Une hausse sur le long terme du pH de l’océan en surface a eu lieu durant les derniers 50 millions d’années (fiabilité forte), et un pH de l’océan en surface aussi bas que durant les dernières décennies est inhabituel sur les deux derniers millions d’années. (fiabilité moyenne).
En l’état des choses, cela prendrait plusieurs siècles à un millénaire pour que la montée globale du niveau de l’eau s’inverse même largement sous le seuil d’émissions de CO2 strictement négatives (fiabilité forte).
Chaque année, l'océan absorbe de grandes quantités de CO2 atmosphérique par le biais de son immense surface et de multiples réactions chimiques et biologiques.
Sur les 40 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année, l'océan absorbe environ 25% des émissions anthropiques totales.
Le problème est que lorsque le CO2 se dissout dans les océans, cela entraîne une suite de réactions chimiques qui diminuent le pH de l'eau de mer... Augmentant ainsi l'acidité de l'eau.
L’ilot de chaleur est un effet de dôme thermique qui crée un microclimat urbain où les températures sont plus élevées. En cause ? Les matériaux de construction qui emmagasinent la chaleur, l’albédo de la ville plus important qu’en campagne, le manque d’eau et de végétation (qui d’ordinaire rafraichissent l’atmosphère du fait de la chaleur latente de l’humidité dégagée), la stagnation des masses d’air à cause du fait de la rugosité du sol en ville, les activités humaines qui dégagent de la chaleur...
Le changement climatique et son lot d'évènements extrêmes (sécheresses, incendies, inondations, submersions...) accentuent le stress hydrique et font globalement baisser les rendements agricoles.
Il faut d'urgence revoir ces accords de coopération en prenant en compte les projections climatiques sinon le risque évidemment c'est que certains pays n'essayent de s'accaparer certaines réserves en attendant que le débit des fleuves ralentisse.
La dilatation thermique a expliqué 50% de la montée du niveau des eaux pendant la période 1971-2018, pendant que la fonte des glaciers y a contribué à 22%, la calotte glaciaire à 20% et les changements dans le stockage des eaux continentales à 8%. Le taux de fonte des glaces a augmenté d’un facteur quatre entre les périodes 1992-1999 et 2010-2019. Ensemble, les calottes glaciaires et les pertes de masses des glaciers étaient les contributions dominantes à l’augmentation globale du niveau de l’eau pour la période 2006-2018 (fiabilité forte).
La production de panneaux solaires d'une capacité de 1MW nécessite presque 3000 tonnes d'eau.
La moitié du CO2 que nous émettons chaque année est absorbée par les puits de carbone :
- la végétation pour 1/4 (via la photosynthèse)
- l'océan pour 1/4
Le reste (1/2) reste dans l'atmosphère.
Quand l'eau gèle dans les crevasses rocheuses, la glace en se dilatant écarte et éparpille la roche.
Les courants de surface emportent de la chaleur de l'équateur vers les hautes latitudes, tandis que la formation d'eau profonde provient de la coulée des eaux plus froides, plus salées et donc plus denses. Ces eaux denses tapissent le fond de l'océan pour en ressortir en surface dans les Tropiques. Cette circulation, très complexe, diminue fortement la différence de température entre équateur et pôles.
La perte de biodiversité, la raréfaction des ressources hydriques, l'hyper-sophistication des chaînes d'approvisionnement et le dérèglement climatique sont autant de menaces qui rendent notre système alimentaire particulièrement vulnérable face aux menaces systémiques.
Le niveau moyen de la mer a augmenté de 0.20 [0.15 à 0.25]m entre 1901 et 2018. Le taux moyen de l’augmentation du niveau des mers était de 1.3 [0.6 – 2.1] mm par an entre 1901 et 1971, augmentant de 1.9 [0.8 – 2.9] mm par an entre 1971 et 2006, et augmentant encore ensuite de 3.7 [3.2 - 4.2] mm par an entre 2006 et 2018 (fiabilité forte). L’influence humaine était probablement le facteur principal de ces augmentations depuis au moins 1971.
Voici des exemples de maladaptation pour des ecosystèmes : lutte contre le feu dans des zones naturellement adaptées aux feux, ou encore la défense contre les inondations. Ces actions réduisent les processus naturels de résilience.
Conséquences de la déforestation en Amazonie :
- Perturbation du cycle de l'eau et augmentation des aléas climatiques.
- Augmentation des émissions de CO2 et réchauffement climatique.
- Risque sur les populations et érosion de la biodiversité.
L'augmentation massive des émissions de CO2 a créé un déséquilibre dans le bilan énergétique de la Terre, provoquant à son tour :
- Augmentation de la température.
- Acidification des océans.
- Verdissement.
L’augmentation globale des températures dans le système climatique a causé une augmentation globale et inquiétante du niveau de l’eau à travers la fonte des glaces sur terre et une dilatation thermique causée par le réchauffement des océans.
Y'a un truc qui est pas connu, c'est le problème de l'eau.
Vous avez le sol. S'il est nu, il a une charge électrique positive. Le soleil, il envoie du plus également. Et comme + et + se repoussent, l'eau migre en profondeur. Vous éloignez l'eau de la surface.
Vient la pluie : si la température du sol est supérieure à la température de l'eau a lieu l'évaporation. Déjà vous avez perdu deux fois de l'eau.
Vient le ruissellement, l'érosion, c'est le troisième problème.
Il y a un seul outil pour récupérer tout ça. Quand le sol est couvert, vous faites une charge négative. La nappe remonte, avec les racines, et les arbres, c'est encore mieux. La température du sol est alors plus basse, et l'eau s'infiltre. Et le couvert empêche le ruissellement.
Et le problème du réchauffement climatique, c'est la température et la gestion de l'eau.
Au cours des deux mille prochaines années, le niveau moyen de la mer augmentera d’environ 2 à 3 m, si le réchauffement est limité à 1,5 °C ; de 2 à 6 m s’il est limité à 2 °C et de 19 à 22 m avec un réchauffement de 5 °C.
Les particules rocheuses emporté par l'érosion existaient jadis sous la forme solide. Les particules se forment lorsque des processus naturels brisent la roche en petit morceaux. On appelle ce phénomène la météorisation.
Les pollutions locales des sols, de l’eau, de l’air peuvent avoir d'importants impacts sur la santé humaine : cancers, problèmes respiratoires, intoxications...
Les ressources en eau douce sont affectées par les changements de précipitation et la disparition des glaciers qui jouent un rôle régulateur du débit des cours d'eau.
Le réchauffement et les modifications des précipitations depuis 1990 expliquent des réductions à l'échelle continentale de rendements du blé et de l'orge et des augmentations de ceux des betteraves sucrières et du maïs.
Les populations exposées à une inondation côtière dans les 100 prochaines années va augmenter de 20% si le niveau de la mer augmente de 15 cm par rapport à son niveau de 2020. Cette exposition double avec une augmentation de 75 cm, et triple avec une augmentation du niveau de la mer de 1.4 m.
La poursuite du réchauffement climatique devrait encore intensifier le cycle planétaire de l’eau, notamment sa variabilité, les précipitations de la mousson et la sévérité des épisodes humides et secs.
Le changement climatique modifie directement l'environnement de vie des espèces via l'augmentation des températures, la modification des précipitations et l'acidification des océans.
C'est la 3ème cause directe d'érosion de la biodiversité.
La production de viande et de produits laitiers consomme beaucoup d'eau et d'espace. L'élevage génère également des émissions de gaz à effet de serre. La réduction de la demande en viande et en produits laitiers aura donc un impact notable sur le climat
La hausse de température de l’eau fait blanchir le corail. Le corail est une symbiose entre des colonies de polypes et des algues photosynthétiques, les zooxanthelles. Le blanchiment du corail, c’est quand ces algues quittent le corail (la symbiose est cassée). Si cela se prolonge, le corail meurt.
Les retraits de CO2 anthropogènes (CDR) menant aux émissions strictement négatives, pourraient faire baisser la concentration atmosphérique en CO2 et inverser l’acidification de la surface des océans. (fiabilité forte).
93% des poissons pêchés proviennent de stocks exploités à la limite ou au-delà de leur capacité de régénération.
Contrairement aux autres facteurs socio-économiques, l'influence du climat sur les conflits est évalué comme relativement faible (fiabilité forte). A des niveaux de réchauffement plus hauts, les impacts du climat et des événements extrêmes, particulièrement les sécheresses, en augmentant les vulnérabilités, augmenteront aussi violemment les conflits à l'intérieur des états.
Environ 20 à 30% de la biomasse d'un arbre se trouve sous terre, dans le système racinaire qui l'ancre au sol et puise l'eau et les nutriments dont il a besoin. Les racines stockent une grande partie du carbone atmosphérique absorbé par l'arbre.
Les retraits de CO2 anthropogènes et des émissions sont partiellement compensées par la libération de CO2 et l’absorption respectivement depuis et vers les réservoirs océaniques de carbone. (fiabilité très élevée).
Localement, la disparition de la biodiversité ou les pollutions peuvent avoir un impact sur la disponibilité de l'eau. Cela peut conduire à des mouvements de population, une baisse des rendemets agricoles ou être source de conflits.
Les risques à court terme pour la biodiversité sont modérés à élevés pour les écosystèmes forestiers (fiabilité moyenne), les algues et kelp (fiabilité forte à très forte), et élevés à très élevés pour la banquise et les écosystèmes terrestre (fiabilité forte), et les récif corallien d'eau chaude (fiabilité très forte).
3 milliards de personnes dans le monde habitent dans des zones sèches.
La perturbation du cycle de l'eau peut amener plus ou moins d'eau. Moins d'eau, c'est une sécheresse. On estime ainsi que les sécheresses pourraient se multiplier à l’avenir.
Les ressources halieutiques sont mises à mal par la surpêche, la destruction des habitats, le changement climatique et les pollutions des océans.
Or le poisson est la principale source de protéines animales pour des milliards de personnes dans le monde, et la subsistance de plus de 10% de la population mondiale dépend de la pêche de capture et de l'aquaculture.
L'évaporation qui a lieu à la surface de l'océan augmente si l'eau et l'air se réchauffent. Cela fait plus de nuages qui feront ensuite de la pluie. Mais si l'évaporation a lieu sur terre, cela assèche le sol.
L’augmentation du niveau moyen de la mer contribue à augmenter la fréquence et la sévérité des inondations costales dans les zones de faible altitude, ainsi que l’érosion côtière le long de la plupart des côtes sableuses (confiance haute).
La fonte des glaces continentales occasionne une augmentation de la quantité d’eau dans l’océan.
La vapeur d'eau est aussi un gaz à effet de serre non émis par les humains.
Au niveau des pôles, l’atmosphère est très sèche alors qu’elle est plus humide au niveau des basses latitudes (équateur). La chaleur latente est donc plus faible au niveau des pôles et ils se réchauffent plus facilement.
L'ensemble de la planète n'est pas victime de la même façon de la montée des eaux car la circulation océanique ne répartit pas homogènement la chaleur des océans, cela crée des oscillations pouvant atteindre + 5 cm d'une année à l'autre. Mais si l'on fait une moyenne au long terme, la mer monte indéniablement.
L’acidification des océans affecte la calcification des coraux, et donc la formation du corail (et la croissance récifale).
La quantité totale d'eau existant sur terre reste en permanence à peu près la même.
Une part des déchets électroniques finit en centre d’enfouissement ou en incinérateur.
On parle de "valorisation énergétique" pour l'incinération : brûler des déchets pour produire de l'énergie. Cela émet des gaz toxiques et laisse environ 300 kg de résidus solides et cendres par tonne brûlée.
Ces déchets enfouis, gaz et résidus peuvent polluer les sols, l’eau et l’air.
En 1992, le citoyen du Nord consommait en moyenne 3 fois plus de céréales et d'eau potable, 5 fois plus d'engrais, 10 fois plus de bois et d'énergie, 14 fois plus de papier, 19 fois plus d'aluminium que le citoyen du Sud.
Cyclones et perturbations amènent du vent (donc des vagues) et des basses pressions. Or, chaque hectopascal en moins, c’est 1 cm d’eau en plus. Ils peuvent donc occasionner des submersions (inondations côtières) qui sont aggravées par l’augmentation du niveau de l’océan.
Au cours des prochaines décennies, la montée du niveau de la mer exacerbera la récurrence d’inondations chroniques à marée haute et les inondations associées à des niveaux marins extrêmes lors des tempêtes. Elle favorisera la salinisation des estuaires et des aquifères côtiers. Elle augmentera enfin le recul du trait de côte, soit par érosion (côtes sableuses notamment), soit par submersion permanente
Presque tous les glaciers ont perdu de la masse. Des centaines ont même déjà disparu. Or ces glaciers ont un rôle régulateur sur l'approvisionnement en eau douce.
Du fait de l’augmentation du niveau de la mer moyen, les épisodes maritimes extrêmes ayant eu lieu une fois par siècle dans le passé récent devraient intervenir au moins annuellement dans plus de la moitié de tous les marégraphes d’ici 2100 (confiance haute).
La pêche permet de prélever directement la nourriture de la Nature.
Un tiers des poissons sont actuellement exploités à un niveau dépassant leur capacité de renouvellement biologique.
Les mesures météorologiques effectuées à l'aide d'instruments nous permettent de connaître l'évolution du climat depuis 150 ans.
Pour tout ce qu'il s'est passé avant (paléoclimat), les scientifiques se basent sur les roches, les sédiments, les calottes glaciaires, différents fossiles, les cernes des arbres et les stries des coraux.
Ils représentent des archives naturelles que l'on prélève dans le sol, les lacs, les tourbières, les océans et la glace.
Le poisson d'aquaculture est nourri avec des farines végétales et animales et recourt aux antibiotiques.
Le poisson bio est forcément un poisson d'aquaculture.
La modification du Jet Stream polaire et ses instabilités apportent des vagues de froids polaires dans des zones aux latitudes plus faibles. On observe donc des périodes froides courtes et subites.
L'irrigation, c'est l'illusion que ça va aller mieux. L'idée de l'agriculture du vivant, c'est de remettre les arbres en agriculture.
La hausse du niveau des océans est le principal impact de la fonte des glaces continentales, glaciers et calottes polaires.
75% du milieu terrestre est « sévèrement altéré » par les activités humaines (marin = 66%).
La fonte de la banquise n'est pas responsable de la montée des eaux (un glaçon qui fond dans du pastis ne fait pas déborder le verre).
Enrichissement excessif de l'eau par des nutriments tels que l'azote et le phosphore. C'est l'une des principales causes de la dégradation de la qualité de l'eau. Les deux symptômes les plus aigus de l'eutrophisation sont l'hypoxie (ou épuisement de l'oxygène) et les proliférations d'algues nuisibles.
La biodiversité marine est impactée par les déchets plastiques émis sur les continents et les équipements de pêche abandonnés.
La dilatation de l’eau n’augmente pas la quantité d’eau, mais augmente son volume.
De nombreux changements dus aux émissions de gaz à effet de serre, qu’elles soient passées et futures, sont irréversibles sur plusieurs siècles, voire des millénaires, en particulier les changements concernant les océans, les calottes glaciaires et le niveau mondial des océans.
Les hydrates de méthane (ou clathrates de méthane) sont une forme de glace posée au fond des océans, le long des talus continentaux, qui emprisonne des molécules de méthane. Ils pourraient devenir instables au-delà de +2°C de réchauffement global.
La production agricole peut être affectée par la température, les sécheresses, les évènements extrêmes, les inondations et les submersions (ex : delta du Nil).
Les villes les communautés côtières jouent un rôle clé dans la transition vers un développement plus résilient au changement climatique étant donné, premièrement, que près de 11 % de la population mondiale, c'est-à-dire 896 millions de personnes vivaient dans la zone côtière de basse altitude en 2020, augmentant potentiellement au-delà de 1 milliard de personnes d'ici 2050.
Si la calotte glaciaire de l'Antarctique fondait complètement, cela pourrait provoquer une hausse du niveau marin de 58 m. Même si cela a très peu de chances d'arriver, beaucoup de glaciers fondent de plus en plus rapidement. Le gigantesque glacier de Thwaites en Antarctique occidental est un sujet de préoccupation majeur. Sa fonte est déjà responsable de plus de 4 % de l'élévation des eaux chaque année. S'il venait à fondre entièrement cela occasionnerait une hausse générale de 0,65 m.
Le changement climatique entraîne une intensification du cycle de l'eau, qui rend les inondations et les sécheresses plus fréquentes. Cela menace la sécurité de l'accès à l'eau pour les populations humaines.
Un barrage hydroélectrique est une barrière construite en travers d'un fleuve, de manière à créer un réservoir d'eau. En s'écoulant à travers un canal à l'intérieur du barrage, l'eau fait tourner une turbine, qui entraîne un générateur
Avec la poursuite du réchauffement, les aléas climatiques à venir seront les suivants :
- Chaque région pourrait subir plus d'évènements climatiques extrêmes, parfois combinés et avec des conséquences multiples.
- L'élévation relative du niveau de la mer contribuera à augmenter la fréquence et la gravité des inondations côtières.
- Les inondations seront (et sont déjà) plus fréquentes et plus intenses.
- Notre atmosphère plus chaude contiendra plus de vapeur d'eau, engendrant davantage d'inondations pluviales.
À plus long terme, le niveau de la mer devrait s’élever pendant des siècles, voire des millénaires, en raison du réchauffement continu des océans profonds et de la fonte des calottes glaciaires, et restera élevé pendant des milliers d’années (fiabilité élevée).
L'industrie numérique mondiale consomme tant d'eau, de matériaux et d'énergie que son empreinte est le triple de celle d'un pays comme la France ou l'Angleterre.
Près de la moitié de la population mondiale connaît une grave pénurie d’eau pendant au moins un mois par an, ce qui intensifie les risques sanitaires.
Les maladies infectieuses d’origine bactériennes (favorisées par l’antibiorésistance) pourraient être la cause de 10M de morts en 2050 au niveau mondial.
Le problème ça va être l'eau. Les plantes, avec 5°C de plus, si elles ont de l'eau, elles poussent.
Le développement de la résilience climatique implique des questions d'équité et de transition des systèmes sur terre, en mer et des écosystèmes.
Il est très vraisemblable, voire pratiquement certain, que l’élévation relative moyenne régionale du niveau de la mer va continuer au cours du 21éme siècle, à l’exception de quelques régions connaissant des taux substantiels de soulèvement géologique des terres. Les deux tiers (approximativement) des lignes de côtes devraient connaître une augmentation du niveau de la mer s’écartant d’au plus 20% de l’augmentation moyenne globale (confiance moyenne).
Sur les 44000 km3 d'eau par an évacués par les fleuves sur terre,
- 12000 km3 sont renouvelables*
- 7000 km3 sont stockés
- 4500 km3 sont prélevés, une partie sera restituée directement au milieu
- 2200 km3 sont consommées
- 82% par l'agriculture
- 9% par l'évaporation des barrages
- 4% par l'industrie
- 3% par les ménages domestiques
- 2% par le secteur de l'énergie
*noteTr : c'est à dire utilisables captable et utilisable par l'humanité
La perturbation du cycle de l'eau peut amener plus d'eau ou moins d’eau. Plus d'eau, cela peut engendrer des crues (inondations dans les terres). Avec l'urbanisation ou si le sol a été durci par une sécheresse, c'est pire car l'eau ruisselle.
Les cyclones s’alimentent de l’énergie des eaux chaudes à la surface de l’océan. Leur puissance a augmenté à cause du changement climatique.
On sait que le débit de nombreux fleuves va d'abord augmenter en raison de la fonte des glaciers, notamment dans le cas de l'Indus et d'autres fleuves de la fonte des glaciers du contrefort de l'Himalaya. Et puis dans un deuxième temps, le débit va évidemment ralentir puisque les glaciers ne sont plus là pour alimenter le fleuve. Donc on a déjà des stratégies aujourd'hui de certains pays qui vont essayer de capter l'eau des fleuves de manière à constituer des stocks de réserves stratégiques
En 2025, 2/3 de la population mondiale pourrait vivre en situation de stress hydrique.
Est-ce que les pays où les territoires deviennent inhabitable cessent d'être des États dans le droit international, par exemple est-ce qu'ils perdent leur siège aux Nations Unies et ça paraîtrait évidemment très injuste ou alors est-ce qu'on est prêt à imaginer qu'un autre état soit d'accord de céder une portion de son territoire pour qu'on établisse un autre État ?
Depuis 1900, le niveau de l'océan a monté de 20 cm. Cela est dû à la dilatation de l'eau, la fonte des glaciers et la fonte des calottes.
Quand le CO2 se dissout dans l'océan, il se transforme en des ions acides (H2CO3, puis HCO3-). Cela a pour effet d'acidifier l'océan (le pH baisse).
Dans le monde, un poisson sur deux consommés provient de la pêche et l'autre provient de l'élevage.
Les solutions possibles face à l'élévation du niveau des eaux sont propres à chaque lieu et doivent être évaluées individuellement, en fonction de leur coût et de leur efficacité à long terme. Les digues, par exemple, vont vite à construire, mais elles coûtent cher et ne sont pas toujours efficaces sur le long terme.
Plus de 3 milliards de personnes vivent dans des régions agricoles qui connaissent des niveaux élevés à très élevés de pénurie d'eau ou de rareté de l'eau. L'agriculture mondiale représente plus de 70% de l'eau douce prélevée dans les lacs, les rivières et les sources souterraines.
Les calottes glaciaires sont le Groënland et l'Antarctique. Si elles fondaient intégralement, cela représenterait une augmentation du niveau de la mer de 7m pour le Groënland, et de 54m pour l'Antarctique. Durant la dernière ère glaciaire, les calottes étaient si importantes que le niveau de la mer était 120m plus bas qu'aujourd'hui.
La gestion de l'eau dans les fermes, le stockage d'eau, la conservation de l'humidité des sols et l'irrigation sont les réponses les plus communes en matière d'adaptation, et elles possèdent des bénéfices économiques, institutionnels et écologiques tout en réduisant la vulnérabilité (fiabilité forte).
L’influence humaine sur le réchauffement planétaire est le principal facteur de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des extrêmes chauds et des pluies extrêmes, et contribue à l’augmentation des sécheresses.
Le rythme d’élévation du niveau de la mer s’est accéléré. Les risques liés au climat s’accentueront pour chaque incrément de réchauffement planétaire supplémentaire.
Sur une échelle de temps en quelques décennies, les fluctuations du niveau des océans ont deux causes majeures :
- Les fluctuations de la températures : Lorsque la température de l'océan augmente, les molécules d'eau prennent plus de place. L'océan se dilate et son niveau s'élève.
- La fonte des glaces continentales, glaciers et calottes polaires : Les apports en eau douce de ces fontes font monter le niveau de la mer.
L'océan absorbe une partie du CO2... s'il y a un excès de CO2 dans l'atmosphère et qu'il y a de la place dans l'océan. Le phénomène est réversible.
Les gens s'imaginent toujours [...] que la hausse du niveau des mers est uniforme à la surface du globe. [On] imagine que le niveau de la mer est partout le même comme s'il y avait un phénomène de vase communiquant entre toutes les mères et tous les océans de la planète. En fait non. Le niveau de la mer est pas exactement le même partout et comme l'océan va se réchauffer davantage et recevoir parfois davantage de quantité d'eau qui proviennt des glaciers à certains endroits que d'autres, c'est ça qui explique que la hausse du niveau de la mer est plus forte à certains endroits qu'à d'autres.
On a aujourd'hui à peu près deux tiers des fleuves dans le monde qui sont des bassins partagés entre deux ou plusieurs États, ça veut dire qu'il faut des accords de coopération entre ces États pour voir comment on va se répartir l'eau du fleuve. Le problème c'est que la plupart de ces accords évidemment ont été faits il y a des années. A l'époque on ne considérait pas encore les impacts du changement climatique.
L'océan absorbe 91% de l'énergie qui s'accumule sur la Terre. En se réchauffant, l'eau se dilate.
Aujourd'hui 1 personne sur 10 sur Terre habite à moins de 10 mètres au dessus du niveau marin actuel.
La montée des eaux sera donc une des conséquences majeures du changement climatique pour les humains.
La hausse des températures mondiales pourrait diminuer la solubilité de l'oxygène dans l'eau et réduit l'introduction d'oxygène de l'atmosphère et des eaux de surface à l'intérieur des océans. De même, elle augmente les phénomènes de stratification. Effet rétroactif, les organismes marins doivent respirer plus rapidement, utilisant plus d'oxygène.
Le bilan énergétique explique où va l'énergie qui s'accumule sur la terre à cause du forçage radiatif : elle réchauffe l'océan, fait fondre la glace, se dissipe dans le sol et réchauffe l'atmosphère.
Le changement climatique redistribue le stock de poissons dans les mers, et augmente les risques de conflits transfrontaliers entre pêcheurs, et remet en cause une distribution équitable des services de d'approvisionnement puisque les stocks se déplacent des basses latitudes aux plus hautes latitudes, et ainsi augmentent le besoin de gestion et de coopération transfrontalière.
La surexploitation de l'eau, le changement d'usage des sols, la déforestation et la destruction de zones humides accélèrent la désertification des zones arides, dans lesquelles 2,7 milliards d'individus vivent.
Par pression environnementales, j'entends l'ensemble des conséquences que les activités humaines ont sur la nature, que ce soit à travers l'utilisation des ressources (les matériaux, l'énergie, l'eau et les sols) ou ses conséquences sur l'environnement (dérèglement climatique, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution de l'air, de l'eau, du sol, pollution lumineuse et pollution sonore, etc.).
Le moteur du courant Gulf se situe au niveau du nord de l’océan Atlantique, sous la banquise : en gelant, le sel libéré densifie l’eau qui va plonger en profondeur et initier le Gulf Stream. Lorsque la banquise fond, elle rejette de l’eau douce. L’eau, moins salée et moins dense, plonge moins vite. L’ensemble du Gulf Stream est ralenti.
La hausse future de la mer dépend de nos émissions futures de gaz à effet de serre !
Les projections réalisées montrent que le niveau moyen de la mer atteindra 0,43 mètres en 2100 si les émissions de CO2 sont stoppés maintenant et 0,83 mètres si nous continuons ainsi.
Une des contributions fondamentales de l'océan dans le climat terrestre est de transférer l'excédent de chaleur solaire reçue à l'équateur vers les pôles. Le Gulf Stream et la circulation de retournement y contribuent.
La montée des eaux et l’utilisation des ressources en sable à des fins industrielles pourraient amplifier les phénomènes naturels d’érosion.
La sécheresse et la désertification des zones sèches vont se poursuivre et priver ces régions de leurs eaux souterraines. On estime qu'en 2050, environ 3 milliards de personnes manqueront d'eau. Dans les zones côtières, l'aggravation des inondations risque d'augmenter la contamination des ressources en eau douce.
Ptéropodes et coccolithophores étant à la base de la chaîne alimentaire, leur disparition menace toute la biodiversité marine. Le réchauffement de l’eau joue aussi un rôle important dans la fragilisation de la biodiversité marine.
Dans les villes, le changement climatique a impacté la santé des êtres humains, leurs moyens de subsistance, et leurs principales infrastructures.
Les résultats à faible probabilité, tels que l’effondrement de la calotte glaciaire, les changements brusques de la circulation océanique, certains événements extrêmes composés et un réchauffement nettement plus important que la fourchette évaluée comme très probable du réchauffement futur, ne peuvent être exclus et font partie de l’évaluation des risques
De multiples changements dans le système climatiques s’intensifient, en relation directe avec l’augmentation du réchauffement de la planète. On peut notamment mentionner l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des chaleurs extrêmes, les vagues de chaleur marine, les fortes précipitations, les sécheresses agricoles et écologiques dans certaines régions, la proportion de cyclones tropicaux intenses, ainsi que la réduction de la banquise arctique, du manteau neigeux et du pergélisol.
Certaines interactions entre les écosystèmes et les espèces permettent des processus de régulation :
- maintien de la fertilité des sols
- recyclage des déchets
- limitation des nuisibles
- filtration de l'eau et de l'air
- structuration des sols
- régulation du climat
200 millions de personnes occupent des logements susceptibles de passer sous le niveau de la mer d'ici 2100.
L'augmentation de la consommation et la pêche non sélective contribuent à la surpêche.
20% de la pêche mondiale est destinée à la production de farines et d'huiles de poissons.
Les réservoirs d'eau douce sont régulés par la biodiversité : certains écosystèmes, végétaux et bactéries influent sur la circulation, le stockage et la qualité de l'eau douce disponible.
Près de 75% des ressources mondiales disponibles en eau douce sont destinées à l'agriculture ou à l'élevage.
Dès la Grèce et Rome, le système va basculer dans le croissant fertile. J'irrigue, je chaule, je fertilise avec du fumier, je travaille le sol, et je fais plutôt des céréales. Conclusion : je fais le désert.
La pluie, y compris la pluie acide due à la pollution, dissout les minéraux dans les roches, ce qui les décompose.
Certaines conséquences sont déjà irréversibles, comme l'extinctions des premières espèces par le changement climatique (fiabilité moyenne). D'autres conséquences approchent l'irréversibilité comme les impacts sur les changements hydrologiques résultant du recul des glaciers, ou les changements en zone montagneuse (fiabilité moyenne) et dans les écosystèmes de l'arctique, conduits par le dégel du permafrost.
C'est une des grandes difficultés aujourd'hui dans la science du climat, parce qu'on parvient à modéliser la hausse du niveau de la mer au niveau global et on est en train de faire ce qu'on appelle du "downskilling" c'est à dire d'essayer de la modéliser à des niveaux régional ou même local.
Les estimations des dommages causés par les inondations sont multipliées par 1.4 à 2 avec un réchauffement de 2 degrés, 2.5 à 3.9 à 3 degrés, comparé au réchauffement de 1.5 degré, sans adaptation des populations (fiabilité moyenne).
Pour continuer à skier, on ajoute de la neige grâce aux canons à neige. Ces canons puisent dans les ressources en eau douce. Pour stocker l’eau, on modifie les écosystèmes, pour l’acheminer, on utilise des ressources énergétiques.
L'extraction minière consomme énormément d'eau douce.
Pour les nombreux gisements situés dans des zones soumises à un stress hydrique, ces besoins en eau douce entrent en concurrence avec les besoins agricoles et les besoins quotidiens des populations locales.
On parvient aussi à conserver de l'eau chaude à une centaine de mètres de profondeur dans le sol, pendant de très longues périodes, pour la ressortir en cas de besoin.
Lorsque le CO2 se dissout dans l'océan, il se combine à l'eau pour former de l'acide carbonique (H2CO3). En se séparant, ce dernier forme des ions d'hydrogène et de bicarbonate, qui rendent l'eau plus acide.
La zone Pacifique Sud apparaît comme une zone parmi les plus vulnérables aux impacts du changement climatique à la fois parce que c'est une zone très inégalitaire avec des pays très avancés comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande et des pays qui sont encore vraiment des pays en développement comme Tuvalu, Kiribati, les îles Marshalls et ces petits pays, petits par la taille, la superficie sont souvent très vulnérables à la hausse du niveau des mers parce que leur point culminant est à deux ou trois mètres au-dessus du niveau de la mer. Si la mer monte d'un mètre ou plus, le risque c'est que ces petits Etats soient complétement submergés.
Les ptéropodes sont du zooplancton et les coccolithophores du phytoplancton. Ces micro-organismes ont une coquille en calcaire.
Des matières toxiques sont émises lors de l'extraction et raffinage de ressources naturelles, lors de la fabrication du matériel, ainsi que lors du traitement de déchets électroniques. Cela génère des pollutions des sols, de l'eau et de l'air.
Ces pollutions locales détruisent des écosystèmes, nuisent à la biodiversité, et affectent la santé humaine.
L'usage actuel et l'artificialisation des sols, tout comme l'utilisation non-durable des ressources, la déforestation, la perte de biodiversité, la pollution, et leurs interactions, affectent la capacité des écosystèmes, des sociétés, des communautés et des individus à s'adapter au changement climatique.
Sans équivoque, l’influence humaine a réchauffé la planète, les océans et les terres. L’atmosphère, l’océan, la cryosphère et la biosphère ont été soumis à des changements rapides et de grande ampleur.
La destruction des habitats, la désertification et la baisse des rendements et de la diversité de cultures ainsi que la baisse de la disponibilité en eau douce peuvent entraîner des déplacements importants de population.
En moins de 200 ans, le pH des océans est passé de 8,2 à 8,1.
Ceci parait dérisoire et pourtant, cela correspond à une hausse de 30% de l'acidité des océans.
L'équilibre énergétique de la Terre repose sur 4 composantes du système climatique qui sont principalement traitées dans un modèle climatique :
- Composante atmosphérique.
- Composante surface terrestre.
- Composante océanique.
- Composante glace de mer.
Si le pH baisse, la formation de calcaire devient plus difficile, notamment pour les coquilles.
Les famines peuvent être occasionnées par la baisse des rendements agricoles et la réduction de la biodiversité marine.
La circulation thermohaline dont fait partie le Gulf Stream pourrait ralentir à cause de l’apport en eau douce de la fonte du Groenland. Cela aurait pour effet de déréguler encore plus le cycle de l’eau et de réduire la capacité de l’océan à absorber du carbone et de la chaleur.
Le GIEC identifie quatre risques clés pour l’Europe, qui concernent directement l’hexagone :
- les vagues de chaleur
- les diminutions de rendements agricoles
- les pénuries d'eau
- les inondations