La lutte contre le changement climatique passe par une croissance économique qui œuvre avec et non contre l'environnement. Les nouvelles technologiques vertes peuvent nous permettre de faire davantage avec moins, qu'il s'agisse d'énergies de substitution, d'économies d'énergie ou de modes de transport ou d'exploitation agricole et forestière plus respectueux de l'environnement.
Les progrès technologiques permettent de fabriquer des éoliennes plus grandes, dotées de meilleurs rendements. La capacité des dispositifs offshore continue d'augmenter, tandis que sur terre, le développeement est ralenti, car les nouveaux sites d'implantation deviennent difficiles à trouver
Pour les villes, trois grandes stratégies d'atténuation se sont révélées efficaces lorsqu'elles sont mises en œuvre simultanément : (i) la réduction ou la modification de l'utilisation de l'énergie et des matériaux en vue d'une production et d'une consommation plus durables ; (ii) l'électrification en combinaison avec le passage à des sources d'énergie à faibles émissions ; et (iii) l'amélioration de l'absorption et du stockage du carbone dans l'environnement urbain, par exemple grâce à des matériaux de construction biosourcés, des surfaces perméables, des toits verts, des arbres, des espaces verts, des rivières, des étangs et des lacs.(fiabilité très forte)
L'utilisation du bâtiment (logement et services) utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Cela représente 20% des Gaz à Effet de Serre (GES)
Le forçage radiatif est la mesure du déséquilibre entre l'énergie qui arrive chaque seconde sur terre et celle qui repart. Il vaut 3,8 W/m² (Watt par m²) pour l'effet de serre et - 1 W/m² pour les aérosols, soit 2,8 W/m² en tout.
Pour prendre une petite métaphore : imaginez, vous êtes à bord d'une voiture, on va vers une falaise, et donc en fonction des conditions (pluie, état des pneus, vitesse, revêtement du sol, et bien d'autres), il existe un point théorique au-delà duquel on ne peut plus freiner, c'est la limite de freinage. Ce point, il est matérialisé par rien, mais il existe, théoriquement, si on a tous les éléments, on pourrait le calculer. Aujourd'hui, les activités humaines sont dans une dynamique telle, qu'on a déjà dépassé ce point de non-retour, et le problème, c'est que toutes les stratégies qu'on présente et qu'on développe, relève du freinage.
Il faudrait réduire considérablement les flux d'énergie et de matière qui sont liés aux activités humaines. Et ça aujourd'hui, on ne sait pas, et accessoirement on ne veut pas le faire.
L'histoire de l'humanité, que ce soit pour l'énergie ou toutes les matières est une histoire d'accumulation. On consomme de plus en plus de toutes les matières et un éventail de matières plus important.
Les dommages économiques du changement climatique ont été observés dans les secteurs les plus exposés, et qui dépendent fortement d'un territoire donné, comme en l'agriculture, la foresterie, la pêche, l'énergie, et le tourisme (fiabilité forte), ou dépendant d'un travail et d'une main d'oeuvre en extérieur.
De 2010 à 2019, il y a eu une diminution des coûts unitaires de l'énergie solaire (85 %), de l'énergie éolienne (55 %) et des batteries au lithium-ion (85 %). (fiabilité forte)
Réduire le superflu : par exemple une box internet consomme autant qu’un réfrigérateur.
Privilégier l’électricité bas carbone, mais toute énergie a de multiples impacts : CO2, biodiversité, extraction de ressources, pollutions... et les énergies renouvelables posent aussi des problèmes.
Il n'existe aucune énergie "propre". Le plus efficace est donc d’en consommer moins.
Beaucoup de matériaux ne se recyclent pas : ils se décyclent, c'est à dire qu'ils perdent en qualité à chaque cycle. Après avoir été "cyclés" quelques fois, ils deviennent non recyclables.
De plus, tout procédé industriel de recyclage doit être alimenté en énergie et en matières premières.
A la fin du XIXème siècle, l'économiste néoclassique William Stanley Jevons avait remarqué que les chaudières à vapeur consommaient toujours moins de charbon du fait des perfectionnements techniques, mais que la consommation globale de charbon continuait de croître du fait de l'augmentation de leur nombre.
Le secteur des transports est le premier secteur émetteur [sur le territoire Français] (30 % des émissions en 2021), suivi des secteurs de l’agriculture (19 %), de l’industrie (19 %), des bâtiments (18 %), de la transformation d’énergie (11 %), et des déchets (3 %).
Les émissions territoriales sont composées à 75 % de CO2, 13 % de CH4, 9 % de N2O et 3 % de gaz fluorés en 2021.
La pérennité des produits et énergies biosourcés est influencée par les matières premières, les pratiques de gestion des terres, la région climatique, le contexte de la gestion des terres existantes, ainsi que le calendrier, l'échelle et la vitesse de leur déploiement. (fiabilité moyenne)
On paye du travail humain et des rentes humaines pour accéder à une énergie qui, elle, est gratuite. L'argent ne sert à payer que des hommes.
Comme ce que tu paies n'est pas l'énergie elle-même, mais le travail consacré à l'extraire, son prix n'est pas fixé par l'abondance de sa présence dans l'environnement.
La Compagnie nationale du Rhône a donc construit entre le lac Léman et la Méditerranée d'immenses digues et 19 grands barrages produisant 3000 mégawatts, l'équivalent de trois manches nucléaires.
Si tu regardes de près une énergie propre, tu te rends compte que c'est une énergie utilisée en quantité minimale pour que ses inconvénients soient minimes.
Les progrès agricoles, suivis des innovations technologiques et médicales, ont fait chuter la mortalité infantile, amélioré la santé publique et augmenté l'espérance de vie. C'est ainsi que, depuis les années 1650, la population mondiale a été multipliée par 16, ce qui a nettement amplifié l'impact de l'homme sur l'environnement.
Extraction, fabrication des composants, assemblage, transport : des industries sont nécessaires pour fabriquer les éléments d'infrastructure réseau et les data centers que l'on utilise.
La fabrication nécessite à la fois de l’énergie et des ressources, notamment des métaux.
Dans les scénarios modélisés à l'échelle mondiale qui limitent le réchauffement à 2 °C (>67 %), les émissions de CO2 liées aux transports devraient diminuer de 29 % d'ici à 2050 par rapport aux émissions modélisées pour 2020.
Les émissions nettes de GES anthropiques ont augmenté dans tous les grands secteurs à l'échelle mondiale depuis 2010. Une part croissante des émissions peut être attribuée aux zones urbaines. Les réductions des émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles et des procédés industriels (CO2 issue de l'industrie des énergies fossiles), dues aux améliorations de l'intensité énergétique du PIB et de l'intensité en carbone de l'énergie, ont été inférieures aux augmentations des émissions dues à la hausse des niveaux d'activité mondiaux dans l'industrie, l'approvisionnement en énergie, les transports, l'agriculture et les bâtiments.
L'industrie utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Elle représente 40% des Gaz à Effet de Serre (GES).
L’augmentation de population et le fait que le niveau de vie de l’ensemble la population augmente implique une hausse de la quantité d’énergie consommée.
Le transfert et la transformation sont les points clés pour comprendre l'énergie : l'énergie se déplace et change de forme.
Pour mesurer l'énergie, on utilise des joules.
1 joule, c'est 100g qui montent de 1m environ.
Élever une tablette de chocolat d'un mètre représente 1 joule d'énergie.
Un rapport de 2011 estime que l'extraction de matériaux nécessite de déplacer trois fois plus de matière qu'il y a un siècle.
On parvient aussi à conserver de l'eau chaude à une centaine de mètres de profondeur dans le sol, pendant de très longues périodes, pour la ressortir en cas de besoin.
Une part des déchets électroniques finit en centre d’enfouissement ou en incinérateur.
On parle de "valorisation énergétique" pour l'incinération : brûler des déchets pour produire de l'énergie. Cela émet des gaz toxiques et laisse environ 300 kg de résidus solides et cendres par tonne brûlée.
Ces déchets enfouis, gaz et résidus peuvent polluer les sols, l’eau et l’air.
Les espoirs se portent sur l'électrolyse, consistant, à l'aide d'un courant électrique, à décomposer de l'eau en hydrogène et oxygène. Si l'électricité provient d'une source renouvelable, l'hydrogène ainsi généré est quasiment propre, "vert".
La synthèse du glucose se base sur les photons, particules énergétiques de lumière, qui ont donné leur nom au processus photosynthèse.
La lumière, la chaleur et l'expansion du gaz sont tous des processus énergétiques.
En France, il s'écoule entre sept et neuf ans entre la décision d'installer un parc d'éoliennes et son entrée en fonctionnement, un délai qui atteint même une quinzaine d'années pour une centrale nucléaire. Pour rappel, le dernier budget carbone à 1,5°C annoncé par le GIEC sera écoulé dans 11 ans, si les taux d'émissions de 2021 restent stables.
Un travailleur de force peut fournir entre 10 et 100 kWh d'énergie mécanique par an. Alors que 1 litre d'essence… au prix démesuré de 1,50€... si tu le brûles, tu obtiens 10 kWh d'énergie thermique.
Les sources d'énergie et de matière doivent être étudiées en symbiose dans les interactions qui se nouent entre elles.
Chaque terrien consomme en moyenne 22 000 kWh par an.
Puisque l'hydrogène n'existe pas sur Terre à l'état natif, il doit être produit à partir d'autres éléments, ce qui consomme de l'énergie, contrairement au pétrole qu'on trouve déjà formé par la Nature. Aujourd'hui la quasi-totalité de l'hydrogène est dit "gris", car produit à partir de méthane, ce qui est peu coûteux mais engendre du CO2.
Un barrage hydroélectrique est une barrière construite en travers d'un fleuve, de manière à créer un réservoir d'eau. En s'écoulant à travers un canal à l'intérieur du barrage, l'eau fait tourner une turbine, qui entraîne un générateur
Apple en scope 1 (émissions directes liées à la production) et en scope 2 (émissions indirectes associées à l'énergie acheté par l'entreprise) représente moins de 1% de son empreinte en scope 3, c'est-à-dire de l'empreinte associée à toutes les autres émissions indirectes : celles des biens et services utilisés par l'entreprise, de ses déchets, du transport de ses matières premières, de la construction des infrastructures permettant son approvisionnement, de ses actifs financiers et de ses franchises, de l'utilisation des produits vendus, etc.
Se focaliser sur des solutions "tout-technologique" éloigne du débat l'autre alternative pour réduire l'empreinte environnementale de notre consommation énergétique : la sobriété, qui concerne en premier lieu les pays riches.
- Utiliser une qualité vidéo réduite, sortir des schémas de captation d’attention forcée type “autoplay”, et questionner un usage vidéo intensif
- Privilégier un accès internet par câble ou wifi, éviter la 3G/4G/5G plus énergivore
- Réduire la quantité de données stockées, et favoriser leur stockage local
Sans machines sur Terre, il faudrait faire travailler 1 400 milliards de terriens pour avoir la même production.
Le potentiel important de réduction des émissions de GES, tant directes qu'indirectes, dans le secteur des transports dépend largement de la décarbonisation du secteur de l'électricité, ainsi que des matières premières et des chaînes de production à faibles émissions (fiabilité forte).
Actuellement, avec une capacité de 1307 GW (gigawatts), les centrales hydroélectriques sont la première source d'électricité dans le monde, mais la pénurie de nouveaux sites d'implantation risque de freiner leur développement. Aussi, les barrages peuvent provoquer des dégâts : la submersion des terres détruit les habitats et les routes migratoires, peut dégrader la qualité de l'eau et engendre des émissions de méthane, à cause de la végétation submergée en décomposition
La suppression des subventions aux énergies fossiles réduirait les émissions, améliorerait les recettes publiques et les performances macroéconomiques et produirait d'autres avantages en matière d'environnement et de développement durable ; elle peut aussi avoir des effets distributifs négatifs, notamment sur les groupes les plus vulnérables sur le plan économique, qui, dans certains cas, peuvent être atténués par des mesures telles que la redistribution des recettes économisées, qui dépendent toutes des circonstances nationales (fiabilité forte).
Le pic pétrolier risque d’entraîner dans son sillage une contraction généralisée de la consommation d’énergie, de la disponibilité en matières premières et donc du système productif.
Le taux de retour énergétique (Energy Return on Energy Invested ou EROI) est le rapport entre la quantité d'énergie rendu disponible et la quantité d'énergie qui doit être dépensée pour l'extraire. Par exemple, un EROI de 10:1 pour le pétrole signifie qu'il faut brûler un baril de pétrole pour en extraire dix autres.
Les pôles se réchauffent plus vite donc la différence de température entre les pôles et l’équateur diminue.
Les lois de la physique et de la biologie sont beaucoup plus prédominantes, plus déterminantes que ne peuvent l'être nos choix politiques, ou collectifs, ou notre capacité à développer des technologies, de l'innovation.
Nous allons avoir une grande descente énergétique et matérielle, en moyenne mondiale.
La fortune procure un privilège énergétique : les 5% les plus riches de la planète utilisent plus d'énergie que la moitié la plus pauvre de l'humanité.
La Stratégie Nationale Bas Carbone a été instaurée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015.
Le secteur du transport est très dépendant du pétrole. Il représente 15% des émissions de gaz à effet de serre.
Le glucose, C6H12O6, est le carburant préféré de presque tout le monde.
GES = (GES/E) × (E/PIB) × (PIB/POP) × POP
GES = Gaz à Effet de Serre
E = Énergie
POP = Population
En 2019, 85.5% des émissions mondiales de CO2 provenaient des énergies fossiles et de l'industrie.
La plupart des gens ne peuvent pas dire ce qu'est exactement l'énergie, mais tout le monde sera d'accord pour dire que le feu en contient.
Le modèle que propose les plantes, c'est un monde infini dans un globe fini. Je produis, je consomme, je recycle. Vous avez là le premier modèle circulaire : 0,04% de C02 dans l'air génère toute la vie sur terre. L'énergie solaire et ce CO2 produisent la bio-masse (carbone) par photosynthèse. Puis cette matière organique est recyclée par les communautés biologiques du sol, qui donne de la nourriture à la plante. Le cycle reprend.
Quand on les utilise, équipements numériques, infrastructures réseau, et data centers consomment de l'électricité. Ce sont les équipements numériques qui consomment le plus. La majorité de l'électricité mondiale est produite en consommant des énergies fossiles.
Une pompe à hydrogène à pistolet c'est un million d'euros.
L'avion est le plus gros consommateur d'énergie par personne et par déplacement.
En 1992, le citoyen du Nord consommait en moyenne 3 fois plus de céréales et d'eau potable, 5 fois plus d'engrais, 10 fois plus de bois et d'énergie, 14 fois plus de papier, 19 fois plus d'aluminium que le citoyen du Sud.
Même pour son énergie électrique, l'Angleterre consomme 4 fois plus de bois qu'au milieu du XVIIIème siècle. Je veux bien qu'on parle de transition énergétique mais on dit des choses très très bizarres quand on emploie ce terme là.
L’industrie cimentière représente près de 6% des émissions de CO2 dans le monde. Ces émissions proviennent :
- ½ de la combustion d’énergie fossile dans les fours des cimenteries
- ½ de la réaction de calcination du calcaire en chaux vive
Pour continuer à skier, on ajoute de la neige grâce aux canons à neige. Ces canons puisent dans les ressources en eau douce. Pour stocker l’eau, on modifie les écosystèmes, pour l’acheminer, on utilise des ressources énergétiques.
Si plus de 3% du méthane issu des opérations de forage de gaz de schiste fuyait dans l'atmosphère (les fuites actuelles estimées vont de 3,6% à 7,9%), cela amènerait l'empreinte carbone du gaz naturel à hauteur de celle du charbon.
"L'efficacité énergétique est un levier majeur de la réduction des émissions de CO2, de même que tous les éléments de la chaîne énergétique, de la production des ressources jusqu'à la consommation finale" Joe Kaeser
Le moteur du climat est le rayonnement solaire qui parvient jusqu'à la Terre.
Normalement, il existe un équilibre entre le rayonnement solaire absorbé par la Terre et l'énergie thermique qu'elle restitue dans l'espace.
Les plantes sauvages poussent rarement sur un seul plan : elles s'étagent, de manière à capter la quintessence de la lumière du soleil. Nous utiliserons de même la verticalité dans nos jardins.
Toute énergie devient sale si tu l'utilises à grande échelle.
Quand deux objets sont frottés l'un contre l'autre, ils chauffent. L'énergie mécanique devient chaleur.
71% des émissions mondiales peuvent être rattachées à seulement 100 entreprises, principalement dans le secteur de l'extraction d'énergie, et les 20 entreprises les plus polluantes causent un tiers de ces émissions.
Chaque thylakoïde est hérissé de récepteurs, des molécules capables de capturer la lumière : c'est la chlorophylle .
99% de la masse de la planète fait plus de 1000°C. C'est illogique de vouloir fabriquer artificiellement de la chaleur au lieu d'aller la chercher là où il y en a.
Entre deux et trois pourcent de tout l'acier mondial qui part dans l'extraction du pétrole;
Toutes les technologies de non consommation énergétiques ne sont pas vraiment racontées [..] (vers 1920) Ce qui a beaucoup changé dans la manutention, c'est des sols en ciment bien plat avec des roulettes en caoutchouc et des roulements à bille. De même, [...] Il y a des centaines de milliers de kilomètres de voies de chemins de fer qui ne sont pas tirées par des machines, mais par des humains ou par des chevaux.
Tous les systèmes complexes ont un ou plusieurs points de rupture. Lorsqu'on lui impose des forces, des contraintes, extérieures ou intérieures, et si ça augmente au cours du temps, le système va se déformer, s'adapter, jusqu'au point de rupture. Il n'y a pas d'exception, et je ne vois pas pourquoi notre système ferait exception.
Afin de soutenir la croissance économique, nous avons besoin de toujours plus d’énergie.
Le soleil émet un rayonnement qui transporte de l'énergie. Lorsque le rayonnement rencontre de la matière, il agite les atomes, ce qui crée de la chaleur.
La Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit de réduire la consommation énergétique finale de 50% en 2050 par rapport à la référence 2012 en visant un objectif intermédiaire de 20% en 2030.
Le bilan énergétique explique où va l'énergie qui s'accumule sur la terre à cause du forçage radiatif : elle réchauffe l'océan, fait fondre la glace, se dissipe dans le sol et réchauffe l'atmosphère.
La première voiture à avoir dépassé les 100 km/h était une voiture électrique.
Les cyclones s’alimentent de l’énergie des eaux chaudes à la surface de l’océan. Leur puissance a augmenté à cause du changement climatique.
Pour éviter les multiples effets rebonds, le moyen le plus efficace est de modérer nos achats de matériel et nos usages numériques.
La consommation énergétique mondiale ne diminue pas, mais la transition vers des technologies plus propres et plus efficaces peut atténuer les effets du changement climatique
Le charbon fournit de l'électricité bon marché depuis la révolution industrielle, mais ce n'est pas sans conséquences. La combustion du charbon pollue et peut avoir des effets mortels. Elle génère 50% de CO2 de plus que la combustion de gaz, et on estime que la pollution au charbon tue trois fois plus que n'importe quelle autre source d'énergie.
Ce n’est pas le fait d’utiliser son appareil qui a le plus d’impact, mais bien d’en fabriquer un nouveau : la majorité des impacts se produisent pendant la phase de fabrication (54 %), avant l’utilisation de l’équipement (44 %).
La baisse de 60% de la consommation énergétique des bâtiments d'ici 2050, objectif imposé par la loi, la suppression du chauffage au fioul et le remplacement du chauffage au gaz par du chauffage électrique ou par pompe à chaleur ramèneraient les émissions du parc immobilier public de 7.4 MtCO2eq en 2019 à 1.7 MtCO2eq en 2050.
L'électrification combinée à une énergie à faible émission de gaz à effet de serre et le passage aux transports publics peuvent améliorer la santé, l'emploi, la sécurité énergétique et l'équité (fiabilité forte).
Lors de la décennie 2040, 80% des réacteurs atteindraient soixante ans, si jamais ils passent avec succès leur précédente visite décennale. D'après ses propres estimations, l'industrie électronucléaire française sera au mieux capable de produire une paire de réacteurs de type EPR tous les deux ans à partir de 2035, si leur construction est actée au cours du prochain quinquennat.
Entre 1930 et 2020, les machines nous fournissent 5 à 10 fois plus de mouvement pour une même quantité d'énergie absorbée.
On estime, en France, qu'une résidence principale sur six, soit près de 5 millions de logements, est une "passoire énergétique". C'est trois fois plus que les bâtiments dotés d'étiquettes énergie A et B. Or, dans l'Union Européenne, le bâtiment représente 40% de la consommation totale d'énergie.
Les émissions mondiales de méthane provenant de l'approvisionnement en énergie, principalement les émissions fugitives de la production et du transport de combustibles fossiles, représentaient environ 18 % [13-23 %] des émissions mondiales de GES provenant de l'approvisionnement en énergie, 32 % [22-42 %] des émissions mondiales de CH4 et 6 % [4-8 %] des émissions mondiales de GES en 2019 (fiabilité forte).
Techno-optimiste, le programme du RN soutient l'innovation technologique, sans remettre en question le productivisme extractiviste global qui fait des ravages aux quatre coins du monde en amont (extraction à outrance de ressources non renouvelables) comme en aval (gestion/exportation des déchets), sans parler des conséquences pour les humains aux deux extrémités de la chaîne. C'est cette incapacité à penser le vivant et ses flux énergétiques et matériels dans leur globalité qui rend le nationalisme vert absurde face à la dimension mondiale du réchauffement climatique et de la crise environnementale.
Nous optimisons ressources et énergie depuis longtemps, mais les gains d’efficacité prévus grâce aux innovations sont compensés par une augmentation des usages et une adaptation des comportements : c’est l’effet rebond.
La technologie seule ne permet pas de consommer moins de ressources.
La photosynthèse commence quand un photon entrant frappe l'un des électrons libres de la chlorophylle .
Les énergies fossiles sont le charbon, le pétrole et le gaz. Elles sont utilisées principalement dans les bâtiments, le transport et dans l'industrie. Elles émettent du CO2 lors de la combustion.
L'équité reste un élément central du régime climatique des Nations unies, malgré les changements de différenciation entre les États au fil du temps et les difficultés à évaluer les parts équitables. Les conséquences distributives au sein des pays et entre eux comprennent le déplacement des revenus et des emplois pendant la transition des activités à fortes émissions vers celles à faibles émissions. Si certains emplois peuvent être perdus, le développement à faibles émissions peut offrir davantage de possibilités d'améliorer les compétences et de créer davantage d'emplois durables, avec des différences entre les pays et les secteurs.
La construction d'une voiture électrique demande 6 fois plus de matériaux qu'une voiture thermique.
Un large éventail d'options, telles que l'intégration des systèmes, le couplage sectoriel, le stockage de l'énergie, les réseaux intelligents, la gestion de la demande, les biocarburants durables, l'hydrogène électrolytique et ses dérivés, et d'autres encore, sera finalement nécessaire pour intégrer une part importante d'énergies renouvelables dans les systèmes énergétiques. (fiabilité forte)
L'océan absorbe 91% de l'énergie qui s'accumule sur la Terre. En se réchauffant, l'eau se dilate.
L'EROI (taux de retour énergétique) pour la production mondiale de pétrole et de gaz est passé de 23:1 en 1992 (brûler 1 baril permet d'en extraire 23) à 33:1 en 1999 grâce à l'amélioration des techniques d'extraction, mais a ensuite baissé à 18:1 e 2005. En tenant compte des énergies fossiles et renouvelables, une autre étude constate que l'EROI du système énergétique mondial est passé de 7:1 en 1995 à 6:1 en 2018.
Alors que l'agriculture est, normalement, l'utilisation gratuite de l'énergie solaire par la plante, celle-ci ne représente plus que 10% de l'énergie nécessaire aux plantes cultivées.
En diminuant en surface, la banquise libère des surfaces foncées, ce qui joue sur l’albédo (coefficient de réflexion d’une surface) et donc sur le forçage radiatif (la terre absorbe alors plus d’énergie).
Il n'y a rien qui a un rendement de 100% dans la vraie vie.
La technologie est un processus à rendements décroissants. A cause des limites physiques des technologies, il arrive un point où il n'est plus possible d'améliorer leur productivité, ou seulement de manière marginale. Les moteurs, les éoliennes, les panneaux solaires ont un rendement théorique maximal qu'il est impossible de dépasser. Une fois ce seuil atteint, la croissance continue se traduira automatiquement par un redémarrage de la hausse de son empreinte écologique.
La dépense de fuel, de gaz, d'électricité, d'essence représente entre 5 et 7% des revenus des ménages en France.
Extraction, fabrication des composants, assemblage, transport : des industries sont nécessaires pour fabriquer les équipements numériques que l'on utilise. La fabrication nécessite à la fois de l’énergie et des ressources, notamment des métaux.
La fabrication des équipements numériques mobilise une grande part de l’énergie et l’essentiel des ressources naturelles utilisées par le numérique.
Dans une cellule végétale, des chloroplastes contiennent contiennent des piles de pastilles appelées thylakoïdes.
Comme le dit Yves Cochet, "la théorie économique néoclassique contemporaine masque sous une élégance mathématique son indifférence aux lois fondamentales de la biologie, de la chimie et de la physique, notamment celles de la thermodynamique".
L'accroissement du trou d'ozone et le réchauffement climatique induisent des variations dans les échanges de chaleur et donc dans la distribution des températures, qui ont pour effet d'augmenter la force des vents. La circulation océanique est donc modifiée et plus d'eaux océaniques en provenance des profondeurs, riches en CO2, sont ramenées en surface. Cela limite la capacité de pompage du CO2 atmosphérique.
Si l'on voulait répondre à 100% de nos besoins actuels par la biomasse, il faudrait y dédier des plantations sur une surface supérieur à 100% de la surface arable et forestière française !
La loi de la conservation : "À l'intérieur d'un système qui ne communique pas avec l'extérieur, on ne peut ni créer, ni détruire de l'énergie."
L'industrie numérique mondiale consomme tant d'eau, de matériaux et d'énergie que son empreinte est le triple de celle d'un pays comme la France ou l'Angleterre.
Les économies d'énergie significatives n'ont rien à voir avec éteindre la lumière ou utiliser des tasses à café recyclables.
Tous les trucs qu'on achète dans l'année, la façon dont on se déplace, ce qu'on mange, la taille du logement qu'on occupe et son chauffage... Ça, ça pèse lourd.
Le soleil réchauffe les rochers, ce qui les dilate. Elles poussent alors vers l'extérieur et craquellent les roches qui l'entourent.