Les hydrates de méthane (ou clathrates de méthane) sont une forme de glace posée au fond des océans, le long des talus continentaux, qui emprisonne des molécules de méthane. Ils pourraient devenir instables au-delà de +2°C de réchauffement global.
L’élevage représente 15% des émission de GES mondiales, dont ⅔ uniquement pour les bovins.
Quand le CO2 se dissout dans l'océan, il se transforme en des ions acides (H2CO3, puis HCO3-). Cela a pour effet d'acidifier l'océan (le pH baisse).
En 2019, les concentrations atmosphériques de CO2 étaient plus élevées qu’à n’importe quel moment sur au moins 2 millions d’années (fiabilité élevée), et les concentrations de CH4 et N2O étaient plus élevées que jamais sur les dernières 800 000 années (fiabilité très élevée).
En conséquence, le rythme annuel de réduction des émissions de la France devra plus que doubler pour atteindre -4,7 % en moyenne sur la période 2022-2030, contre -3,2 % en moyenne sur la période 2022-2030 selon la SNBC2 (estimations HCC, voir annexe 1.2.5). Il était de -1,9 % en moyenne sur 2019-2021.
En 2020, seuls 6 pays sur 195, dont le Royaume-Uni et la Suède, ont pris des engagements contraignants en faveur de la neutralité carbone.
Le CO2 atmosphérique est passé de 280ppm (parties par million) en 1850 à 450ppm aujourd'hui. Il a donc augmenté de 42% en 170 ans.
Avant 1850, sur des centaines de milliers d'années, les concentrations de CO2 oscillaient entre 180 et 280ppm.
Mais surtout, l'augmentation récente du CO2 dans l'atmosphère est de plus en plus rapide : sur la dernière décennie elle était de 2ppm/an alors qu'elle n'était que de 0,5ppm/an il y a 50 ans.
Si l’on prend l’hypothèse que les services publics respecteront la loi (SNBC), ils émettront de l’ordre de 600 kg CO₂e/pers/an en 2030 (-40% en France, -55% en Europe) et de l’ordre de 150 kg CO₂e/pers/an en 2050 (-85%, soit une division par plus de 6).
La circulation thermohaline dont fait partie le Gulf Stream pourrait ralentir à cause de l’apport en eau douce de la fonte du Groenland. Cela aurait pour effet de déréguler encore plus le cycle de l’eau et de réduire la capacité de l’océan à absorber du carbone et de la chaleur.
L'industrie utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Elle représente 40% des Gaz à Effet de Serre (GES).
S'attaquer aux inégalités et aux nombreuses formes de "consommation sociale" (consommer pour montrer son haut niveau de vie) et se concentrer sur le bien-être, soutient les efforts d'atténuation du changement climatique (fiabilité forte).
L'agriculture est responsable de l'émission d'un peu de CO2 et de beaucoup de méthane (bovins, rizières), et de protoxyde d'azote (engrais). En tout, c'est 25% des GES si on y inclut la déforestation induite.
Les approches de conception intégrée pour la construction et la rénovation des bâtiments ont permis de multiplier les exemples de bâtiments à énergie nulle ou sans émission de carbone dans plusieurs régions. Cependant, les faibles taux de rénovation et le manque d'ambition des bâtiments rénovés ont entravé la réduction des émissions.
Outre les gaz majeurs qui la composent, l'atmosphère terrestre renferme, en quantités beaucoup plus faibles, d'autres gaz tel le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d'eau, qui interviennent dans l'équilibre des températures de la surface du globe.
Le charbon est l'énergie qui produit le plus de dioxyde de carbone par kWh.
Le CO2 est inerte tant qu'il ne vient pas en contact avec le sol.
1 point de matière organique, c'est 10 grammes de matière organique dans un kilo de sol. Sur les 25 cm en moyenne de travail des racines, et compte tenu de la densité de sol qui est de 1.3 environ, sur 1 hectare de Terre, ce point de matière organique représente 32 tonnes de matière organique, soit environ 20 tonnes de carbone.
L'Industrie de la mode représente 10% du CO2 produit dans le monde.
La température à la surface du globe continuera d’augmenter au moins jusqu’au milieu du siècle, dans tous les scénarios d’émissions envisagés. Le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C et 2 °C au cours du XXIe siècle, à moins que des réductions importantes des émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre n’interviennent dans les prochaines décennies.
Les effets du changement climatique ne sont pas équitablement répartis. Bien souvent, les habitants des pays ayant le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre au cours de l'histoire sont les plus durement touchés par le réchauffement climatique.
C'est les chiffres du Ministère de l'Environnement publiés dans Les Échos qui disent que, si on tient compte des produits importés de Chine ou d'ailleurs, il n'y a eu aucune baisse.
Le surplus d'effet de serre garde plus fortement la chaleur dans la basse atmosphère. Il empêche le rayonnement terrestre de remonter vers la stratosphère pour la réchauffer.
Les émissions de gaz à effet de serre doivent être divisées par 3 d'ici 2050. C'est à dire diminuer de 4% par an.
La "génération climat" sera l'un des principaux acteurs du doublement annoncé à l'horizon 2025, de la consommation d'électricité du secteur numérique (20% de la production mondiale) ainsi que de ses rejets de gaz à effet de serre (7,5% des émissions globales).
Jusqu'à récemment, la croissance économique était inextricablement liée à l'augmentation des émissions de CO2. Une mesure récente de l'intensité des émissions mondiales montre que 768g de CO2 est émis pour chaque dollar américain de PIB généré.
Depuis la révolution industrielle, l'activité humaine a occasionné une hausse de la concentration de CO2 dans l'amosphère de 48%.
De manière générale, dépenser 2 000 à 5 000 € de biens de consommation neufs revient à émettre 2 tonnes de CO₂e.
Les émissions mondiales de méthane provenant de l'approvisionnement en énergie, principalement les émissions fugitives de la production et du transport de combustibles fossiles, représentaient environ 18 % [13-23 %] des émissions mondiales de GES provenant de l'approvisionnement en énergie, 32 % [22-42 %] des émissions mondiales de CH4 et 6 % [4-8 %] des émissions mondiales de GES en 2019 (fiabilité forte).
Plus de 80% de toute l'énergie primaire consommée dans le monde est d'origine fossile : charbon, pétrole et gaz. La combustion d'énergies fossiles émet du CO2 qui est le principal gaz à effet de serre d’origine humaine.
Dans les scénarios où les émissions de CO2 augmentent, les puits de carbone océaniques et terrestres devraient devenir moins efficaces dans le ralentissement de l’accumulation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Sur toute leur durée de vie, les véhicules électriques peuvent produire jusqu'à plusieurs centaines de fois moins de déchets polluants et émettre trois fois moins de gaz à effet de serre que les voitures classiques dotées de moteurs à combustion interne. En outre, plus les réseaux électriques deviennent verts, plus les voitures le deviennent, elles aussi. D'année en année, les progrès technologiques permettent d'allonger l'autonomie des batteries et de réduire les temps de charge. Enfin, puisque ces véhicules ne possèdent pas de pot d'échappement, ils ne polluent pas l'air de nos villes.
Le concept des limites planétaires offre une nouvelle vision des défis à relever pour l'homme et la planète, proposée en 2009 par une équipe de 28 scientifiques. Chacune de ces limites est clairement définie (sauvegarder 90% de la biodiversité ou maintenir la concentration de CO2 dans l'atmosphère sous le seuil des 350 ppm) et définit un espace sécurisé dans lequel l'humanité pourra opérer tout en préservant les systèmes terrestres.
L'industrie lourde est responsable de 22% des émissions mondiales de CO2.
Le fret maritime est à l’origine de 96% des tonnes.kilomètres des produits livrés en France, mais 55% des émissions de GES seulement, le bateau ayant des émissions par tonne.km plus basses que le camion ou a fortiori l’avion.
La fabrication des produits manufacturés, c'est 25% de notre empreinte carbone.
Le logement représente environ 20% de nos émissions de GES, presque 15% pour le chauffage et 5% pour la construction et l’entretien. Aujourd’hui encore, ce sont le fioul et le gaz qui représentent environ 70% des émissions du chauffage.
En 2010, l'empreinte carbone de l'Union Européenne monopolisait 90% du budget carbone global annuel disponible.
En 1960, 30% des terriens habitent en ville. Chaque terrien émet 3 tonnes de CO2 par an en moyenne.
En 2014, 55% des terriens habitent en ville. Chaque terrien émet 5 tonnes de CO2 par an en moyenne.
Le dioxyde de carbone, émis en grande quantité, est le plus nocif des gaz à effet de serre, car il perdure dans l'atmosphère durant 100 ans. Le méthane et le protoxyde d'azote sont plus puissants, mais sont émis en quantités plus faibles. La vapeur d'eau, le gaz le plus abondant, n'est pas majoritairement émise par l'homme. L'ozone est un gaz rare et c'est celui qui contribue le moins à l'effet de serre.
Toutes ces périodes sont donc intéressantes pour tester les modèles, mais le taux de CO2 y reste confiné à des variations comprises entre 180 ppm (en période froide) et 280 ppm (en période chaude). Pour trouver des taux de CO2 similaire à l'actuel (410 ppm), voir au futur proche, il faut remonter plus loin dans le temps, au Pliocène moyen, il y a 3 millions d'années, ou lors de l'optimum climatique du Miocène il y a 16 millions d'années. Ce sont des climats chauds avec un taux élevé de dioxyde de carbone, mais nos informations sur ces climats sont moins nombreuses et moins précises que pour le Quaternaire.
Les transports représentent environ 25% de l’empreinte carbone du « Français moyen » soit approximativement 2,5 t CO₂e (sans compter les transports d’approvisionnement des industries, du bâtiment et de l’agriculture qui sont intégrés dans ces différents postes dans la méthode « empreinte carbone »).
Les précipitations terrestres mondiales annuelles moyennes devraient augmenter de 0 à 5 % dans le scénario très faible, de 1,5 à 8 % dans le scénario intermédiaires et de 1 à 13 % dans le scénario très élevé des émissions de GES, d’ici 2081-2100, par rapport à la période 1995-2014 (fourchettes probables).
Selon les estimations du HCC basées sur les informations disponibles au 01 juin 2022, ces nouveaux objectifs européens impliquent un rehaussement anticipé de l’objectif de réduction des émissions brutes de la France à hauteur de -50 % en 2030 par rapport à 1990 (contre -40 % actuellement) et l’introduction d’un objectif de réduction des émissions nettes à hauteur de -54 % en 2030 par rapport à 1990 (incluant les puits de carbone).
Les énergies fossiles sont le charbon, le pétrole et le gaz. Elles sont utilisées principalement dans les bâtiments, le transport et dans l'industrie. Elles émettent du CO2 lors de la combustion.
La matière organique (MO) est composée de carbone organique à environ 60% (MO = Corg*1,725), et peut être converti en CO2 avec un facteur 3,66 environ.
La Loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique mentionnait : « la France soutient la définition d'un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par quatre ou cinq de ces émissions pour les pays développés ».
Les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID) ont des émissions par habitant beaucoup plus faibles (1,7 tCO2-eq et 4,6 tCO2-eq, respectivement) que la moyenne mondiale (6,9 tCO2-eq), hors CO2-UTCATF.(fiabilité forte)
La production d'une calorie de viande de boeuf nécessite environ 11 calories végétales. Et la production d'un kg de boeuf est responsable de l'émission de 35 kg de CO2eq (l'équivalent de 180 km en voiture).
Selon un rapport de France Stratégie, les 50% des ménages les plus modestes devront réduire leur empreinte carbone de 4% d'ici à 2030, contre 81% pour les 10% des ménages les plus riches.
Les émissions mondiales ont plus que doublé depuis 1970.
Les biens de consommation représentent environ 20% de l’empreinte carbone moyenne d’une personne en France, soit environ 2 t CO₂e/pers./an.
En 2018, 1% de la population mondiale a causé 50% des émissions du secteur de l'aviation et plus de 96% d'entre elle n'a pas pris l'avion.
Le CO2 n'est pas le seul Gaz à Effet de Serre. Il y a aussi le méthane (CH4), et le protoxyde d'azote (N2O) (qui viennent en très grande partie de l'agriculture), ainsi que quelques autres.
La perte de carbone du pergélisol, suite à son dégel, est irréversible à l’échelle du centenaire (fiabilité élevée).
Il est désormais largement admis que les premières émissions de méthane dues à la production de riz sont à l'origine d'une augmentation substantielle des concentrations de méthane dans l'atmosphère environ 5000 ans avant aujourd'hui.
Même l'hôpital est très énergivore. Il représente près de 5% de l'empreinte carbone du pays.
Un niveau de réchauffement planétaire de 1,5°C est atteint à court terme (en moyenne sur 20 ans, par rapport à 1850-1900) pour l’ensemble des scénarios d’émissions pris en compte dans le rapport du GIEC. Cela implique qu’à l’horizon 2030, pour chaque année, la probabilité que la température annuelle dépasse 1,5°C sera de 40 à 60 %. Il y a donc une chance sur deux pour que cette éventualité se produise au moins une fois entre 2022 et 20261. Sans baisse majeure des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le niveau de réchauffement planétaire de 2°C sera dépassé à l’horizon 2050.
En France les émissions de la santé représentent plus de 46 millions de tonnes équivalent carbone(tCO2eq), soit environ 8% du total national.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont ré-augmenté d’environ 6,4 % de 2020 à 2021 pour atteindre 418 Mt éqCO2, mais restent 3,8 % en-dessous de leur niveau de 2019, et 23,1 % en-dessous de leur niveau de 1990. Le rythme de réduction estimé sur la période 2019-2021 (-1,9 % par an) est proche du rythme observé sur la décennie 2010-2019 (-1,7 % par an).
Le secteur des transports doit fortement accélérer son rythme de réduction en émissions pour respecter les budgets carbone futurs et les ambitions du paquet Ajustement à l'objectif 55. Les réductions annuelles attendues doivent dépasser les 3-4 Mt éqCO2 visés par la SNBC2 sur la période 2022-2030, pour anticiper la contrainte des nouveaux objectifs européens. En comparaison, les émissions de ce secteur ont diminué de 0,7 Mt éqCO2 par an sur la période du premier budget carbone (2015-2018) et 4,5 Mt éqCO2 par an sur la période 2019-2021.
Apple en scope 1 (émissions directes liées à la production) et en scope 2 (émissions indirectes associées à l'énergie acheté par l'entreprise) représente moins de 1% de son empreinte en scope 3, c'est-à-dire de l'empreinte associée à toutes les autres émissions indirectes : celles des biens et services utilisés par l'entreprise, de ses déchets, du transport de ses matières premières, de la construction des infrastructures permettant son approvisionnement, de ses actifs financiers et de ses franchises, de l'utilisation des produits vendus, etc.
Les aliments transformés induisent une augmentation de la consommation d'énergie et du nombre d'emballages. Les tomates en boîte génèrent ainsi 1,4 kg d'équivalent CO2 par kilo, contre 0,3 kg d'eqCO2 pour des tomates fraîches (en saison) cultivées en France.
Le transport des marchandises et celui des voyageurs font partie des secteurs les plus dépendant du pétrole. Ils totalisent en 2019 77% de la consommation finale de produits pétroliers en France.
Les services publics à eux seuls représentent la moitié de l'empreinte carbone maximale par Français pour maintenir le réchauffement climatique en deçà de +2°C en 2100. Il est donc nécessaire de modifier profondément le fonctionnement de l’État et de toutes les collectivités.
Selon Sylvain Angerand, coordinateur de l’association Canopée, « il va falloir plusieurs dizaines d’années à un arbre pour absorber l’équivalent du CO 2 émis lors d’un vol Paris-New York »
Les émissions annuelles de GES issues des énergies fossiles équivalent à 4 pour mille de la teneur en matière organique du premier mètre de sol.
L'énorme différence entre les rejets de notre expiration et ceux de nos usines, avions, cheminées et autres, c'est la provenance initiale du carbone.
Quand on respire, on ré-injecte dans l'atmosphère un carbone intégré depuis peu par les plantes constituants nos aliments.
Alors que quand on brûle des énergies fossiles ou des forêts, on ré-injecte dans le cycle un carbone qui avait été stocké depuis longtemps via des processus très lents.
Les modes de vie bas carbone permettent d'agir à la fois sur le réchauffement climatique et sur une grande partie des enjeux cités ci-dessus. Moins de voitures signifie moins d'émissions de GES mais aussi moins de pollution (particules fines entre autres), moins de déchets, moindre besoin d’étendre le réseau routier, moins de goudron et donc plus d’espace pour la biodiversité, plus de commerces de proximité, moins d’heures passées dans les embouteillages, etc.
Les jeunes militants climatiques rappellent régulièrement que ce sont eux qui hériteront de cette planète à bout de souffle. Ils pronent la justice climatique, une approche scientifique des problèmes et la limitation des émissions de gaz à effet de serre.
20% des émissions de gaz à effet de serre françaises proviennent des chaudières à gaz ou à fuel.
En France, 35% du ciment par dans la maintenance des routes. [...] Même la maintenance de l'existant est très polluante. Le ciment fait partie de ces technologies qu'on ne sait pas décarboner. [...] Vous prenez juste ciment et acier, et vous avez 16% des émissions de CO2 mondial, ce qui nous met déjà hors des clous pour la trajectoire 1p5 et presque en dehors des clous pour la trajectoire 2 degrés.
Le reboisement, la gestion améliorée des forêts, le piégeage du carbone dans le sol, la restauration des tourbières et la gestion du carbone bleu sont des exemples de méthodes qui peuvent améliorer la biodiversité et les fonctions des écosystèmes, l'emploi et les moyens de subsistance locaux, en fonction du contexte (fiabilité forte).
Le budget carbone restant pour avoir 67% de probabilité de rester en deçà de +2°C à partir de 2020 est de 1 150 Gt CO₂ et de seulement 400 Gt CO₂ pour 67% de chance de le limiter à +1,5°C.
Si on regarde le prix de la tonne de CO2 sur le marché du carbone, et les primes aux agriculteurs qui sont en train de voir le jour, on est autour de 30€ la tonne. Quand tu stockes 70 tonnes par hectare par an, on est autour de 2100€.
Chaque année, l'océan absorbe de grandes quantités de CO2 atmosphérique par le biais de son immense surface et de multiples réactions chimiques et biologiques.
Sur les 40 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année, l'océan absorbe environ 25% des émissions anthropiques totales.
Le problème est que lorsque le CO2 se dissout dans les océans, cela entraîne une suite de réactions chimiques qui diminuent le pH de l'eau de mer... Augmentant ainsi l'acidité de l'eau.
Avec les théorie économiques du néo-libéralisme, on va développer l'Amérique du sud sur un pôle agricole, à bloc. Et là la forêt elle a plus sa place. Et on vous dit : vous avez bien coupé les vôtres.
La moitié la plus pauvre de la population mondiale – les 3,5 milliards de personnes les plus menacées par l’intensification catastrophique des phénomènes extrêmes liée au changement climatique – n’est responsable que de 10% des émissions de CO₂.
Le secteur des transports est le premier secteur émetteur [sur le territoire Français] (30 % des émissions en 2021), suivi des secteurs de l’agriculture (19 %), de l’industrie (19 %), des bâtiments (18 %), de la transformation d’énergie (11 %), et des déchets (3 %).
Les émissions territoriales sont composées à 75 % de CO2, 13 % de CH4, 9 % de N2O et 3 % de gaz fluorés en 2021.
"La France reste très loin du niveau d’action nécessaire pour atteindre la neutralité carbone." Corinne Le Quéré
Les réductions des émissions de GES (gaz à effet de serre) entraînent également des améliorations de la qualité de l’air.
Un découplage relatif, par exemple entre le PIB et les émissions de gaz à effet de serre, décrit une situation dans laquelle les émissions par unité de production diminuent mais pas assez rapidement pour compenser l'augmentation simultanée de la production sur la même période. Autrement dit : la charge écologique s'accentue avec la croissance de la production, bien que moins vite qu'elle.
Les arbres et le plancton jouent un rôle majeur dans la régulation du CO2 atmosphérique, et la couverture végétale influence fortement le climat local et les activités humaines. La perte des habitats naturels provoque davantage d'interactions entre l'homme et l'animal, ce qui accroît le risque de voir des maladies nouvelles franchir la barrière des espèces.
Au niveau des pôles, l’atmosphère est très sèche alors qu’elle est plus humide au niveau des basses latitudes (équateur). La chaleur latente est donc plus faible au niveau des pôles et ils se réchauffent plus facilement.
Le secteur du transport est très dépendant du pétrole. Il représente 15% des émissions de gaz à effet de serre.
En 40 ans, la forêt amazonienne a perdu environ 17% de sa surface.
Elle constitue un puits de carbone qui contribue à absorber une partie de nos émissions de CO2 et donc à limiter le réchauffement climatique.
Les retraits de CO2 anthropogènes (CDR) menant aux émissions strictement négatives, pourraient faire baisser la concentration atmosphérique en CO2 et inverser l’acidification de la surface des océans. (fiabilité forte).
Les activités humaines rejettent dans l’atmosphère de nombreux gaz qui affectent notre santé comme les NOx (à ne pas confondre avec le N2O).
En France, les 10% des ménages les plus fortunés gagnent en moyenne 7 fois plus que les 50% les plus pauvres, et un ménage appartenant à ce décile supérieur émet en moyenne 14,7 t équivC02, soit 5 fois plus que la moitié la plus modeste des Français.
Les progrès agricoles, suivis des innovations technologiques et médicales, ont fait chuter la mortalité infantile, amélioré la santé publique et augmenté l'espérance de vie. C'est ainsi que, depuis les années 1650, la population mondiale a été multipliée par 16, ce qui a nettement amplifié l'impact de l'homme sur l'environnement.
La vapeur d'eau est aussi un gaz à effet de serre non émis par les humains.
Les technologies propres aident à lutter contre le changement climatique, en optimisant l'exploitation des ressources ou l'élimination des déchets et des émissions de gaz à effet de serre
GES = (GES/E) × (E/PIB) × (PIB/POP) × POP
GES = Gaz à Effet de Serre
E = Énergie
POP = Population
En plus d'émettre des gaz à effet de serre, la combustion d'énergies fossiles génère des particules polluantes. Les centrales à charbon et les moteurs thermiques sont les principales sources de pollution de l'air. Cette pollution se compose de particules de moins de 10 microns de diamètre, suffisamment petites pour pénétrer dans les poumons lorsqu'on inspire. Celles-ci provoquent des maladies respiratoires, qui contribuent au décès de 8 millions de personnes par an, selon les estimations.
À la fin 2018, nous avons émis dans l'atmosphère 2 250 milliards de tonnes de CO2. Ce qui signifie que nous avons déjà signé pour 1,3°C de réchauffement.
L’industrie cimentière représente près de 6% des émissions de CO2 dans le monde. Ces émissions proviennent :
- ½ de la combustion d’énergie fossile dans les fours des cimenteries
- ½ de la réaction de calcination du calcaire en chaux vive
À l'échelle mondiale, les 10 % de ménages dont les émissions par habitant sont les plus élevées contribuent à 34-45 % des émissions mondiales de GES basées sur la consommation des ménages, tandis que les 40 % intermédiaires contribuent à 40-53 % et les dernier 50 % à 13-15 %. (fiabilité forte)
Bien que les puits de carbone naturels terrestres et océaniques devraient absorber, en termes absolus, une quantité de CO2 plus grande, dans les scénarios d’émissions de CO2 élevés par rapport aux scénarios plus faibles, ils perdent relativement de leur efficacité, c’est-à-dire que la proportion des émissions absorbées par les terres et les océans diminue avec l’augmentation des émissions cumulées de CO2.
Les activités humaines créent un excès d'émissions de CO2. Au bout de 100 ans, il reste 40% de ce surplus, 20% au bout de 1 000 ans, 10% au bout de 10 000 ans.
La couche d’ozone permet de filtrer une partie des rayons UV. Le trou dans la couche d’ozone résulte de réactions chimiques entre les gaz chlorés (ex : CFC) et l’ozone (O3). Suite au protocole de Montréal en 1987 qui interdit progressivement les gaz chlorés, le trou dans la couche d’Ozone se résorbe.
L'élimination et le stockage du CO2 par la gestion de la végétation et des sols peuvent être inversés par des perturbations humaines ou naturelles ; ils sont également sensibles aux effets du changement climatique.
Les 10% les plus riches à l'échelle de la planète sont responsables de la moitié des émissions totales de gaz à effet de serre.
Selon le rapport “Empreinte énergétique et carbone de l’alimentation en France (2019)” de l’ADEME, «la viande et les produits laitiers totalisent 85 % de l’empreinte GES de notre alimentation au stade agricole. ».
Les plantes absorbent du CO2 pour se nourrir.
Le recyclage d'une tonne de feraille permet d'éviter l'équivalent de 57% des émissions de CO2 nécessaires à la production d'une tonne d'acier primaire.
Du point de vue des sciences physiques, limiter le réchauffement global engendré par l’humain à un niveau spécifique requiert de limiter les émissions cumulées de CO2, et d’atteindre au moins un niveau de zéro émissions nettes de CO2, en plus de réduire fortement les émissions des autres gaz à effet de serre. De fortes, rapides et soutenues réductions des émissions de CH4 réduiraient aussi l’effet de réchauffement résultant de la baisse de la pollution aux aérosols et augmenterait la qualité de l’air.
Seuls 10% de la population française sont en dessous de 2 t CO₂e/pers./an.
L'effet de serre est naturel. D'ailleurs le premier GES naturel est la vapeur d'eau. Sans l'effet de serre, la planète serait 33°C plus froide. Mais le CO2 et les autres GES dus à l'Homme augmentent cet effet de serre naturel, ce qui réchauffe le climat.
Selon diverses études, la suppression des subventions aux énergies fossiles devrait permettre de réduire les émissions mondiales de CO2 de 1 à 4 % et les émissions de GES de jusqu'à 10 % d'ici à 2030 avec des variations selon les régions (fiabilité moyenne).
"L'efficacité énergétique est un levier majeur de la réduction des émissions de CO2, de même que tous les éléments de la chaîne énergétique, de la production des ressources jusqu'à la consommation finale" Joe Kaeser
à la Ferme de Cagnolle, en 10 ans, 420 Tonnes de CO2 ont étées stockées sur un hectare. C'est considérable.
Le rapport du Haut conseil pour le Climat (HCC), en plus de l'effet rebond, introduit la notion d'émissions importées. On doit augmenter nos émissions de CO2 nationales (localement) en (re)développant nos productions locales, pour réduire nos émissions globales.
Si on ne brûle pas plus de bois qu'on en plante, le bilan carbone est neutre.
Si on déracine les arbres et qu'on supprime les forêts, le retour du CO2 dans l'atmosphère s'accélère.
Les incendies sont facilités par les sécheresses et les canicules. Ils émettent du CO2 au même titre que la déforestation.
Puisque l'hydrogène n'existe pas sur Terre à l'état natif, il doit être produit à partir d'autres éléments, ce qui consomme de l'énergie, contrairement au pétrole qu'on trouve déjà formé par la Nature. Aujourd'hui la quasi-totalité de l'hydrogène est dit "gris", car produit à partir de méthane, ce qui est peu coûteux mais engendre du CO2.
La baisse de 60% de la consommation énergétique des bâtiments d'ici 2050, objectif imposé par la loi, la suppression du chauffage au fioul et le remplacement du chauffage au gaz par du chauffage électrique ou par pompe à chaleur ramèneraient les émissions du parc immobilier public de 7.4 MtCO2eq en 2019 à 1.7 MtCO2eq en 2050.
En 2003, le climatologue américain William Ruddiman a publié un article intitulé "L'ère de l'effet de serre anthropique a commencé il y a des milliers d'années".
Les émissions de CO₂ sur les dernières années (2018-2021 hors COVID) sont d'environ 40 Gt CO₂ par an (incluant combustion des énergies fossiles et changement d’affectation des terres).
Avec environ 7,5 t CO2e/an/pers par humain (moyenne mondiale), les Français, à 10 t CO2e/pers/an émettent plus que la moyenne mondiale.
Remarque : les émissions de CO2 seul (moyenne mondiale) sont de 5 t CO2/an/pers.
L'impact environnemental de l'alimentation dépend aussi du niveau de vie : si les 10% les moins riches de la population française génèrent en moyenne 2,51 tonnes annuelles de GES pour se nourrir, les plus riches mangent plus de viande rouge et émettent 4,76 tonnes de GES par an, soit presque deux fois plus.
Le taux de perte forestière nette a ralenti, en partie grâce aux initiatives arboricoles visant soit à rétablir des forêts existantes (reboisement), soit à créer une nouvelle couverture arborée (boisement). Ces pratiques présentent de nombreux avantages, et permettent aux forêts de mieux remplir leur rôle de puits de carbone. Les arbres captent le CO2 contenu dans l'atmosphère, l'emprisonnent et le transforment en biomasse. Cependant, pour que cela ait un réel impact sur les niveaux de CO2 atmosphériques, il faudrait planter des millions d'hectares de nouveaux arbres.
Dans les trajectoires modélisées avec la poursuite des politiques mises en œuvre jusqu'à la fin de 2020, les émissions de GES continuent d'augmenter, entraînant un réchauffement planétaire de 3,2 [2,2-3,5] °C d'ici 2100.(fiabilité moyenne)
La sécheresse aggrave elle-même le réchauffement climatique :
sécheresse -> carbone moins capté par la végétation -> CO2 s'accumule dans l'atmosphère -> température augmente -> sécheresse
Les émissions de dioxyde de carbone dues au digital sont équivalentes à celles de :
- Toute la flotte mondiale de camions.
- 2 fois la marine marchande mondiale.
- 2/3 des voitures particulières et utilitaires mondiales.
- 2,5 fois les émissions de la France.
Si l’objectif d’émissions de CO2 strictement négatives était atteint et maintenu, l’augmentation de la température de surface induite par le CO2 pourrait être graduellement inversée mais d’autres changements climatiques pourraient continuer dans leur direction actuelle de quelques décennies à un millénaire (Haute confiance).
Dépenser 2 000 € à 6 000 € d’objets neufs cause l’émission de la totalité de notre budget carbone annuel (qui doit pourtant être partagé avec l’alimentation, les transports, le chauffage, la santé…).
L'empreinte carbone de la France représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) induite par la demande finale intérieure d'un pays (consommation des ménages, des administrations publiques et des organismes à but non lucratif et les investissements), que les biens ou services consommés soient produits sur le territoire national ou importés.
Connues sous le nom de courbe de Keeling, ses mesures à plus long terme ont révélé une tendance frappante au-delà des cycles saisonniers de la biosphère terrestre. D'une année sur l'autre, les concentrations en dioxyde de carbone affichaient une nette tendance à la hausse. En 1960, Keeling publia ses travaux, apportant ainsi la première preuve solide que la combustion à grande échelle de combustibles fossiles provoquait en fait une accumulation de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre.
De nombreux changements dus aux émissions de gaz à effet de serre, qu’elles soient passées et futures, sont irréversibles sur plusieurs siècles, voire des millénaires, en particulier les changements concernant les océans, les calottes glaciaires et le niveau mondial des océans.
L'utilisation du bâtiment (logement et services) utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Cela représente 20% des Gaz à Effet de Serre (GES)
On a l'impression que les émissions françaises sont en baisse, celles-ci passant de 548 Mt éqCO2 en 1990 à 445 éqCO2 en 2018, soit une baisse de 19% sur la période. Mais cette évolution est trompeuse, car sur la même période, l'empreinte carbone de la France incluant les émissions des produits importés, a augmenté de 7%, passant de 619 Mt éqC02 en 1995 à 663 Mt éqC02 en 2019.
Les changements climatiques induits par l'homme sont la conséquence de plus d'un siècle d'émissions nettes de GES résultant d'une utilisation non durable de l'énergie, de l'utilisation et du changement de nature des sols, du mode de vie et des modèles de consommation et de production. En l'absence de mesures d'atténuation urgentes, efficaces et équitables, le changement climatique menace de plus en plus la santé et les moyens de subsistance des populations du monde entier, la santé des écosystèmes et la biodiversité.
En 2019, environ 48 % de la population mondiale vit dans des pays émettant en moyenne plus de 6 tCO2-eq par habitant, hors CO2-UTCATF. 35 % vivent dans des pays émettant plus de 9 tCO2-eq par habitant. 41% vivent dans des pays émettant moins de 3 tCO2-eq par habitant. Une part importante de la population de ces pays à faibles émissions n'a pas accès à des services énergétiques modernes.
Par pression environnementales, j'entends l'ensemble des conséquences que les activités humaines ont sur la nature, que ce soit à travers l'utilisation des ressources (les matériaux, l'énergie, l'eau et les sols) ou ses conséquences sur l'environnement (dérèglement climatique, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution de l'air, de l'eau, du sol, pollution lumineuse et pollution sonore, etc.).
Nous avons déjà réchauffé l’atmosphère de plus de 1°C depuis l'ère préindustrielle. Vu l’inertie du système, il nous reste très peu de temps, et seuls des changements de grande ampleur pourront nous permettre d’éviter ces futurs monstrueux. Néanmoins, pour quelques années encore, le choix est ouvert.
Il est très probable que les GES aient été le facteur principal du réchauffement atmosphérique depuis 1979, et extrêmement probable que la diminution de la couche d’ozone était le principal facteur de rafraîchissement de la stratosphère entre 1979 et le milieu des années 90.
L'Europe et l'Amérique du Nord sont à elles seules responsables de la moitié des 2450 milliards de tonnes de CO2 émises depuis 1850 dans le monde.
Environ 17 % des émissions nettes de CO2 cumulées depuis 1850 ont eu lieu entre 2010 et 2019.
Si les améliorations de l'efficacité énergétique peuvent offrir un certain potentiel d'atténuation, des technologies supplémentaires de réduction des émissions de CO2 pour l'aviation et le transport maritime seront nécessaires (fiabilité forte). Pour l'aviation, ces technologies comprennent les biocarburants à haute densité énergétique (fiabilité forte), ainsi que l'hydrogène et les carburants synthétiques à faible taux d'émission (fiabilité moyenne).
Toutes ces molécules, l'eau (H20), le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4), qui possèdent trois ou cinq atomes, peuvent absorber le rayonnement infrarouge produit par la Terre. Ce rayonnement est ensuite réémis dans toutes les directions, y compris vers la terre. Piégé, il réchauffe une seconde fois la surface du sol et les basses couches de l'atmosphère.
Les chaînes d'approvisionnement alimentent les grandes surfaces, qui travaillent en flux tendus et n'ont pas plus de 2 ou 3 jours de stocks.
Le transport de la marchandise et des consommateurs, ainsi que la chaîne du froid émettent des GES.
Si le réchauffement climatique dépasse 1.5 degré dans cette décennie ou plus tard, alors de nombreux écosystèmes seront face à des risques additionnels graves, par rapport à un scénario de 1.5 degré de réchauffement (fiabilité forte). Selon le temps et la magnitude du dépassement, plusieurs conséquences entraîneront un effet de serre additionnel plus important (fiabilité moyenne), et certaines seront irréversibles, même si le réchauffement est réduit (fiabilité forte).
La cible de réduction de GES à moins de 2 tonnes de CO₂e par personne et par an est formulée par le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) d’après un partage équitable entre tous les humains du budget carbone calculé par le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC).
Actuellement, avec une capacité de 1307 GW (gigawatts), les centrales hydroélectriques sont la première source d'électricité dans le monde, mais la pénurie de nouveaux sites d'implantation risque de freiner leur développement. Aussi, les barrages peuvent provoquer des dégâts : la submersion des terres détruit les habitats et les routes migratoires, peut dégrader la qualité de l'eau et engendre des émissions de méthane, à cause de la végétation submergée en décomposition
On achète en France en moyenne 10 kg de vêtements par personne et par an. L’industrie textile mondialisée a doublé ses volumes entre 2000 et 2014 et fait partie des secteurs les plus polluants et les plus émissifs.
Le forçage radiatif est la mesure du déséquilibre entre l'énergie qui arrive chaque seconde sur terre et celle qui repart. Il vaut 3,8 W/m² (Watt par m²) pour l'effet de serre et - 1 W/m² pour les aérosols, soit 2,8 W/m² en tout.
Une analyse validée en mars 2016 par les résultats d’une étude fouillée sur la compensation carbone du MDP du Oko-Institut, un institut allemand de recherche sur l’environnement. Sur 5 655 projets étudiés (couvrant les trois quarts du total), 85% d’entre eux avaient une "faible probabilité" d’assurer les réductions d’émissions promises et l’additionnalité du projet. Seuls 2% des projets – représentant 7% des crédits – satisfaisaient les critères de qualité requis.
La gestion des déchets en France représente 3,9% des émissions de GES (hors UTCATF, Utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie).
"On ne devrait même pas se poser la question : il est évident que dans une France qui aura divisé ses émissions de gaz à effet de serre par 4, il n’y aura plus d’avion – on ne peut pas y arriver si on conserve le transport aérien." François-Marie Bréon
Par rapport à la période 1850-1900, la température moyenne à la surface du globe entre 2081 et 2100 sera très probablement supérieur de 1,0 °C à 1,8 °C, dans le scénario de très faibles émissions de GES, de 2,1 °C à 3,5 °C dans le scénario intermédiaire et de 3,3 °C à 5,7 °C dans le scénario d’émissions de GES très élevées.
Les zones gelées en permanence ou seulement une partie de l'année, surtout situées en Sibérie, mais également au Canada, contiennent de grandes quantités de carbone piégées par le froid. Or, sous l'effet du réchauffement climatique, ces sols se dégèlent. [...] Ce dégel provoque la libération d'importantes quantités de dioxyde de carbone et de méthane. Cet effet indirect de l'élévation des températures vient sérieusement amplifier le réchauffement initial. Les quantités émises sont considérables. Le méthane dégazé qui s'oxydera rapidement en CO2 pourrait ainsi accélérer le réchauffement global.
Les racines rejettent des composés contenant du carbone dans le sol, et la décomposition des racines mortes émet également du carbone. Une partie de ce carbone passe ensuite du sol vers l'atmosphère.
En France, il s'écoule entre sept et neuf ans entre la décision d'installer un parc d'éoliennes et son entrée en fonctionnement, un délai qui atteint même une quinzaine d'années pour une centrale nucléaire. Pour rappel, le dernier budget carbone à 1,5°C annoncé par le GIEC sera écoulé dans 11 ans, si les taux d'émissions de 2021 restent stables.
Le travail du sol a des conséquences sur la production de bio-masse. La biomasse du couvert arrivé au moment du gel sera de 1 à 2 tonne par hectare dans le cas d'un labour, alors que si le couvert est implanté en semis-direct, au cul de la moissonneuse, il y aura une production de biomasse de 5 à 10 tonnes par hectare.
La loi européenne sur le climat et le paquet « Ajustement pour l’objectif 55 » (Fit for 55) introduisent de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 qui ont un impact sur la trajectoire de réduction des émissions territoriales de la France
Environ 20 à 30% de la biomasse d'un arbre se trouve sous terre, dans le système racinaire qui l'ancre au sol et puise l'eau et les nutriments dont il a besoin. Les racines stockent une grande partie du carbone atmosphérique absorbé par l'arbre.
Les retraits de CO2 anthropogènes et des émissions sont partiellement compensées par la libération de CO2 et l’absorption respectivement depuis et vers les réservoirs océaniques de carbone. (fiabilité très élevée).
Les trajectoires modélisées des émissions mondiales conformes aux CDN annoncées avant la COP26 dépasseront probablement 1,5°C au cours du 21e siècle.
Le CO2 est le premier gaz à effet de serre anthropique (c'est-à-dire émis par l'homme). Les émissions de CO2 viennent de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation.
Le secteur des transports n'atteindra probablement pas des émissions de CO2 nulles d'ici 2100. Des émissions négatives seront donc probablement nécessaires pour contrebalancer les émissions de CO2 résiduelles du secteur (fiabilité forte).
En France 50% des vols sont le fait de 2% de la population. En Europe, les 1% les plus riches ont des émissions liées à l’aviation de plus de 20 t CO₂e.
Certaines critiques laissent croire que l'avion pèse très lourd dans la balance des transports. En réalité, il ne représente que 12% des 25% d'émissions de CO2 émises par les transports. Trois quarts des gaz à effet de serre causés par les déplacements proviennent des pots d'échappement des voitures, des camions et des bus.