutions
- homogénéisation des cultures
Par pression environnementales, j'entends l'ensemble des conséquences que les activités humaines ont sur la nature, que ce soit à travers l'utilisation des ressources (les matériaux, l'énergie, l'eau et les sols) ou ses conséquences sur l'environnement (dérèglement climatique, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution de l'air, de l'eau, du sol, pollution lumineuse et pollution sonore, etc.).
Les émissions du secteur de l’agriculture ont diminué de 1,9 % en 2020 (dernière année disponible), pour atteindre 81 Mt éqCO2, confirmant leur tendance à la baisse depuis au moins 2018. Les émissions de l’agriculture contribuent à hauteur de 19 % des émissions nationales. Cette baisse s’explique principalement par une poursuite de la diminution de la taille du cheptel bovin et par une diminution de l’azote minéral épandu, en lien avec des conditions météorologiques défavorables aux cultures en 2020. Les émissions provenant des engins, moteurs et chaudières, ont augmenté de 5 % en 2020, contrairement à leur tendance à la baisse sur la période 2009-2019.
23% des terres ont connu une diminution de leur productivité en raison de la dégradation des sols.
Environ 11% des terres de la planète sont cultivées, 25% sont utilisées pour les pâturages et le bétail, et 1 à 3% sont occupés par des infrastructures urbaines ou autres.
Le système agricole industriel dégrade les écosystèmes et, en détruisant les habitats de centaines de milliers d’espèces, se trouve être la première cause de l’effondrement de la biodiversité observée à l’échelle mondiale comme nationale.
Les famines peuvent être occasionnées par la baisse des rendements agricoles et la réduction de la biodiversité marine.
Les famines sont donc notamment causées par la baisse des rendements agricoles et la perte de la biodiversité marine.
Environ 11% de la population mondiale est déjà en situation de sous-alimentation.
Plusieurs éléments peuvent expliquer l'importation de fruits et légumes : concurrence des prix, produits exotiques, saisonnalité, production trop faible...
Il est désormais largement admis que les premières émissions de méthane dues à la production de riz sont à l'origine d'une augmentation substantielle des concentrations de méthane dans l'atmosphère environ 5000 ans avant aujourd'hui.
Sans transformation à la hauteur de ces enjeux, le système alimentaire contemporain compromet l’habitabilité de la planète pour des millions d’espèces, dont la nôtre. Le système alimentaire se trouve par ailleurs en première ligne face aux dérèglements écologiques globaux, ce qui risque à court ou moyen terme de remettre en cause la sécurité alimentaire de la population dans de nombreuses régions du monde, et ce jusque dans les pays industrialisés.
On sait aujourd'hui que la pollution n'est pas liée à la fertilisation. C'est le travail du sol qui est le facteur qui pollue en agriculture. Et il n'y a pas d'autre cause.
L’accroissement de CO2 dans l’atmosphère fera diminuer les qualités nutritionnelles de certaines céréales et légumineuses.
20% des terres pâturées mondiales sont suffisamment fertiles pour être cultivées.
L'agriculture occupe à peu près la moitié des zones habitables de la planète et représente à elle seule 70% des prélèvements d'eau douce. Malgré cette augmentation de la production alimentaire, la pauvreté, le gaspillage, les conflits et les inégalités condamnent chaque année des millions de personnes à souffrir de la faim et de malnutrition.
L'élevage représente environ 15% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre : de manière directe avec la fermentation entérique et indirecte avec la déforestation et les engrais azotés pour produire la nourriture de ces animaux.
La perte de productivité des activités agricoles et la baisse de la production vont faire augmenter les prix, réduire les revenus des ménages, et conduire à des risques de malnutrition et de mortalité climatique, avec un très faible niveau d'adaptation, particulièrement dans les régions tropicales (fiabilité forte).
Le changement climatique redistribue le stock de poissons dans les mers, et augmente les risques de conflits transfrontaliers entre pêcheurs, et remet en cause une distribution équitable des services de d'approvisionnement puisque les stocks se déplacent des basses latitudes aux plus hautes latitudes, et ainsi augmentent le besoin de gestion et de coopération transfrontalière.
Dans les villes, le changement climatique a impacté la santé des êtres humains, leurs moyens de subsistance, et leurs principales infrastructures.
Selon la FAO, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a estimé que la poursuite de pratiques non durables en matière d'utilisation des terres cultivables entraîne, au niveau mondial, une perte de productivité de 0,2%/an en moyenne.
La transition agroécologique crée de fait des « actifs échoués », c’est-à-dire des actifs dont la valeur chute en raison des nouvelles pratiques et normes. C’est le cas par exemple des bâtiments d’élevage hors-sol, des serres chauffées, du matériel agricole très spécialisé (robot de traite, arracheuse à betteraves) ou des sites industriels où se concentre la majeure partie des activités agroalimentaires. La transformation des systèmes de production passe donc par la mise au point de mécanismes de compensation de ces pertes.
L'irrigation, c'est l'illusion que ça va aller mieux. L'idée de l'agriculture du vivant, c'est de remettre les arbres en agriculture.
À chaque incrément supplémentaire du réchauffement climatique, les changements extrêmes s’amplifieront. Par exemple, chaque 0,5 °C supplémentaire entraînerait une augmentation clairement perceptible de l’intensité et de la fréquence des chaleurs extrêmes, y compris les vagues de chaleur (très probable) et les fortes précipitations (fiabilité forte), ainsi que les sécheresses agricoles et écologiques dans certaines régions (fiabilité forte).
Les méthodes de captation telles que la séquestration du carbone dans le sol et le biochar peuvent améliorer la qualité du sol et la capacité de production alimentaire. La restauration des écosystèmes et la reforestation séquestrent le carbone dans les plantes et le sol, et peuvent améliorer la biodiversité et fournir une biomasse supplémentaire, mais peuvent déplacer la production alimentaire et les moyens de subsistance, ce qui nécessite des approches intégrées de la planification de l'utilisation des terres, pour atteindre des objectifs multiples, y compris la sécurité alimentaire.
Dans la nature, les plantes annuelles sont une exception : les plantes vivaces, ou pérennes, représentent 99% des végétaux sauvages. Nous chercherons donc comment redonner progressivement davantage de place aux cultures pérennes dans nos jardins.
à la Ferme de Cagnolle, en 10 ans, 420 Tonnes de CO2 ont étées stockées sur un hectare. C'est considérable.
Pour que l'élevage intensif fonctionne en Europe, il faut qu'une surface équivalant à 7 fois celle de ce continent soit employée dans d'autres pays à produire l'alimentation que réclament les animaux élevés selon ce mode industriel ; c'est ce qu'on appelle des "cultures en coulisses".
L’alimentation est la source d’environ 2,5 t CO₂e par personne et par an. L’empreinte d’un produit alimentaire est constituée des émissions issues de l’agriculture (fermentation entérique, engrais, traitements, machines, perte de matière organique des sols), ainsi que des émissions provenant des usines agroalimentaires, des transports, du commerce, du stockage, etc.
Le système alimentaire global est la première activité humaine responsable du changement climatique : il génère un tiers des émissions anthropiques mondiales de gaz à effet de serre, et correspond en France à 24 % de notre empreinte carbone totale. Cette empreinte se répartit à raison de deux tiers pour la production agricole et la fabrication d’intrants, et un tiers pour les activités de l’aval (transformation, distribution, consommation)
Alors que l'agriculture est, normalement, l'utilisation gratuite de l'énergie solaire par la plante, celle-ci ne représente plus que 10% de l'énergie nécessaire aux plantes cultivées.
Très peu de travaux scientifiques en agronomie justifient la pratique du labour. La seule source philosophico-idéologique est le rapport de M. C. Vaillant, en 1875, "Des labours profonds, de leur utilité et des instruments propres à les exécuter", qui dit que le sol vierge et le sous-sol est mauvais, et recommandent un labour à 70cm, en mettant les marques de charrues. C'est la thèse de la domination de l'homme sur la nature.
La matière organique (MO) est composée de carbone organique à environ 60% (MO = Corg*1,725), et peut être converti en CO2 avec un facteur 3,66 environ.
L'expansion agricole est la première cause de la disparition des forêts avec environ 80% de la déforestation.
Les cultures de légumineuses, qui fixent l’azote atmosphérique, permettent de réduire l’utilisation d’engrais minéraux. Elles font l’objet de financements renforcés à hauteur de 250 M € sur la période 2020-2027, principalement fléchés vers l’augmentation des surfaces cultivées et l’adaptation des filières de stockage et de transformation. Le développement des cultures de protéagineux sur le sol français vise également à réduire l’empreinte carbone liée à leur importation, qui peut être responsable de la déforestation dans certains pays producteurs.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, 4,2 millions de kilomètres carrés de forêt - soit 6,5 fois la superficie de la France - ont disparu depuis 1990.
L'adaptation au changement climatique peut générer des effets bénéfiques additionnels comme augmenter la productivité agricole, la création d'innovation, la santé et le bien-être, la sécurité alimentaire, le niveau de vie, la conservation de la biodiversité et également réduire les risques et les dégâts.
C'est au cours des années 1970 que les premières rivières ont atteints le triste seuil de 1 milligramme de nitrate/litre.
Sur les 100 premières aires urbaines françaises, 98% de l’alimentation est composée de produits agricoles “importés” alors que 97% des produits agricoles locaux sont “exportés”.
Découragés, ne pouvant plus vivre de ce qu'ils produisent, les paysans cessent de travailler la terre ; cela réduit l'offre alimentaire locale, qui devient insuffisante par rapport aux besoins. Apparaît alors un paradoxe majeur : les petits producteurs satisfont 70 % des besoins en nourriture dans le monde, mais ils figurent parmi les populations en déficit alimentaire.
Lors des épisodes de sécheresse marqués de 1976 et 2003, les rendements des principales cultures ont en moyenne chuté de 20 à 30 % en France. Les épisodes intenses de sécheresse en Europe pourraient être dix fois plus fréquents et 70 % plus longs d’ici 2060.
La production agricole mondiale est en théorie largement suffisante pour nourrir correctement l’ensemble de l’humanité. Dans les faits, elle est cependant inaccessible aux populations les plus pauvres, dont une partie de la paysannerie elle-même. L’Inde, par exemple, est à la fois le premier exportateur mondial de riz et le pays où le plus d’humains souffrent de la faim.
Voici la partie de la ferme baptisée "paysage de résilience" : 3,5 hectares sur lesquels nous avons planté environ 5000 arbres et buissons, sous forme de haies fruitières, de haies fourragères, de corridors de biodiversité, de prés-vergers, de vergers-maraîchers, de jardin de bois, de trognes, et bien sûr de forêt jardinée. Un jour peut-être, l'ensemble formera une forêt comestible ?
Le CO2 n'est pas le seul Gaz à Effet de Serre. Il y a aussi le méthane (CH4), et le protoxyde d'azote (N2O) (qui viennent en très grande partie de l'agriculture), ainsi que quelques autres.
95% des 25M de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments.
Les processus par lesquels le CO2 est éliminé de l'atmosphère sont classés comme biologiques, géochimiques ou chimiques. Le boisement, le reboisement, l'amélioration de la gestion forestière, l'agroforesterie et le piégeage du carbone dans le sol sont actuellement les seules méthodes de réduction des émissions de carbone largement pratiquées (fiabilité forte).
Le consommateur n°1 de sable est l’industrie de construction, suivie de l’industrie pétrolière. L’épuisement des ressources en sable crée un recul des côtes et laisse les eaux salées s’infiltrer dans les nappes phréatiques ce qui rend les terres arables impropres à l’agriculture. On observe aussi des bouleversements de la faune et un affaiblissement des infrastructures aux alentours.
Presque 75 % de la nourriture mondiale proviennent de 12 plantes et 5 espèces animales. Cela constitue une menace non seulement pour l'environnement, mais aussi pour notre sécurité alimentaire.
Si les émissions de gaz à effet de serre (GES) maintiennent leur trajectoire, le GIEC estime que la production de maïs devrait chuter de 1/5 à 1/3 d’ici la fin du siècle.
On estime qu’environ trois quarts des espèces de plantes cultivées – représentant plus du tiers de la production agricole mondiale – dépendent des insectes pour leur pollinisation.
Les fraises cultivées sous serre hors saison génèrent 3,41 kg d'eqCO2 par kilo. Les fraises produites en plein air en émettent 0,772 : CINQ FOIS MOINS.
Bien que la production agricole dans son ensemble ait augmentée, cette augmentation est diminuée par le changement climatique de ces 50 dernières années (fiabilité moyenne). Les impacts négatifs se situent surtout proche de l'équateur et à des latitudes basses, alors que des impacts positifs ont lieu dans certaines régions de hautes latitudes.
En extrapolant l'étude menée au Bec Hellouin, on pourrait estimer qu'une mini forêt-jardin de 500m2 plantés produira un chiffre d'affaires de 10 000€ et nécessitera un temps de travail dans la forêt de 183h (un mois de travail réparti sur l'année, ne pas oublier d'ajouter le temps de travail dédié aux tâches connexes).
Au-delà de l'abondance ou non de vers de terre, on a longtemps méconnu l'importance de la biodiversité des sols. Et pourtant, ça grouille sous nos pieds ! Longtemps, l'agriculture a jugé cette diversité gênante et a multiplié les désinfections de sols ou même les cultures hors sol, or on est en train de découvrir que les micro-organismes du sol sont des alliés et non des gêneurs, car le microbiote des sols contribue directement à la productivité végétale.
Le rapport du GIEC "changement climatique et terre" suggère qu'à partir de 3°C de réchauffement, l'insécurité alimentaire devient généralisée sur la planète.
En France, un quart des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté, 26 000 foyers agricoles sont au RSA et de nombreux paysans recourent à l'aide alimentaire...
Le système alimentaire est la première cause de perturbation des cycles de l’azote et du phosphore, deux éléments essentiels aux cultures végétales. Ils se concentrent dans les zones d’élevage intensif et génèrent des pollutions majeures lorsqu’ils sont dispersés en grandes quantités dans les cours d’eau (déclin des espèces d’eau douce sensibles, zones mortes côtières, marées vertes).
Si vous faites du 4 pour mille d'augmentation de carbone dans les sols, cela représente 13% d'augmentation de la teneur en matière organique, alors que le besoin des sols est d'augmenter de 70%.
Les limites planétaires liées à la biodiversité, au cycle de l’azote et du phosphore (engrais agricole), à l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère (plastiques) et à la dégradation des sols, sont décrites par le Stockholm Resilience Centre comme plus nettement dépassées que celle liée au changement climatique.
Il y a 70 ans, les agriculteurs recevaient entre 45% et 60% de ce que les consommateurs dépensaient pour leur nourriture. En 2002, ils ne touchaient que 18% en France, 7% au Royaume-Uni, et même 3,5% aux Etats-Unis.
Les émissions annuelles de GES issues des énergies fossiles équivalent à 4 pour mille de la teneur en matière organique du premier mètre de sol.
De multiples changements dans le système climatiques s’intensifient, en relation directe avec l’augmentation du réchauffement de la planète. On peut notamment mentionner l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des chaleurs extrêmes, les vagues de chaleur marine, les fortes précipitations, les sécheresses agricoles et écologiques dans certaines régions, la proportion de cyclones tropicaux intenses, ainsi que la réduction de la banquise arctique, du manteau neigeux et du pergélisol.
La gestion des déchets en France représente 3,9% des émissions de GES (hors UTCATF, Utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie).
Le changement climatique a ralenti d'environ 21% la croissance de la production agricole mondiale depuis 1961 (impact plus fort dans les régions chaudes).
Au niveau mondial, l’expansion des terres agricoles est responsable de 80 % de la déforestation, les forêts tropicales étant les premières concernées. Avec elles sont détruits des écosystèmes ayant les plus hauts niveaux de biodiversité de la planète.
36% des 47.3M poules pondeuses sont élevées en batterie de cages pour obtenir un total de 14.5 Miliards d'oeufs produits.
Les aliments transformés induisent une augmentation de la consommation d'énergie et du nombre d'emballages. Les tomates en boîte génèrent ainsi 1,4 kg d'équivalent CO2 par kilo, contre 0,3 kg d'eqCO2 pour des tomates fraîches (en saison) cultivées en France.
L'agriculture productiviste est la plus généralisée et requiert machines, investissements importants et intrants (engrais, pesticides, eau, énergie, etc).
Si à court terme elle a permis d'augmenter la production, sur le long terme elle peut entraîner une baisse des rendements.
Chaque augmentation d'un degré Celsius de la température moyenne dans le monde réduit les rendements d’environ : 6% pour le blé / 3,2% pour le riz / 7,4% pour le maïs.
En France, le transport des aliments pour les animaux (en majorité des tourteaux de soja) pèse pour un tiers du trafic total et pour 19% des émissions de CO2. Les fruits et les légumes représentent un quart du trafic total et 31% des émissions; c'est la catégorie la plus importante en termes d'émissions liées au transport. Nos tomates et nos fraises voyagent beaucoup !
En quelques décennies, les gains de productivité de l'agriculture ont été multipliés parfois jusqu'à 1000, une hausse sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
L'étape du design de la forêt-jardin est la seule qui soit un peu complexe, car ensuite la gestion de la forêt ne présente pas de grandes difficultés.
L'alimentation c'est 25% de l'empreinte carbone des Français.
La France ne produit que 59% des fruits qu'elle consomme. Nos aliments parcourent en moyenne 3350 kilomètres entre leur lieu de production et leur lieu de consommation, et bon nombre d'entre eux entrent dans des préparations alimentaires hautement transformées.
68 millions de consommateurs, 6 enseignes de distribution se partagent 92% du marché français, 353 entreprises de l’agroalimentaire se partagent 60% du marché français et 460 000 agriculteurs.ices.
La production d'une calorie de viande de boeuf nécessite environ 11 calories végétales. Et la production d'un kg de boeuf est responsable de l'émission de 35 kg de CO2eq (l'équivalent de 180 km en voiture).
Les changements climatiques locaux, comme le décalage du début du printemps ou la modification du régime pluviométrique, peuvent altérer la capacité d'une région à produire ses propres denrées et la contraindre à importer sa nourriture.
La déforestation consiste à couper ou brûler des arbres au-delà de la capacité de renouvellement de la forêt. Elle est causée à 80% par l'agriculture.
L'agro-écologie est l'utilisation intégrée des ressources et des mécanismes de la nature pour mieux produire. Elle allie les dimensions écologique, économique et sociale et vise à mieux tirer parti des interactions entre végétaux, animaux, humains et environnement.
L'élimination et le stockage du CO2 par la gestion de la végétation et des sols peuvent être inversés par des perturbations humaines ou naturelles ; ils sont également sensibles aux effets du changement climatique.
Notre système alimentaire doit être repensé en profondeur pour mettre en place l'agriculture durable de demain qui permettra de remplir nos assiettes sans continuer à détruire la planète. Ce sujet appelle un débat collectif et l'engagement de tous, pour faire de l'alimentation un bien commun.
À l’échelle mondiale comme nationale, le système alimentaire est le premier consommateur d’eau douce, qu’il s’agisse de prélèvements dans les eaux de surface (lacs et rivières) ou du puisement dans les aquifères souterrains (nappes phréatiques).
Le CO2 est le premier gaz à effet de serre anthropique (c'est-à-dire émis par l'homme). Les émissions de CO2 viennent de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation.
Si on regarde le prix de la tonne de CO2 sur le marché du carbone, et les primes aux agriculteurs qui sont en train de voir le jour, on est autour de 30€ la tonne. Quand tu stockes 70 tonnes par hectare par an, on est autour de 2100€.
Les estimations mondiales de l'utilisation contemporaine des terres varient, mais indiquent généralement que 40 à 50% de la surface terrestre libre de glace de la Terre est aujourd'hui utilisée pour l'agriculture, la foresterie et les établissements humains.
Sous la présidence d'Emmanuel Macron, le gouvernement a consacré près de trois milliards d’euros du plan de relance à la « troisième révolution agricole », placée sous le signe du triptyque : « numérique, robotique, génétique ». Si ces champs de recherche technologiques peuvent laisser espérer une nouvelle hausse de la productivité et de la compétitivité, ils ne répondent à aucun des enjeux contemporains du système alimentaire.
À l’échelle mondiale, les fermes de moins de deux hectares représentent 84 % des exploitations agricoles, assurant un revenu de subsistance à plus d’un milliard de personnes. Cependant, elles ne couvrent que 12 % de la superficie agricole totale. Inversement, seules 1 % des exploitations font plus de 50 hectares mais concernent plus de 70 % des surfaces agricoles mondiales.
Dès la Grèce et Rome, le système va basculer dans le croissant fertile. J'irrigue, je chaule, je fertilise avec du fumier, je travaille le sol, et je fais plutôt des céréales. Conclusion : je fais le désert.
La biodiversité constitue un réservoir de ressources alimentaires. Certaines de ces ressources sont exploitées par l'Homme directement (chasse, ceuillette, pêche) ou indirectement (agriculture, élevage).
Sans les engrais azotés synthétisés industriellement et leur capacité à accroître le rendement des cultures sur des terres limitées, la production alimentaire n'aurait jamais pu répondre à la demande de plus de 4 milliards d'êtres humains après 1970, sans parler des besoins de 7 milliards aujourd'hui ou des 11 milliards attendus en 2100.
La France est le premier utilisateur de produits phytosanitaires en Europe et le quatrième au monde.
La bio ne représente que 2% du chiffre d’affaires de l’agroalimentaire français.
Même si, dans certaines régions, une hausse des températures ferait augmenter les rendements, la tendance globale serait bien à la baisse et souligne la nécessité de trouver des moyens pour s'adapter au changement climatique.
Il y a en France 391 000 agriculteurs en conventionnel et 47 000 en bio.
La récolte de pommes de terre a chuté de 40% en 2019.
1 point de matière organique, c'est 10 grammes de matière organique dans un kilo de sol. Sur les 25 cm en moyenne de travail des racines, et compte tenu de la densité de sol qui est de 1.3 environ, sur 1 hectare de Terre, ce point de matière organique représente 32 tonnes de matière organique, soit environ 20 tonnes de carbone.
La consommation d'oeufs et de produits laitiers représente 17% de l'Empreinte Forêt totale d'un Français (via le soja consommé par les animaux).
Un Anthropocène antérieur pourrait reconnaître les extinctions de la mégafaune du Pléistocène supérieur, l'émergence et la diffusion de l'agriculture, l'augmentation du méthane atmosphérique due à la production de riz il y a 5000 ans, la généralisation des sols anthropiques il y a 2000 ans, la formation d'un système mondial global il y a environ 500 ans (le pic Orbis) ou le début de l'ère industrielle il y a environ 200 ans.