Une relation intime entre deux espèces porte le nom de symbiose (L'endosymbiose est le cas particulier dans lequel une créature vit à l'intérieur d'une autre).
Une communauté d'organismes et leur environnement forment un écosystème.
La hausse de température de l’eau fait blanchir le corail. Le corail est une symbiose entre des colonies de polypes et des algues photosynthétiques, les zooxanthelles. Le blanchiment du corail, c’est quand ces algues quittent le corail (la symbiose est cassée). Si cela se prolonge, le corail meurt.
La destruction et la fragmentation des habitats sont la première cause directe d'érosion de la biodiversité.
Lorsqu'un habitat est détruit, les espèces doivent se déplacer pour en trouver un autre ou disparaître.
Les réservoirs d'eau douce sont régulés par la biodiversité : certains écosystèmes, végétaux et bactéries influent sur la circulation, le stockage et la qualité de l'eau douce disponible.
Près de 75% des ressources mondiales disponibles en eau douce sont destinées à l'agriculture ou à l'élevage.
Plusieurs espèces peuvent unir leurs forces pour bâtir une communauté.
Avec les théorie économiques du néo-libéralisme, on va développer l'Amérique du sud sur un pôle agricole, à bloc. Et là la forêt elle a plus sa place. Et on vous dit : vous avez bien coupé les vôtres.
La photosynthèse est une réaction chimique qui permet à certains organismes d'utiliser l'énergie du soleil pour synthétiser des molécules organiques et produire de l'oxygène (matière dont est constituée le vivant) grâce à la chlorophylle (la couleur verte des plantes).
Le phytoplancton, les algues et les plantes sont les principaux organismes photosynthétiques, ils sont à la base de la plupart des chaînes alimentaires.
Les activités humaines sont sources de pollutions :
- chimiques
- physiques
- sonores
- lumineuses
- électromagnétiques
C'est la 4ème cause directe d'érosion de la biodiversité.
L'élimination et le stockage du CO2 par la gestion de la végétation et des sols peuvent être inversés par des perturbations humaines ou naturelles ; ils sont également sensibles aux effets du changement climatique.
En 2018, la quantité d'ordures ménagères produites dans le monde a franchi la barre des 2 milliards de tonnes. Seulement 13,5% ont été recyclés. Le reste a fini sur les décharges, les sites d'enfouissement ou à l'incinérateur. Ces méthodes nuisent aux écosystèmes et polluent, notamment en émettant d'énormes quantités de gaz à effet de serre - environ 1 tonne de CO2 par tonne de déchets.
Conséquences de la déforestation en Amazonie :
- Perturbation du cycle de l'eau et augmentation des aléas climatiques.
- Augmentation des émissions de CO2 et réchauffement climatique.
- Risque sur les populations et érosion de la biodiversité.
Le sol est formé grâce à un ensemble de processus naturels : il faut plusieurs milliers d'années pour créer un profil de sol.
Le sol est un composant majeur de l'écosystème terrestre, il fournit d'importants services de régulation et sert de support à la croissance des plantes.
La résilience est la capacité d'un système à revenir à un état de fonctionnement à la suite d'une perturbation.
Une biodiversité importante confère aux écosystèmes une bonne capacité d'adaptation et réduit donc leur sensibilité aux perturbations.
A l'inverse, la perte de biodiversité met en danger la pérennité des écosystèmes et donc des services écosystémiques qu'ils nous rendent.
La surexploitation des ressources naturelles désigne le prélèvement excessif d'espèces (animales, végétales, ...) dans leur milieu et cause d'importants bouleversements dans les chaînes alimentaires.
Il s'agit de la deuxième cause directe d'érosion de la biodiversité.
Enrichissement excessif de l'eau par des nutriments tels que l'azote et le phosphore. C'est l'une des principales causes de la dégradation de la qualité de l'eau. Les deux symptômes les plus aigus de l'eutrophisation sont l'hypoxie (ou épuisement de l'oxygène) et les proliférations d'algues nuisibles.
L'agriculture est responsable de l'émission d'un peu de CO2 et de beaucoup de méthane (bovins, rizières), et de protoxyde d'azote (engrais). En tout, c'est 25% des GES si on y inclut la déforestation induite.
L'association écologique est dite commensale lorsque l'un des partenaires en tire profit mais que son effet est plus ou moins neutre pour le second.
La pollinisation désigne la fécondation du pistil des fleurs par le pollen afin d'assurer la reproduction de la plante et la production de fruits et graines.
La pollinisation est un service essentielle à de nombreuses cultures économiques comme le cacao, le café, le coton, les amandes ou le thé.
Une fois que la moitié de nos émissions de CO2 a été captée par les puits naturels, l'autre moitié reste dans l'atmosphère. La concentration en CO2 dans l'atmosphère est passée de 280 à 415 ppm (parties par millions) en 150 ans. Il faut remonter à trois millions d'années en arrière pour retrouver de telles concentrations sur terre.
Les processus par lesquels le CO2 est éliminé de l'atmosphère sont classés comme biologiques, géochimiques ou chimiques. Le boisement, le reboisement, l'amélioration de la gestion forestière, l'agroforesterie et le piégeage du carbone dans le sol sont actuellement les seules méthodes de réduction des émissions de carbone largement pratiquées (fiabilité forte).
La production de viande et de produits laitiers consomme beaucoup d'eau et d'espace. L'élevage génère également des émissions de gaz à effet de serre. La réduction de la demande en viande et en produits laitiers aura donc un impact notable sur le climat
L'Amazonie est plus qu'une forêt :
- C'est la plus grande forêt du monde.
- Elle est constituée de 390 milliards d'arbres soit 13% des arbres de la planète.
- Elle représente à elle seule la moitié des forêts tropicales du monde.
- Elle abrite 10% de la biodiversité mondiale.
- Elle est habitée par 34 millions de personnes.
L'érosion de la biodiversité, due aux 5 grandes pressions, se retrouve aux 3 niveaux de la biodiversité : gènes, espèces, écosystèmes.
On parle aujourd'hui de 6e extinction de masse, on estime que 25% des espèces pourraient disparaître d'ici la fin du siècle.
L'érosion de la biodiversité entraîne la dégradation des services écosystémiques.
Le reboisement, la gestion améliorée des forêts, le piégeage du carbone dans le sol, la restauration des tourbières et la gestion du carbone bleu sont des exemples de méthodes qui peuvent améliorer la biodiversité et les fonctions des écosystèmes, l'emploi et les moyens de subsistance locaux, en fonction du contexte (fiabilité forte).
Nous allons devoir, de gré ou de force, réduire cette pression écologique que l'humanité a sur la terre. Si nous n'arrivons pas à l'organiser, cela nous sera imposé.
Y'a un truc qui est pas connu, c'est le problème de l'eau.
Vous avez le sol. S'il est nu, il a une charge électrique positive. Le soleil, il envoie du plus également. Et comme + et + se repoussent, l'eau migre en profondeur. Vous éloignez l'eau de la surface.
Vient la pluie : si la température du sol est supérieure à la température de l'eau a lieu l'évaporation. Déjà vous avez perdu deux fois de l'eau.
Vient le ruissellement, l'érosion, c'est le troisième problème.
Il y a un seul outil pour récupérer tout ça. Quand le sol est couvert, vous faites une charge négative. La nappe remonte, avec les racines, et les arbres, c'est encore mieux. La température du sol est alors plus basse, et l'eau s'infiltre. Et le couvert empêche le ruissellement.
Et le problème du réchauffement climatique, c'est la température et la gestion de l'eau.
La déforestation consiste à couper ou brûler des arbres au-delà de la capacité de renouvellement de la forêt. Elle est causée à 80% par l'agriculture.
Les progrès agricoles, suivis des innovations technologiques et médicales, ont fait chuter la mortalité infantile, amélioré la santé publique et augmenté l'espérance de vie. C'est ainsi que, depuis les années 1650, la population mondiale a été multipliée par 16, ce qui a nettement amplifié l'impact de l'homme sur l'environnement.
En Sibérie, on va mourir dans la forêt pour rendre aux animaux ce que l'on a reçu d'eux.
Les arbres et le plancton jouent un rôle majeur dans la régulation du CO2 atmosphérique, et la couverture végétale influence fortement le climat local et les activités humaines. La perte des habitats naturels provoque davantage d'interactions entre l'homme et l'animal, ce qui accroît le risque de voir des maladies nouvelles franchir la barrière des espèces.
Les mesures météorologiques effectuées à l'aide d'instruments nous permettent de connaître l'évolution du climat depuis 150 ans.
Pour tout ce qu'il s'est passé avant (paléoclimat), les scientifiques se basent sur les roches, les sédiments, les calottes glaciaires, différents fossiles, les cernes des arbres et les stries des coraux.
Ils représentent des archives naturelles que l'on prélève dans le sol, les lacs, les tourbières, les océans et la glace.
Nos données ont montré qu'en l'an 2000 les zones sauvages sans populations humaines ni utilisation des terres recouvrent moins d'un quart de la biosphère terrestre.
Les changements dans la biosphère terrestre depuis 1970 sont cohérents avec le réchauffement climatique : les aires climatiques ont dévié vers les pôles dans les deux hémisphères, et les saisons de croissance de la végétation ont en moyenne été allongées d’un jour ou deux par décennie depuis les années 1950 dans les zones extratropiques de l’hémisphère Nord.
Si on ne brûle pas plus de bois qu'on en plante, le bilan carbone est neutre.
Les incendies sont facilités par les sécheresses et les canicules. Ils émettent du CO2 au même titre que la déforestation.
Les écosystèmes sont regroupés en biomes, zones au même climat et à végétation et faune similaires.
En 1992, le citoyen du Nord consommait en moyenne 3 fois plus de céréales et d'eau potable, 5 fois plus d'engrais, 10 fois plus de bois et d'énergie, 14 fois plus de papier, 19 fois plus d'aluminium que le citoyen du Sud.
Si l'on voulait répondre à 100% de nos besoins actuels par la biomasse, il faudrait y dédier des plantations sur une surface supérieur à 100% de la surface arable et forestière française !
La photosynthèse commence quand un photon entrant frappe l'un des électrons libres de la chlorophylle .
S'il y a bien un effondrement en cours, observable, observé, c'est l'effondrement du vivant.
La biodiversité (terrestre, marine et des sols) est menacée par l'utilisation d'intrants chimiques (engrais et pesticides), le changement climatique, la déforestation, etc.
3 milliards de personnes dans le monde habitent dans des zones sèches.
Les plantes absorbent du CO2 pour se nourrir.
La biodiversité constitue un réservoir de ressources alimentaires. Certaines de ces ressources sont exploitées par l'Homme directement (chasse, ceuillette, pêche) ou indirectement (agriculture, élevage).
Les options de captation du carbone et de réduction des émissions de GES de l'AFOLU présentent à la fois des avantages et des risques en termes de biodiversité et de conservation des écosystèmes, de sécurité alimentaire et hydrique, d'approvisionnement en bois, de moyens de subsistance et de droits fonciers et d'utilisation des terres des peuples autochtones, des communautés locales et des petits propriétaires.
L'écologie est l'étude des environnements, de leurs biomes et de l'ensemble des interactions qui ont lieu au sein de ces biomes. En résumé c'est l'étude des écosystèmes.
Des matières toxiques sont émises lors de l'extraction et raffinage de ressources naturelles, lors de la fabrication du matériel, ainsi que lors du traitement de déchets électroniques. Cela génère des pollutions des sols, de l'eau et de l'air.
Ces pollutions locales détruisent des écosystèmes, nuisent à la biodiversité, et affectent la santé humaine.
Les animaux et les plantes sont affectés par les changements de température et du cycle de l'eau : ils se déplacent ou disparaissent (ou, plus rarement, ils prolifèrent).
L’évolution du niveau de température moyen va influencer la physiologie de la plante, la composition du raisin et la qualité des vins.
La restauration des mangroves et des zones humides côtières permet de piéger le carbone, tout en réduisant l'érosion côtière et en protégeant contre les tempêtes, ce qui réduit les risques liés à l'élévation du niveau des mers et des conditions météorologiques extrêmes. (fiabilité forte)
Les pollutions locales des sols, de l’eau, de l’air peuvent avoir d'importants impacts sur la santé humaine : cancers, problèmes respiratoires, intoxications...
Alain Granjean nous rappelle : ”La croissance du PIB s’accompagne de la hausse d’émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement de celle de la pression sur les ressources et sur les pollutions”, sur les écosystèmes et le vivant dans son ensemble.
La diversité génétique caractérise la variabilité des gènes au sein des espèces et de leur populations et fait que chaque individu est unique.
La diversité génétique est l'un des 3 pilliers de la Biodiversité.
La Biodiversité est définie par ces 3 pilliers ET leurs interactions !
Le modèle que propose les plantes, c'est un monde infini dans un globe fini. Je produis, je consomme, je recycle. Vous avez là le premier modèle circulaire : 0,04% de C02 dans l'air génère toute la vie sur terre. L'énergie solaire et ce CO2 produisent la bio-masse (carbone) par photosynthèse. Puis cette matière organique est recyclée par les communautés biologiques du sol, qui donne de la nourriture à la plante. Le cycle reprend.
La biodiversité produit des matières premières pouvant être transformées grâce à l'industrie telles que :
- du bois
- des fibres et résines végétales
- des matières animales.
Dans une cellule végétale, des chloroplastes contiennent contiennent des piles de pastilles appelées thylakoïdes.
Les risques à court terme pour la biodiversité sont modérés à élevés pour les écosystèmes forestiers (fiabilité moyenne), les algues et kelp (fiabilité forte à très forte), et élevés à très élevés pour la banquise et les écosystèmes terrestre (fiabilité forte), et les récif corallien d'eau chaude (fiabilité très forte).
Si on déracine les arbres et qu'on supprime les forêts, le retour du CO2 dans l'atmosphère s'accélère.
La richesse des écosystèmes offre des paysages variés et uniques, qui sont sources d'inspiration pour l'Homme.
Le tourisme, les Arts, la spiritualité, le bien-être mental et les activités sportives de plein-air se font en partie ou totalement grâce à la Nature.
La consommation d'oeufs et de produits laitiers représente 17% de l'Empreinte Forêt totale d'un Français (via le soja consommé par les animaux).
Le verdissement des villes grâce aux arbres et à la végétation en général peut produire des refroidissements locaux (fiabilité forte).
Les famines sont donc notamment causées par la baisse des rendements agricoles et la perte de la biodiversité marine.
Environ 11% de la population mondiale est déjà en situation de sous-alimentation.
Les forêts gérées ou plantées pour produire du bois, du combustible, du papier, du caoutchouc et d'autres produits occupent encore 2 à 10% des terres de la planète.
L’acidification des océans affecte la calcification des coraux, et donc la formation du corail (et la croissance récifale).
La biodiversité est un réservoir de molécules actives bénéfiques pour la santé humaine. Elles peuvent être utilisées dans l'industrie pour produire des médicaments, des cosmétiques ou encore des produits phytosanitaires.
L'érosion de la biodiversité fragilise les services écosystémiques.
La dégradation globale des services écosystémiques met en danger la résilience des systèmes - nature et sociétés humaines.
L’ilot de chaleur est un effet de dôme thermique qui crée un microclimat urbain où les températures sont plus élevées. En cause ? Les matériaux de construction qui emmagasinent la chaleur, l’albédo de la ville plus important qu’en campagne, le manque d’eau et de végétation (qui d’ordinaire rafraichissent l’atmosphère du fait de la chaleur latente de l’humidité dégagée), la stagnation des masses d’air à cause du fait de la rugosité du sol en ville, les activités humaines qui dégagent de la chaleur...
Dans une relation de parasitisme, une espèce tire profit de l'interaction tandis que l'autre en souffre. Une puce se nourrit du sang du chien mais celui-ci n'y gagne rien à part des démangeaisons ou des maladies transmises par le parasite.
La synthèse du glucose se base sur les photons, particules énergétiques de lumière, qui ont donné leur nom au processus photosynthèse.
Les plantes aux racines fortes peuvent craqueler et effriter les roches à mesure que leurs racines poussent et grandissent.
Certaines interactions entre les écosystèmes et les espèces permettent des processus de régulation :
- maintien de la fertilité des sols
- recyclage des déchets
- limitation des nuisibles
- filtration de l'eau et de l'air
- structuration des sols
- régulation du climat
L'irrigation, c'est l'illusion que ça va aller mieux. L'idée de l'agriculture du vivant, c'est de remettre les arbres en agriculture.
Le travail du sol a des conséquences sur la production de bio-masse. La biomasse du couvert arrivé au moment du gel sera de 1 à 2 tonne par hectare dans le cas d'un labour, alors que si le couvert est implanté en semis-direct, au cul de la moissonneuse, il y aura une production de biomasse de 5 à 10 tonnes par hectare.
Une relation qui profite à chacun des partenaires est nommée mutualiste.
Les sols artificialisés recouvrent les sols bâtis et les sols revêtus et stabilisés (routes, voies ferrées, parkings, chemins...), les chantiers, les terrains vagues, et les espaces verts artificiels. L’artificialisation des sols engendre une perte de ressources en sol pour l’usage agricole et pour les espaces naturels. Elle imperméabilise certains sols, ce qui accroît la vulnérabilité aux inondations. Elle a également un impact sur la biodiversité et créé des ilots de chaleur urbains.
Un écosystème est un système dynamique formé par la coexistence d'espèces qui interagissent entre elles et avec leur environnement dans une zone géographique définie.
La diversité des écosystèmes est l'un des 3 pilliers de la Biodiversité.
En 40 ans, la forêt amazonienne a perdu environ 17% de sa surface.
Elle constitue un puits de carbone qui contribue à absorber une partie de nos émissions de CO2 et donc à limiter le réchauffement climatique.
La croissance des épisodes de chaleurs et des sécheresses causent des pertes de la production agricole et une augmentation du taux de mortalité des arbres (fiabilité forte).
Les options terrestres telles que le reboisement et la conservation des forêts, la déforestation évitée, la restauration et la conservation des écosystèmes naturels et de la biodiversité, l'amélioration de la gestion durable des forêts, l'agroforesterie, la gestion du carbone du sol et les options qui réduisent les émissions de CH4 et de N2O dans l'agriculture provenant du bétail et du sol, peuvent avoir de multiples synergies avec les ODD. Il s'agit notamment de renforcer la productivité et la résilience de l'agriculture durable, la sécurité alimentaire, de fournir une biomasse supplémentaire pour l'utilisation humaine et de lutter contre la dégradation des sols.
75% du milieu terrestre est « sévèrement altéré » par les activités humaines (marin = 66%).
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, 4,2 millions de kilomètres carrés de forêt - soit 6,5 fois la superficie de la France - ont disparu depuis 1990.
Voici des exemples de maladaptation pour des ecosystèmes : lutte contre le feu dans des zones naturellement adaptées aux feux, ou encore la défense contre les inondations. Ces actions réduisent les processus naturels de résilience.
Les pesticides augmentent les rendements agricoles à court terme. À long terme, en revanche, les terres ayant subi des traitements pesticides voient leurs rendements agricoles chuter.
Le problème ça va être l'eau. Les plantes, avec 5°C de plus, si elles ont de l'eau, elles poussent.
L'expansion agricole est la première cause de la disparition des forêts avec environ 80% de la déforestation.
Lorsque les arbres croissent, la taille des racines augmente et donc le CO2 contenu dans le sol aussi.
La France importe 5,4 millions de tonnes de soja en grains par an. Le tiers vient du Brésil, et 20 % du Paraguay. Environ 55 % des tourteaux, qui complètent l'alimentation des animaux d'élevage, sont importés du Brésil, contribuant à la déforestation amazonienne et aux désastres environnementaux et humains liés au développement des grandes cultures intensives, qui chassent les petits paysans et les communautés indigènes.
Environ 20 à 30% de la biomasse d'un arbre se trouve sous terre, dans le système racinaire qui l'ancre au sol et puise l'eau et les nutriments dont il a besoin. Les racines stockent une grande partie du carbone atmosphérique absorbé par l'arbre.
Au-delà de l'abondance ou non de vers de terre, on a longtemps méconnu l'importance de la biodiversité des sols. Et pourtant, ça grouille sous nos pieds ! Longtemps, l'agriculture a jugé cette diversité gênante et a multiplié les désinfections de sols ou même les cultures hors sol, or on est en train de découvrir que les micro-organismes du sol sont des alliés et non des gêneurs, car le microbiote des sols contribue directement à la productivité végétale.
Aujourd'hui et sans compter les bactéries, environ 2 millions d'espèces sont identifiées dans le monde, mais on estime le nombre d'espèces encore inconnues de 8 à 12 millions.
La diversité des espèces est l'un des 3 pilliers de la Biodiversité.
Le changement climatique modifie directement l'environnement de vie des espèces via l'augmentation des températures, la modification des précipitations et l'acidification des océans.
C'est la 3ème cause directe d'érosion de la biodiversité.
Les méthodes de captation telles que la séquestration du carbone dans le sol et le biochar peuvent améliorer la qualité du sol et la capacité de production alimentaire. La restauration des écosystèmes et la reforestation séquestrent le carbone dans les plantes et le sol, et peuvent améliorer la biodiversité et fournir une biomasse supplémentaire, mais peuvent déplacer la production alimentaire et les moyens de subsistance, ce qui nécessite des approches intégrées de la planification de l'utilisation des terres, pour atteindre des objectifs multiples, y compris la sécurité alimentaire.
Le concept des limites planétaires offre une nouvelle vision des défis à relever pour l'homme et la planète, proposée en 2009 par une équipe de 28 scientifiques. Chacune de ces limites est clairement définie (sauvegarder 90% de la biodiversité ou maintenir la concentration de CO2 dans l'atmosphère sous le seuil des 350 ppm) et définit un espace sécurisé dans lequel l'humanité pourra opérer tout en préservant les systèmes terrestres.
Les lois de la physique et de la biologie sont beaucoup plus prédominantes, plus déterminantes que ne peuvent l'être nos choix politiques, ou collectifs, ou notre capacité à développer des technologies, de l'innovation.
Le transport et la mondialisation des échanges, le changement climatique et le trafic d'espèces favorisent l'introduction d'espèces en dehors de leur milieu d'origine, pouvant alors devenir envahissantes.
C'est la 5ème cause directe de l'érosion de la biodiversité.
Chaque thylakoïde est hérissé de récepteurs, des molécules capables de capturer la lumière : c'est la chlorophylle .
Toute espèce s'adapte à son environnement, et celui-ci comprend d'autres espèces. En plus du fait de se trouver en altitude ou en profondeur de la température et d'autres facteurs organiques, les choses vivantes doivent vivre ensemble.
Le dernier rapport de l'IPBES, l'équivalent du GIEC pour l'étude de la biodiversité, annonce que 14 des 18 catégories de services écosystémiques ont décliné depuis 1970, un recul de 47% de la santé moyenne des écosystèmes.
Les racines rejettent des composés contenant du carbone dans le sol, et la décomposition des racines mortes émet également du carbone. Une partie de ce carbone passe ensuite du sol vers l'atmosphère.
La moitié du CO2 que nous émettons chaque année est absorbée par les puits de carbone :
- la végétation pour 1/4 (via la photosynthèse)
- l'océan pour 1/4
Le reste (1/2) reste dans l'atmosphère.
La plus grande part du potentiel économique de l'AFOLU [4,2-7,4 GtCO2-eq/an] provient de la conservation, de l'amélioration de la gestion et de la restauration des forêts et d'autres écosystèmes (zones humides côtières, tourbières, savanes et prairies), la réduction de la déforestation dans les régions tropicales présentant l'atténuation totale la plus élevée.
Les pluies acides sont des pluies qui contiennent de l’acide nitrique et de l’acide sulfurique. Ces molécules proviennent de la combustion fossile (SO2), des transports (NOx) et de l’agriculture intensive (NH3). Ces pluies entrainent un dépérissement de certaines forêts, des maladies respiratoires et des dégradations de matériaux.
Par pression environnementales, j'entends l'ensemble des conséquences que les activités humaines ont sur la nature, que ce soit à travers l'utilisation des ressources (les matériaux, l'énergie, l'eau et les sols) ou ses conséquences sur l'environnement (dérèglement climatique, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution de l'air, de l'eau, du sol, pollution lumineuse et pollution sonore, etc.).
En pleine pandémie de coronavirus, un rapport alarmant publié par le WWF annonçait que la déforestation avait plus que doublé dans le monde par rapport à l'année précédente.