L'augmentation massive des émissions de CO2 a créé un déséquilibre dans le bilan énergétique de la Terre, provoquant à son tour :
- Augmentation de la température.
- Acidification des océans.
- Verdissement.
Si les Allemands avaient gardé leur parc nucléaire depuis Fukushima à la place du lignite et du charbon, ils auraient évité d'émettre 800 millions de tonnes de CO2 à la fin 2021. Soit une année entière d'émissions de leur pays.
En 2020, seuls 6 pays sur 195, dont le Royaume-Uni et la Suède, ont pris des engagements contraignants en faveur de la neutralité carbone.
En France les émissions de la santé représentent plus de 46 millions de tonnes équivalent carbone(tCO2eq), soit environ 8% du total national.
Le travail du sol a des conséquences sur la production de bio-masse. La biomasse du couvert arrivé au moment du gel sera de 1 à 2 tonne par hectare dans le cas d'un labour, alors que si le couvert est implanté en semis-direct, au cul de la moissonneuse, il y aura une production de biomasse de 5 à 10 tonnes par hectare.
"Pour limiter le réchauffement de la planète, il est nécessaire de réduire fortement, rapidement et durablement les émissions de CO₂, de méthane, et d'autres gaz à effet de serre. (…) À moins d'une réduction immédiate, rapide et à grande échelle des émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement à 1,5 °C sera hors de portée" Valérie Masson-Delmotte
Le CO2 est le premier gaz à effet de serre anthropique (c'est-à-dire émis par l'homme). Les émissions de CO2 viennent de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation.
Au moins 18 pays signataire du protocole de Kyoto ont, pour la première période d'engagement, enregistré des réductions d'émissions absolues soutenues pendant au moins une décennie à partir de 2005, dont deux pays en transition économique(fiabilité très forte).
L'empreinte carbone de la France représente la quantité de gaz à effet de serre (GES) induite par la demande finale intérieure d'un pays (consommation des ménages, des administrations publiques et des organismes à but non lucratif et les investissements), que les biens ou services consommés soient produits sur le territoire national ou importés.
L'élevage représente environ 15% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre : de manière directe avec la fermentation entérique et indirecte avec la déforestation et les engrais azotés pour produire la nourriture de ces animaux.
Si l’on prend l’hypothèse que les services publics respecteront la loi (SNBC), ils émettront de l’ordre de 600 kg CO₂e/pers/an en 2030 (-40% en France, -55% en Europe) et de l’ordre de 150 kg CO₂e/pers/an en 2050 (-85%, soit une division par plus de 6).
Le transport des marchandises et celui des voyageurs font partie des secteurs les plus dépendant du pétrole. Ils totalisent en 2019 77% de la consommation finale de produits pétroliers en France.
Le fret maritime est à l’origine de 96% des tonnes.kilomètres des produits livrés en France, mais 55% des émissions de GES seulement, le bateau ayant des émissions par tonne.km plus basses que le camion ou a fortiori l’avion.
Les émissions mondiales ont progressé de 68% entre 1990 et 2019.
Selon les estimations du HCC basées sur les informations disponibles au 01 juin 2022, ces nouveaux objectifs européens impliquent un rehaussement anticipé de l’objectif de réduction des émissions brutes de la France à hauteur de -50 % en 2030 par rapport à 1990 (contre -40 % actuellement) et l’introduction d’un objectif de réduction des émissions nettes à hauteur de -54 % en 2030 par rapport à 1990 (incluant les puits de carbone).
GES = (GES/E) × (E/PIB) × (PIB/POP) × POP
GES = Gaz à Effet de Serre
E = Énergie
POP = Population
Le charbon fournit de l'électricité bon marché depuis la révolution industrielle, mais ce n'est pas sans conséquences. La combustion du charbon pollue et peut avoir des effets mortels. Elle génère 50% de CO2 de plus que la combustion de gaz, et on estime que la pollution au charbon tue trois fois plus que n'importe quelle autre source d'énergie.
71% des émissions mondiales peuvent être rattachées à seulement 100 entreprises, principalement dans le secteur de l'extraction d'énergie, et les 20 entreprises les plus polluantes causent un tiers de ces émissions.
Les transports représentent environ 25% de l’empreinte carbone du « Français moyen » soit approximativement 2,5 t CO₂e (sans compter les transports d’approvisionnement des industries, du bâtiment et de l’agriculture qui sont intégrés dans ces différents postes dans la méthode « empreinte carbone »).
En 2018, 1% de la population mondiale a causé 50% des émissions du secteur de l'aviation et plus de 96% d'entre elle n'a pas pris l'avion.
Si on déracine les arbres et qu'on supprime les forêts, le retour du CO2 dans l'atmosphère s'accélère.
La production d'une calorie de viande de boeuf nécessite environ 11 calories végétales. Et la production d'un kg de boeuf est responsable de l'émission de 35 kg de CO2eq (l'équivalent de 180 km en voiture).
Selon diverses études, la suppression des subventions aux énergies fossiles devrait permettre de réduire les émissions mondiales de CO2 de 1 à 4 % et les émissions de GES de jusqu'à 10 % d'ici à 2030 avec des variations selon les régions (fiabilité moyenne).
Une fois que la moitié de nos émissions de CO2 a été captée par les puits naturels, l'autre moitié reste dans l'atmosphère. La concentration en CO2 dans l'atmosphère est passée de 280 à 415 ppm (parties par millions) en 150 ans. Il faut remonter à trois millions d'années en arrière pour retrouver de telles concentrations sur terre.
En 2019, les concentrations atmosphériques de CO2 étaient plus élevées qu’à n’importe quel moment sur au moins 2 millions d’années (fiabilité élevée), et les concentrations de CH4 et N2O étaient plus élevées que jamais sur les dernières 800 000 années (fiabilité très élevée).
Via la consommation d'énergies fossiles, le secteur du numérique est responsable de 3 à 4% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre (GES) d’origine humaine.
Cela contribue au dérèglement climatique.
À l’échelle mondiale, l’UE est importatrice nette d’émissions de CO2 du fait des émissions incorporées
dans ses échanges commerciaux internationaux, quand d’autres grands blocs sont exportateurs nets
d’émissions.
L’UE est importatrice nette de 1,2 t CO2 par habitant, la Chine et l’Inde sont exportatrices nettes de 0,7 et 0,2 t CO2 par habitant respectivement. Les États-Unis importent 1,1 t CO2 par habitant.
Les émissions de gaz à effet de serre doivent être divisées par 3 d'ici 2050. C'est à dire diminuer de 4% par an.
Les services publics à eux seuls représentent la moitié de l'empreinte carbone maximale par Français pour maintenir le réchauffement climatique en deçà de +2°C en 2100. Il est donc nécessaire de modifier profondément le fonctionnement de l’État et de toutes les collectivités.
Les technologies digitales mobilisent aujourd'hui 10% de l'électricité produite dans le monde et rejetteraient près de 4% des émissions globales de CO2, soit un peu moins du double du secteur civil aérien mondial.
Le forçage radiatif est la mesure du déséquilibre entre l'énergie qui arrive chaque seconde sur terre et celle qui repart. Il vaut 3,8 W/m² (Watt par m²) pour l'effet de serre et - 1 W/m² pour les aérosols, soit 2,8 W/m² en tout.
Le taux de perte forestière nette a ralenti, en partie grâce aux initiatives arboricoles visant soit à rétablir des forêts existantes (reboisement), soit à créer une nouvelle couverture arborée (boisement). Ces pratiques présentent de nombreux avantages, et permettent aux forêts de mieux remplir leur rôle de puits de carbone. Les arbres captent le CO2 contenu dans l'atmosphère, l'emprisonnent et le transforment en biomasse. Cependant, pour que cela ait un réel impact sur les niveaux de CO2 atmosphériques, il faudrait planter des millions d'hectares de nouveaux arbres.
On achète en France en moyenne 10 kg de vêtements par personne et par an. L’industrie textile mondialisée a doublé ses volumes entre 2000 et 2014 et fait partie des secteurs les plus polluants et les plus émissifs.
Environ 17 % des émissions nettes de CO2 cumulées depuis 1850 ont eu lieu entre 2010 et 2019.
Les hydrates de méthane (ou clathrates de méthane) sont une forme de glace posée au fond des océans, le long des talus continentaux, qui emprisonne des molécules de méthane. Ils pourraient devenir instables au-delà de +2°C de réchauffement global.
"La France reste très loin du niveau d’action nécessaire pour atteindre la neutralité carbone." Corinne Le Quéré
Début 2022, l’empreinte carbone moyenne en France est d’environ 10 t CO₂e par personne et par an.
Les scientifiques estiment que le permafrost renferme 1400 gigatonnes de carbone, soit deux fois plus que la quantité actuellement contenue dans l'atmosphère.
L’industrie cimentière représente près de 6% des émissions de CO2 dans le monde. Ces émissions proviennent :
- ½ de la combustion d’énergie fossile dans les fours des cimenteries
- ½ de la réaction de calcination du calcaire en chaux vive
Le logement représente environ 20% de nos émissions de GES, presque 15% pour le chauffage et 5% pour la construction et l’entretien. Aujourd’hui encore, ce sont le fioul et le gaz qui représentent environ 70% des émissions du chauffage.
Un train de marchandises équivaut à 40 poids lourds de 40 tonnes, ce qui permet d'émettre 11 fois moins de CO2 par tkm (tonne kilomètre).
Une barge "Grand Rhénan" déplace autant de marchandise que 100 poids lourds, pour une division du taux d'émissions de CO2 par tkm allant de 2 à 5. (source: Transport de marchandise, rapport d'information du sénat)
⅓ de la production alimentaire mondiale est perdue ou gaspillée estime la FAO, or le système alimentaire représente 30% de nos émissions de GES. Et ⅓ de 30% nous donne 10% des émissions de GES que l’on peut attribuer aux pertes et gaspillages, ce qui est assez proche des estimations de la FAO qui sont de 8%.
De manière générale, dépenser 2 000 à 5 000 € de biens de consommation neufs revient à émettre 2 tonnes de CO₂e.
Alain Granjean nous rappelle : ”La croissance du PIB s’accompagne de la hausse d’émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement de celle de la pression sur les ressources et sur les pollutions”, sur les écosystèmes et le vivant dans son ensemble.
Atteindre le stricte zéro en termes d’émissions de CO2 est un prérequis pour stabiliser l’augmentation des températures induite par le CO2, avec le CO2 anthropogène comblé par le retrait de ce même CO2.
Seuls 10% de la population française sont en dessous de 2 t CO₂e/pers./an.
La matière organique (MO) est composée de carbone organique à environ 60% (MO = Corg*1,725), et peut être converti en CO2 avec un facteur 3,66 environ.
Il y a une relation presque linéaire entre les émissions cumulées de CO2 produites par l’humain et le réchauffement global qu’elles causent. D’après les estimations, chaque 1000 Gt CO2 d’émissions cumulées de CO2 causerait probablement une augmentation de 0.27°C à 0.63°C de la température globale de surface, la meilleure estimation étant de 0.45°C.
Les services publics regroupent l’éducation, la santé et les hôpitaux, la police, l’armée, la justice, les services sociaux, les services de l’État et des collectivités territoriales, etc. Leurs activités émettent de l’ordre de 1 t CO₂e/pers/an en France.
Selon le rapport “Empreinte énergétique et carbone de l’alimentation en France (2019)” de l’ADEME, «la viande et les produits laitiers totalisent 85 % de l’empreinte GES de notre alimentation au stade agricole. ».
En France 50% des vols sont le fait de 2% de la population. En Europe, les 1% les plus riches ont des émissions liées à l’aviation de plus de 20 t CO₂e.
L’alimentation est la source d’environ 2,5 t CO₂e par personne et par an. L’empreinte d’un produit alimentaire est constituée des émissions issues de l’agriculture (fermentation entérique, engrais, traitements, machines, perte de matière organique des sols), ainsi que des émissions provenant des usines agroalimentaires, des transports, du commerce, du stockage, etc.
Même l'hôpital est très énergivore. Il représente près de 5% de l'empreinte carbone du pays.
Puisque l'hydrogène n'existe pas sur Terre à l'état natif, il doit être produit à partir d'autres éléments, ce qui consomme de l'énergie, contrairement au pétrole qu'on trouve déjà formé par la Nature. Aujourd'hui la quasi-totalité de l'hydrogène est dit "gris", car produit à partir de méthane, ce qui est peu coûteux mais engendre du CO2.
Les 10% les plus riches de la planète sont responsables d’environ la moitié des émissions de CO₂ mondiales.
Les options de captation du carbone et de réduction des émissions de GES de l'AFOLU présentent à la fois des avantages et des risques en termes de biodiversité et de conservation des écosystèmes, de sécurité alimentaire et hydrique, d'approvisionnement en bois, de moyens de subsistance et de droits fonciers et d'utilisation des terres des peuples autochtones, des communautés locales et des petits propriétaires.
Les approches de conception intégrée pour la construction et la rénovation des bâtiments ont permis de multiplier les exemples de bâtiments à énergie nulle ou sans émission de carbone dans plusieurs régions. Cependant, les faibles taux de rénovation et le manque d'ambition des bâtiments rénovés ont entravé la réduction des émissions.
Il faudra sans doute réduire encore plus nos émissions. La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), pour les émissions territoriales seules, mentionne 1,2 t CO₂e/pers/an pour la neutralité en 2050 en précisant qu'il faut « diviser par 6 et plus » nos émissions actuelles (c'est la loi française) !
Quand le CO2 se dissout dans l'océan, il se transforme en des ions acides (H2CO3, puis HCO3-). Cela a pour effet d'acidifier l'océan (le pH baisse).
L'accroissement du trou d'ozone et le réchauffement climatique induisent des variations dans les échanges de chaleur et donc dans la distribution des températures, qui ont pour effet d'augmenter la force des vents. La circulation océanique est donc modifiée et plus d'eaux océaniques en provenance des profondeurs, riches en CO2, sont ramenées en surface. Cela limite la capacité de pompage du CO2 atmosphérique.
Le rapport spécial 1.5°C du GIEC nous fournit des éléments, et notamment deux points d’étape :
- D’ici 2030, nos émissions nettes doivent passer sous 3 t CO 2e par an et par habitant environ,
- D’ici 2050, elles doivent passer sous 1,5 t CO2e par habitant,
- Entre 2050 et 2070, elles devront être nulles et le rester jusqu’en 2100.
Au sein de l’UE-27, les émissions ont diminué en moyenne de 23 % en 2019 par rapport à 1990, avec de forte disparité entre les États-membres. La France se situe sous la moyenne européenne, avec une réduction de 20 % sur cette période.
En 40 ans, la forêt amazonienne a perdu environ 17% de sa surface.
Elle constitue un puits de carbone qui contribue à absorber une partie de nos émissions de CO2 et donc à limiter le réchauffement climatique.
Les 10% les plus riches à l'échelle de la planète sont responsables de la moitié des émissions totales de gaz à effet de serre.
Dans le cas d'un découplage absolu, en revanche, la croissance du PIB coïncide avec la baisse des émissions.
Les changements climatiques induits par l'homme sont la conséquence de plus d'un siècle d'émissions nettes de GES résultant d'une utilisation non durable de l'énergie, de l'utilisation et du changement de nature des sols, du mode de vie et des modèles de consommation et de production. En l'absence de mesures d'atténuation urgentes, efficaces et équitables, le changement climatique menace de plus en plus la santé et les moyens de subsistance des populations du monde entier, la santé des écosystèmes et la biodiversité.
La réduction des émissions en 2020 en raison des mesures de confinement liées à la crise du Covid-19 a entrainé des effets temporaires mais détectables sur la pollution de l’air (fiabilité forte), et en même temps une hausse légère et temporaire du forçage radiatif total, principalement en raison des réductions des rafraîchissements dus aux aérosols venant des activités humaines.
Par pression environnementales, j'entends l'ensemble des conséquences que les activités humaines ont sur la nature, que ce soit à travers l'utilisation des ressources (les matériaux, l'énergie, l'eau et les sols) ou ses conséquences sur l'environnement (dérèglement climatique, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution de l'air, de l'eau, du sol, pollution lumineuse et pollution sonore, etc.).
En quoi le dégel du pergélisol est-il un problème ?
- Sur ce sol gelé depuis parfois plusieurs centaines de millier d'années, des débris végétaux se sont accumulés.
- À cause du gel, ces débris n'ont pas été dégradés par les bactéries dont le métabolisme est ralenti par le froid.
- Lors du dégel du pergélisol, le métabolisme des bactéries s'accélère. La matière organique est rapidement transformée en CO2 ou CH4 selon les cas.
Une analyse validée en mars 2016 par les résultats d’une étude fouillée sur la compensation carbone du MDP du Oko-Institut, un institut allemand de recherche sur l’environnement. Sur 5 655 projets étudiés (couvrant les trois quarts du total), 85% d’entre eux avaient une "faible probabilité" d’assurer les réductions d’émissions promises et l’additionnalité du projet. Seuls 2% des projets – représentant 7% des crédits – satisfaisaient les critères de qualité requis.
Un niveau de réchauffement planétaire de 1,5°C est atteint à court terme (en moyenne sur 20 ans, par rapport à 1850-1900) pour l’ensemble des scénarios d’émissions pris en compte dans le rapport du GIEC. Cela implique qu’à l’horizon 2030, pour chaque année, la probabilité que la température annuelle dépasse 1,5°C sera de 40 à 60 %. Il y a donc une chance sur deux pour que cette éventualité se produise au moins une fois entre 2022 et 20261. Sans baisse majeure des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le niveau de réchauffement planétaire de 2°C sera dépassé à l’horizon 2050.
Les modes de vie bas carbone permettent d'agir à la fois sur le réchauffement climatique et sur une grande partie des enjeux cités ci-dessus. Moins de voitures signifie moins d'émissions de GES mais aussi moins de pollution (particules fines entre autres), moins de déchets, moindre besoin d’étendre le réseau routier, moins de goudron et donc plus d’espace pour la biodiversité, plus de commerces de proximité, moins d’heures passées dans les embouteillages, etc.
À l'échelle mondiale, les 10 % de ménages dont les émissions par habitant sont les plus élevées contribuent à 34-45 % des émissions mondiales de GES basées sur la consommation des ménages, tandis que les 40 % intermédiaires contribuent à 40-53 % et les dernier 50 % à 13-15 %. (fiabilité forte)
Le concept des limites planétaires offre une nouvelle vision des défis à relever pour l'homme et la planète, proposée en 2009 par une équipe de 28 scientifiques. Chacune de ces limites est clairement définie (sauvegarder 90% de la biodiversité ou maintenir la concentration de CO2 dans l'atmosphère sous le seuil des 350 ppm) et définit un espace sécurisé dans lequel l'humanité pourra opérer tout en préservant les systèmes terrestres.
Le secteur du transport général - passagers et marchandises - est le plus émissif de CO2 en France , avec plus de 30% des émissions, dont deux tiers pour les passagers et un tiers pour les marchandises.
L’élevage représente 15% des émission de GES mondiales, dont ⅔ uniquement pour les bovins.
Il est très probable que les GES aient été le facteur principal du réchauffement atmosphérique depuis 1979, et extrêmement probable que la diminution de la couche d’ozone était le principal facteur de rafraîchissement de la stratosphère entre 1979 et le milieu des années 90.
La plus grande part du potentiel économique de l'AFOLU [4,2-7,4 GtCO2-eq/an] provient de la conservation, de l'amélioration de la gestion et de la restauration des forêts et d'autres écosystèmes (zones humides côtières, tourbières, savanes et prairies), la réduction de la déforestation dans les régions tropicales présentant l'atténuation totale la plus élevée.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont ré-augmenté d’environ 6,4 % de 2020 à 2021 pour atteindre 418 Mt éqCO2, mais restent 3,8 % en-dessous de leur niveau de 2019, et 23,1 % en-dessous de leur niveau de 1990. Le rythme de réduction estimé sur la période 2019-2021 (-1,9 % par an) est proche du rythme observé sur la décennie 2010-2019 (-1,7 % par an).
La loi européenne sur le climat et le paquet « Ajustement pour l’objectif 55 » (Fit for 55) introduisent de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 qui ont un impact sur la trajectoire de réduction des émissions territoriales de la France
Jusqu'à récemment, la croissance économique était inextricablement liée à l'augmentation des émissions de CO2. Une mesure récente de l'intensité des émissions mondiales montre que 768g de CO2 est émis pour chaque dollar américain de PIB généré.
En 2019, les émissions mondiales directes et indirectes de GES provenant des bâtiments et les émissions provenant de l'utilisation du ciment et de l'acier pour la construction et la rénovation étaient de 12 GtCO2-eq. Ces émissions comprennent les émissions indirectes liées à la production hors site d'électricité et de chaleur, les émissions directes produites sur place et les émissions liées à l'utilisation du ciment et de l'acier pour la construction et la rénovation des bâtiments.
Les émissions de GES issues de l'alimentation des ménages en France s'élèvent à 163 millions de tonnes d'équivalent CO2, soit le quart de l'empreinte carbone des ménages français.
Lorsque le CO2 se dissout dans l'océan, il se combine à l'eau pour former de l'acide carbonique (H2CO3). En se séparant, ce dernier forme des ions d'hydrogène et de bicarbonate, qui rendent l'eau plus acide.
Le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre produit par l'activité humaine.
Dans leur étude « Carbon and inequality : from Kyoto to Paris » Lucas Chancel et Thomas Piketty précisent : « Parmi les individus les plus émetteurs de la planète en 2013, nos estimations mettent en avant les 1% les plus riches Américains, Luxembourgeois, Singapouriens et Saoudiens, avec des émissions annuelles par personne supérieures à 200 t CO2e. A l’autre extrémité de la pyramide des émetteurs, on retrouve les individus les plus pauvres du Honduras, du Mozambique, du Rwanda et du Malawi, avec des émissions 2000 fois plus faibles, proches de 0,1 t CO2e par personne et par an. »
La cible de réduction de GES à moins de 2 tonnes de CO₂e par personne et par an est formulée par le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) d’après un partage équitable entre tous les humains du budget carbone calculé par le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC).
C'est à dire qu'en moins d'un an, un panneau solaire a remboursé l'électricité et les émissions de CO2 qu'il a nécessitées pour sa fabrication. Durant les trente années suivantes, il produira une électricité décarbonée et inépuisable.
Les émissions mondiales de méthane provenant de l'approvisionnement en énergie, principalement les émissions fugitives de la production et du transport de combustibles fossiles, représentaient environ 18 % [13-23 %] des émissions mondiales de GES provenant de l'approvisionnement en énergie, 32 % [22-42 %] des émissions mondiales de CH4 et 6 % [4-8 %] des émissions mondiales de GES en 2019 (fiabilité forte).
La circulation thermohaline dont fait partie le Gulf Stream pourrait ralentir à cause de l’apport en eau douce de la fonte du Groenland. Cela aurait pour effet de déréguler encore plus le cycle de l’eau et de réduire la capacité de l’océan à absorber du carbone et de la chaleur.
L’empreinte carbone diminue depuis au moins 2010, à un rythme de -1,2 % par an en moyenne sur la période 2010-2019.
Les émissions associées aux importations représentent près de la moitié de l’empreinte carbone de la France (49 % en 2020), et tendent à diminuer depuis leur pic de 331 Mt éqCO2 en 2011
La déforestation consiste à couper ou brûler des arbres au-delà de la capacité de renouvellement de la forêt. Elle est causée à 80% par l'agriculture.
La Loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique mentionnait : « la France soutient la définition d'un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par quatre ou cinq de ces émissions pour les pays développés ».
Les chaînes d'approvisionnement alimentent les grandes surfaces, qui travaillent en flux tendus et n'ont pas plus de 2 ou 3 jours de stocks.
Le transport de la marchandise et des consommateurs, ainsi que la chaîne du froid émettent des GES.
Les progrès agricoles, suivis des innovations technologiques et médicales, ont fait chuter la mortalité infantile, amélioré la santé publique et augmenté l'espérance de vie. C'est ainsi que, depuis les années 1650, la population mondiale a été multipliée par 16, ce qui a nettement amplifié l'impact de l'homme sur l'environnement.
En l’état des choses, cela prendrait plusieurs siècles à un millénaire pour que la montée globale du niveau de l’eau s’inverse même largement sous le seuil d’émissions de CO2 strictement négatives (fiabilité forte).
Les zones gelées en permanence ou seulement une partie de l'année, surtout situées en Sibérie, mais également au Canada, contiennent de grandes quantités de carbone piégées par le froid. Or, sous l'effet du réchauffement climatique, ces sols se dégèlent. [...] Ce dégel provoque la libération d'importantes quantités de dioxyde de carbone et de méthane. Cet effet indirect de l'élévation des températures vient sérieusement amplifier le réchauffement initial. Les quantités émises sont considérables. Le méthane dégazé qui s'oxydera rapidement en CO2 pourrait ainsi accélérer le réchauffement global.
Les émissions mondiales (tous types de GES) : 59 Gt CO2e en 2019
Le CO2 lui-même représente les trois quarts de ces émissions, contre un quart pour les autres GES.
À la fin 2018, nous avons émis dans l'atmosphère 2 250 milliards de tonnes de CO2. Ce qui signifie que nous avons déjà signé pour 1,3°C de réchauffement.
Depuis 2011 (dates des mesures reportées dans l’AR5) les concentrations ont continué d’augmenter dans l’atmosphère, atteignant des moyennes annuelles de 410 ppm pour le dioxyde de carbone (CO2), 1866 ppb pour le méthane (CH4), et 332 ppb pour le protoxyde d’Azote (N2O) en 2019.
Le maintien de systèmes à forte émissions peut, dans certaines régions et certains secteurs, être plus coûteux que la transition vers des systèmes à faibles émissions.
L'énorme différence entre les rejets de notre expiration et ceux de nos usines, avions, cheminées et autres, c'est la provenance initiale du carbone.
Quand on respire, on ré-injecte dans l'atmosphère un carbone intégré depuis peu par les plantes constituants nos aliments.
Alors que quand on brûle des énergies fossiles ou des forêts, on ré-injecte dans le cycle un carbone qui avait été stocké depuis longtemps via des processus très lents.
Outre les gaz majeurs qui la composent, l'atmosphère terrestre renferme, en quantités beaucoup plus faibles, d'autres gaz tel le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d'eau, qui interviennent dans l'équilibre des températures de la surface du globe.
En plus d'émettre des gaz à effet de serre, la combustion d'énergies fossiles génère des particules polluantes. Les centrales à charbon et les moteurs thermiques sont les principales sources de pollution de l'air. Cette pollution se compose de particules de moins de 10 microns de diamètre, suffisamment petites pour pénétrer dans les poumons lorsqu'on inspire. Celles-ci provoquent des maladies respiratoires, qui contribuent au décès de 8 millions de personnes par an, selon les estimations.
Les réductions des émissions de GES (gaz à effet de serre) entraînent également des améliorations de la qualité de l’air.
En France, le transport des aliments pour les animaux (en majorité des tourteaux de soja) pèse pour un tiers du trafic total et pour 19% des émissions de CO2. Les fruits et les légumes représentent un quart du trafic total et 31% des émissions; c'est la catégorie la plus importante en termes d'émissions liées au transport. Nos tomates et nos fraises voyagent beaucoup !
Les arbres et le plancton jouent un rôle majeur dans la régulation du CO2 atmosphérique, et la couverture végétale influence fortement le climat local et les activités humaines. La perte des habitats naturels provoque davantage d'interactions entre l'homme et l'animal, ce qui accroît le risque de voir des maladies nouvelles franchir la barrière des espèces.
Choisir de remplacer la voiture par des modes de déplacement plus physiques, comme la marche ou le vélo, c'est aussi prendre soin de l'environnement et de sa santé.
En France, il s'écoule entre sept et neuf ans entre la décision d'installer un parc d'éoliennes et son entrée en fonctionnement, un délai qui atteint même une quinzaine d'années pour une centrale nucléaire. Pour rappel, le dernier budget carbone à 1,5°C annoncé par le GIEC sera écoulé dans 11 ans, si les taux d'émissions de 2021 restent stables.
Le permafrost désigne des terres gelées, dans le Grand Nord, en Alaska, en Sibérie, au Canada. Il recouvre 20% de la surface terrestre. Il a commencé à fondre et à libérer du CO2, du méthane, en quantités mal évaluées, accélérant encore le réchauffement climatique. Il contiendrait aussi des virus en sommeil. Sa fonte risque de libérer des phénomènes inattendus.
Depuis le début de la période industrielle, la concentration de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de plus de 40%... et ça a fortement influencé le climat.
Le permafrost désigne le sol gelé en permanence. On constate qu’il commence à dégeler, relâchant dans l’air du méthane et du CO2, suite à la décomposition de la matière organique qui était jusque-là gelée. Cela constitue une boucle de rétroaction, au même titre que les feux de forêts ou la modification de l’albédo lors de la fonte de la banquise.
Lorsque les arbres croissent, la taille des racines augmente et donc le CO2 contenu dans le sol aussi.
Si vous faites du 4 pour mille d'augmentation de carbone dans les sols, cela représente 13% d'augmentation de la teneur en matière organique, alors que le besoin des sols est d'augmenter de 70%.
Outre des réductions d'émissions profondes, rapides et durables, la captation du CO2 peut remplir trois rôles complémentaires différents à l'échelle mondiale ou nationale : réduire les émissions nettes de CO2 ou de GES à court terme ; contrebalancer les émissions résiduelles "difficiles à éliminer" afin d'aider à atteindre des émissions nettes de CO2 ou de GES nulles à moyen terme ; et atteindre des émissions nettes de CO2 ou de GES négatives à long terme si elles sont déployées à des niveaux supérieurs aux émissions résiduelles annuelles. (fiabilité forte)
Le reboisement, la gestion améliorée des forêts, le piégeage du carbone dans le sol, la restauration des tourbières et la gestion du carbone bleu sont des exemples de méthodes qui peuvent améliorer la biodiversité et les fonctions des écosystèmes, l'emploi et les moyens de subsistance locaux, en fonction du contexte (fiabilité forte).
Les énergies fossiles sont le charbon, le pétrole et le gaz. Elles sont utilisées principalement dans les bâtiments, le transport et dans l'industrie. Elles émettent du CO2 lors de la combustion.
Les émissions de dioxyde de carbone dues au digital sont équivalentes à celles de :
- Toute la flotte mondiale de camions.
- 2 fois la marine marchande mondiale.
- 2/3 des voitures particulières et utilitaires mondiales.
- 2,5 fois les émissions de la France.
L'utilisation du bâtiment (logement et services) utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Cela représente 20% des Gaz à Effet de Serre (GES)
La vapeur d'eau est aussi un gaz à effet de serre non émis par les humains.
La "génération climat" sera l'un des principaux acteurs du doublement annoncé à l'horizon 2025, de la consommation d'électricité du secteur numérique (20% de la production mondiale) ainsi que de ses rejets de gaz à effet de serre (7,5% des émissions globales).
En 2003, le climatologue américain William Ruddiman a publié un article intitulé "L'ère de l'effet de serre anthropique a commencé il y a des milliers d'années".
Depuis la révolution industrielle, l'activité humaine a occasionné une hausse de la concentration de CO2 dans l'amosphère de 48%.
Les émissions mondiales ont plus que doublé depuis 1970.
Calculer la quantité d'émission de dioxyde de carbone par personne revient à quantifier l'utilisation d'énergie fossile.
Les aliments transformés induisent une augmentation de la consommation d'énergie et du nombre d'emballages. Les tomates en boîte génèrent ainsi 1,4 kg d'équivalent CO2 par kilo, contre 0,3 kg d'eqCO2 pour des tomates fraîches (en saison) cultivées en France.
Si l’objectif d’émissions de CO2 strictement négatives était atteint et maintenu, l’augmentation de la température de surface induite par le CO2 pourrait être graduellement inversée mais d’autres changements climatiques pourraient continuer dans leur direction actuelle de quelques décennies à un millénaire (Haute confiance).
C'est la grande théorie d'un économiste qui s'appele Kuznets, qui a fait une célèbre courbe qui disait que plus les gens allaient devenir riche, plus ils allaient avoir les moyens de faire attention à leur empreinte sur l'environnement et donc leur empreinte carbone allait diminuer. Le problème c'est qu'on voit que dans la réalité ça marche pas et qu'en réalité l'empreinte carbone des plus pauvres est souvent très inférieure à celle des plus riches.
En plus de désengorger les villes et de réduire les émissions de carbone, les transports en commun peuvent avoir un impact économique positif "vert" pour les villes et améliorent la qualité de vie des habitants.
En 2019, 85.5% des émissions mondiales de CO2 provenaient des énergies fossiles et de l'industrie.
L'industrie aérienne est responsable de 2,4% des émissions mondiales de CO2.
Sur la période comprise en 1850 et 2019, un total de 2390± 240 (marge probable) GtCO2 de CO2 anthropogène a été émis.
En 2019, environ 48 % de la population mondiale vit dans des pays émettant en moyenne plus de 6 tCO2-eq par habitant, hors CO2-UTCATF. 35 % vivent dans des pays émettant plus de 9 tCO2-eq par habitant. 41% vivent dans des pays émettant moins de 3 tCO2-eq par habitant. Une part importante de la population de ces pays à faibles émissions n'a pas accès à des services énergétiques modernes.
L'Europe et l'Amérique du Nord sont à elles seules responsables de la moitié des 2450 milliards de tonnes de CO2 émises depuis 1850 dans le monde.
"L'efficacité énergétique est un levier majeur de la réduction des émissions de CO2, de même que tous les éléments de la chaîne énergétique, de la production des ressources jusqu'à la consommation finale" Joe Kaeser
Le CO2 n'est pas le seul Gaz à Effet de Serre. Il y a aussi le méthane (CH4), et le protoxyde d'azote (N2O) (qui viennent en très grande partie de l'agriculture), ainsi que quelques autres.
Dans les scénarios modélisés à l'échelle mondiale qui limitent le réchauffement à 2 °C (>67 %), les émissions de CO2 liées aux transports devraient diminuer de 29 % d'ici à 2050 par rapport aux émissions modélisées pour 2020.
La moitié du CO2 que nous émettons chaque année est absorbée par les puits de carbone :
- la végétation pour 1/4 (via la photosynthèse)
- l'océan pour 1/4
Le reste (1/2) reste dans l'atmosphère.
Dans les scénarios où les émissions de CO2 augmentent, les puits de carbone océaniques et terrestres devraient devenir moins efficaces dans le ralentissement de l’accumulation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Si les améliorations de l'efficacité énergétique peuvent offrir un certain potentiel d'atténuation, des technologies supplémentaires de réduction des émissions de CO2 pour l'aviation et le transport maritime seront nécessaires (fiabilité forte). Pour l'aviation, ces technologies comprennent les biocarburants à haute densité énergétique (fiabilité forte), ainsi que l'hydrogène et les carburants synthétiques à faible taux d'émission (fiabilité moyenne).
Un Anthropocène antérieur pourrait reconnaître les extinctions de la mégafaune du Pléistocène supérieur, l'émergence et la diffusion de l'agriculture, l'augmentation du méthane atmosphérique due à la production de riz il y a 5000 ans, la généralisation des sols anthropiques il y a 2000 ans, la formation d'un système mondial global il y a environ 500 ans (le pic Orbis) ou le début de l'ère industrielle il y a environ 200 ans.
Les jeunes militants climatiques rappellent régulièrement que ce sont eux qui hériteront de cette planète à bout de souffle. Ils pronent la justice climatique, une approche scientifique des problèmes et la limitation des émissions de gaz à effet de serre.
Les humains agissent principalement sur 3 gaz :
- Le dioxyde de carbone (CO2).
- Le méthane (CH4).
- Le protoxyde d'azote (N2O).
La gestion des déchets en France représente 3,9% des émissions de GES (hors UTCATF, Utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie).
La température à la surface du globe continuera d’augmenter au moins jusqu’au milieu du siècle, dans tous les scénarios d’émissions envisagés. Le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C et 2 °C au cours du XXIe siècle, à moins que des réductions importantes des émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre n’interviennent dans les prochaines décennies.
Le top 1% des Français ou Européens émet 56 tonnes de CO₂e par an et par personne.
Connues sous le nom de courbe de Keeling, ses mesures à plus long terme ont révélé une tendance frappante au-delà des cycles saisonniers de la biosphère terrestre. D'une année sur l'autre, les concentrations en dioxyde de carbone affichaient une nette tendance à la hausse. En 1960, Keeling publia ses travaux, apportant ainsi la première preuve solide que la combustion à grande échelle de combustibles fossiles provoquait en fait une accumulation de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre.
Les retraits de CO2 anthropogènes et des émissions sont partiellement compensées par la libération de CO2 et l’absorption respectivement depuis et vers les réservoirs océaniques de carbone. (fiabilité très élevée).
En France, les 10% des ménages les plus fortunés gagnent en moyenne 7 fois plus que les 50% les plus pauvres, et un ménage appartenant à ce décile supérieur émet en moyenne 14,7 t équivC02, soit 5 fois plus que la moitié la plus modeste des Français.
En dépit d'un rebond partiel post Covid-19, les émissions de Gaz à Effet de Serre de la France en 2021 s'inscrivent dans la poursuite d'une tendance à la baisse, à un rythme proche de celui observé sur la décennie. L'absorption de CO2 par les puits de carbone forestiers s'est fortement dégradée entre 2013 et 2019 avant d'augmenter en 2020
Les activités humaines rejettent dans l’atmosphère de nombreux gaz qui affectent notre santé comme les NOx (à ne pas confondre avec le N2O).
La quantité moyenne d'émissions mondiales par personne - qui est actuellement de 4,8 tonnes par an - a doublé depuis les années 1950 et continue d'augmenter.
Les activités humaines créent un excès d'émissions de CO2. Au bout de 100 ans, il reste 40% de ce surplus, 20% au bout de 1 000 ans, 10% au bout de 10 000 ans.
Le rapport du Haut conseil pour le Climat (HCC), en plus de l'effet rebond, introduit la notion d'émissions importées. On doit augmenter nos émissions de CO2 nationales (localement) en (re)développant nos productions locales, pour réduire nos émissions globales.
Si le réchauffement climatique dépasse 1.5 degré dans cette décennie ou plus tard, alors de nombreux écosystèmes seront face à des risques additionnels graves, par rapport à un scénario de 1.5 degré de réchauffement (fiabilité forte). Selon le temps et la magnitude du dépassement, plusieurs conséquences entraîneront un effet de serre additionnel plus important (fiabilité moyenne), et certaines seront irréversibles, même si le réchauffement est réduit (fiabilité forte).
Dépenser 2 000 € à 6 000 € d’objets neufs cause l’émission de la totalité de notre budget carbone annuel (qui doit pourtant être partagé avec l’alimentation, les transports, le chauffage, la santé…).
Les retraits anthropogènes de CO2 (Carbon Dioxide Removal, CDR) ont le potentiel pour retirer le CO2 de l’atmosphère et le stocker durablement dans des réservoirs (fiabilité forte). Le CDR a pour but de compenser les émissions résiduelles pour atteindre le stricte zéro d’émissions de CO2 ou de GES, ou, si mis en œuvre à une échelle où les retraits anthropogènes excèdent leurs émissions, pour faire baisser la température de surface.
Selon un rapport de France Stratégie, les 50% des ménages les plus modestes devront réduire leur empreinte carbone de 4% d'ici à 2030, contre 81% pour les 10% des ménages les plus riches.
Si réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre est une nécessité absolue pour ne pas provoquer un emballement catastrophique du système climatique, il est également indispensable de préparer nos sociétés aux conséquences inévitables du dérèglement déjà à l’œuvre aujourd’hui.
Environ 20 à 30% de la biomasse d'un arbre se trouve sous terre, dans le système racinaire qui l'ancre au sol et puise l'eau et les nutriments dont il a besoin. Les racines stockent une grande partie du carbone atmosphérique absorbé par l'arbre.
On a l'impression que les émissions françaises sont en baisse, celles-ci passant de 548 Mt éqCO2 en 1990 à 445 éqCO2 en 2018, soit une baisse de 19% sur la période. Mais cette évolution est trompeuse, car sur la même période, l'empreinte carbone de la France incluant les émissions des produits importés, a augmenté de 7%, passant de 619 Mt éqC02 en 1995 à 663 Mt éqC02 en 2019.