En 1967 à la création du Parc National des Pyrénées, il y avait 1200 isards sur 45 707 hectares. En 1997, on en comptait 5400. Idem en 2015, la densité naturelle étant atteinte.
Un modèle de climat, c'est une représentation par des outils mathématiques du système climatique de la Terre. Des outils dont le niveau de complexité couvre un large spectre.[Les] modèles actuels utilisés pour simuler l'évolution du climat planétaire sur un siècle, ce sont d'énormes codes de calcul de dizaines de milliers de lignes, que des supercalculateurs doivent "mouliner" pendant des centaines d'heures.
L'espace bioproductif, c'est-à-dire utile pour notre reproduction, représente 12 milliards d'hectares. Divisé par la population mondiale, cela donne approximativement 1,8 hectare par personne.
Entre 1980 et 2017, le volume du commerce mondial a été multiplié par 6,8.
La croissance du transport engendre :
- une destruction des habitats
- des pollutions
- l'apparition d'espèces exotiques envahissantes
Selon le 6e rapport du GIEC (2021) le RCP 8.5 mènerait à une élévation de la température moyenne de +4,4 °C sur la période 2080-2100 par rapport à 1850-1900.
Le réchauffement observé en France atteint 1,7°C (depuis 1900). En 2016, 6 habitants sur 10 sont déjà exposés en France aux risques climatiques, alors que plus de trois milliards d’êtres humains vivent à l’heure actuelle dans des contextes de forte vulnérabilité vis-à-vis du changement climatique.
Calculer la quantité d'émission de dioxyde de carbone par personne revient à quantifier l'utilisation d'énergie fossile.
Environ 11% des terres de la planète sont cultivées, 25% sont utilisées pour les pâturages et le bétail, et 1 à 3% sont occupés par des infrastructures urbaines ou autres.
"Dans son rapport “changement climatique et terres”, le GIEC a indiqué que, au-delà de trois degrés de réchauffement climatique, l’insécurité alimentaire sera généralisée sur Terre. Et l’insécurité alimentaire généralisée provoquera des mouvements de population massifs, puis des conflits généralisés…» or la trajectoire actuelle nous mènerait plutôt entre +4 °C et +6 °C." Jean-Marc Jancovici.
Nos données ont montré qu'en l'an 2000 les zones sauvages sans populations humaines ni utilisation des terres recouvrent moins d'un quart de la biosphère terrestre.
Aujourd'hui et sans compter les bactéries, environ 2 millions d'espèces sont identifiées dans le monde, mais on estime le nombre d'espèces encore inconnues de 8 à 12 millions.
La diversité des espèces est l'un des 3 pilliers de la Biodiversité.
La culture et les loisirs sont la troisième cause de mobilité des Français, juste derrière le travail et les achats. En 2019, 64% des 213 millions de spectateurs se rendaient au cinéma en voiture.
La bascule de nos achats alimentaires vers les grandes surfaces a eu lieu au cours des décennies 1980 et 1990. Depuis, c'est stable. Aujourd'hui, 6 centrales d'achat, Auchan, Carrefour, Intermarché, Leclerc et Système U, représentent 92% de la grande distribution alimentaire.
Plus de 80% de toute l'énergie primaire consommée dans le monde est d'origine fossile : charbon, pétrole et gaz. La combustion d'énergies fossiles émet du CO2 qui est le principal gaz à effet de serre d’origine humaine.
Un travailleur de force peut fournir entre 10 et 100 kWh d'énergie mécanique par an. Alors que 1 litre d'essence… au prix démesuré de 1,50€... si tu le brûles, tu obtiens 10 kWh d'énergie thermique.
En 2010, l'empreinte carbone de l'Union Européenne monopolisait 90% du budget carbone global annuel disponible.
Le carbone est le quatrième élément le plus abondant dans l'univers.
La loi énergie et climat du 8 novembre 2019 vise à répondre à l’urgence écologique et climatique. Elle inscrit cette urgence dans le code de l’énergie ainsi que l’objectif d'une neutralité carbone en 2050, en divisant les émissions de gaz à effet de serre par six au moins d'ici cette date.
En France 50% des vols sont le fait de 2% de la population. En Europe, les 1% les plus riches ont des émissions liées à l’aviation de plus de 20 t CO₂e.
Les émissions mondiales de méthane provenant de l'approvisionnement en énergie, principalement les émissions fugitives de la production et du transport de combustibles fossiles, représentaient environ 18 % [13-23 %] des émissions mondiales de GES provenant de l'approvisionnement en énergie, 32 % [22-42 %] des émissions mondiales de CH4 et 6 % [4-8 %] des émissions mondiales de GES en 2019 (fiabilité forte).
Sur les 100 milliards de tonnes de ressources extraites chaque année à l'échelle de la planète, 37 milliards sont irrécupérables.
L'Europe et l'Amérique du Nord sont à elles seules responsables de la moitié des 2450 milliards de tonnes de CO2 émises depuis 1850 dans le monde.
En France, l'effet rebond direct concernant l'efficience des moteurs et l'usage de la voiture est de 30% à 55%, ce qui veut dire qu'un tiers des gains de productivité est annulé par l'augmentation des distances parcourues (un rebond partiel, donc).
De manière générale, dépenser 2 000 à 5 000 € de biens de consommation neufs revient à émettre 2 tonnes de CO₂e.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont ré-augmenté d’environ 6,4 % de 2020 à 2021 pour atteindre 418 Mt éqCO2, mais restent 3,8 % en-dessous de leur niveau de 2019, et 23,1 % en-dessous de leur niveau de 1990. Le rythme de réduction estimé sur la période 2019-2021 (-1,9 % par an) est proche du rythme observé sur la décennie 2010-2019 (-1,7 % par an).
Les flux financiers annuels destinés à l'atténuation et l'adaptation climatiques ont augmenté jusqu'à 60 % entre 2013/14 et 2019/20 (en USD2015), mais la croissance moyenne a ralenti depuis 2018 (fiabilité moyenne).
Le logement représente environ 20% de nos émissions de GES, presque 15% pour le chauffage et 5% pour la construction et l’entretien. Aujourd’hui encore, ce sont le fioul et le gaz qui représentent environ 70% des émissions du chauffage.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, 4,2 millions de kilomètres carrés de forêt - soit 6,5 fois la superficie de la France - ont disparu depuis 1990.
Alors que l'agriculture est, normalement, l'utilisation gratuite de l'énergie solaire par la plante, celle-ci ne représente plus que 10% de l'énergie nécessaire aux plantes cultivées.
La Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit de réduire la consommation énergétique finale de 50% en 2050 par rapport à la référence 2012 en visant un objectif intermédiaire de 20% en 2030.
La masse moyenne des voitures neuves vendues en France a augmenté de 150 kilos en vingt ans et la puissance moyenne de 30 chevaux. Entre 1998 et 2018, le rapport puissance/poids s'est accru de 21%.
Avec environ 7,5 t CO2e/an/pers par humain (moyenne mondiale), les Français, à 10 t CO2e/pers/an émettent plus que la moyenne mondiale.
Remarque : les émissions de CO2 seul (moyenne mondiale) sont de 5 t CO2/an/pers.
Le logement est la source d’environ 2 t CO₂e par personne et par an.
Sur les 100 premières aires urbaines françaises, 98% de l’alimentation est composée de produits agricoles “importés” alors que 97% des produits agricoles locaux sont “exportés”.
Pendant plus de 90% du temps, les voitures sont garées et à l’arrêt sur leur emplacement de stationnement (garage, parking, etc.).
En France, la moitié de la production céréalière est exportée. Dans l'autre moitié conservée sur le marché français, 60% est destiné à nourrir le bétail.
Si le changement climatique se poursuit au même rythme, le GIEC prédit qu’un tiers des espèces pourrait disparaître d’ici 2070.
On a l'impression que les émissions françaises sont en baisse, celles-ci passant de 548 Mt éqCO2 en 1990 à 445 éqCO2 en 2018, soit une baisse de 19% sur la période. Mais cette évolution est trompeuse, car sur la même période, l'empreinte carbone de la France incluant les émissions des produits importés, a augmenté de 7%, passant de 619 Mt éqC02 en 1995 à 663 Mt éqC02 en 2019.
En France les émissions de la santé représentent plus de 46 millions de tonnes équivalent carbone(tCO2eq), soit environ 8% du total national.
En 2018, la quantité d'ordures ménagères produites dans le monde a franchi la barre des 2 milliards de tonnes. Seulement 13,5% ont été recyclés. Le reste a fini sur les décharges, les sites d'enfouissement ou à l'incinérateur. Ces méthodes nuisent aux écosystèmes et polluent, notamment en émettant d'énormes quantités de gaz à effet de serre - environ 1 tonne de CO2 par tonne de déchets.
GES = (GES/E) × (E/PIB) × (PIB/POP) × POP
GES = Gaz à Effet de Serre
E = Énergie
POP = Population
83% des 826M de poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur.
En France et en Europe, seulement 2 à 3% des surfaces cultivées sont consacrées aux légumineuses, qui apportent des protéines végétales et peuvent remplacer les protéines animales.
Les biens de consommation représentent environ 20% de l’empreinte carbone moyenne d’une personne en France, soit environ 2 t CO₂e/pers./an.
Lors des épisodes de sécheresse marqués de 1976 et 2003, les rendements des principales cultures ont en moyenne chuté de 20 à 30 % en France. Les épisodes intenses de sécheresse en Europe pourraient être dix fois plus fréquents et 70 % plus longs d’ici 2060.
Un citoyen des Etats-Unis consommait en 2006 9,6 hectares, un canadien 7,2, un Européen 4,5, un Français 5,26, un Italien 3,8.
Sur les quinze dernières années, et pour les 149 pays du classement, les variables non économiques expliquent 74% du niveau de bonheur, contre seulement 26% pour le PIB par habitant.
Les transports représentent environ 25% de l’empreinte carbone du « Français moyen » soit approximativement 2,5 t CO₂e (sans compter les transports d’approvisionnement des industries, du bâtiment et de l’agriculture qui sont intégrés dans ces différents postes dans la méthode « empreinte carbone »).
L’avion est de loin le moyen de transport le plus polluant. A distance égale, il émet 45 fois plus que le train et pour un temps de trajet équivalent (par exemple 10h de transport pour partir en vacances) l’avion est 1500 plus émetteur qu’un voyage en train.
40% des poires, des pêches et des nectarines viennent d'ailleurs, ainsi que les deux tiers du raisin de table. Près de la moitié de nos tomates, de nos concombres et de nos courgettes viennent de l'étranger, notamment l'hiver.
Un des principaux arguments des tenants des fermes urbaines est qu'on va manquer de surfaces cultivables pour nourrir les humains. C'est vrai.... mais comme l'élevage consomme 80% des terres agricoles, on pourrait commencer par lui demander de céder de la place.
Le top 1% des Français ou Européens émet 56 tonnes de CO₂e par an et par personne.
Dans le Sud de l’Espagne, la péninsule d’Almeria est recouverte de serres destinées à la culture intensive de fruits et légumes sur une superficie équivalente à trois fois Paris (31 000 hectares). Dans cette « mer de plastique », la main-d’œuvre se compose principalement de travailleurs saisonniers immigrés d’Afrique du Nord, logés dans des bidonvilles. Ils endurent jusqu’à douze heures par jour des conditions de travail accablantes (températures atteignant 50°C, pauses quasi-inexistantes, exposition aux pesticides et aux particules cancérigènes) et ne bénéficient pas de protection sociale ni du salaire minimum légal.
L'océan stocke l'énergie thermique. On estime sa capacité calorifique à environ 1200 fois celle de l'ensemble de l'atmosphère
Les technologies digitales mobilisent aujourd'hui 10% de l'électricité produite dans le monde et rejetteraient près de 4% des émissions globales de CO2, soit un peu moins du double du secteur civil aérien mondial.
La plus grande partie du potentiel d'atténuation des nouveaux bâtiments se situe dans les pays en développement, tandis que dans les pays développés, le potentiel d'atténuation le plus élevé est lié à la modernisation des bâtiments existants.
Si vous faites du 4 pour mille d'augmentation de carbone dans les sols, cela représente 13% d'augmentation de la teneur en matière organique, alors que le besoin des sols est d'augmenter de 70%.
1g d'uranium peut produire autant de chaleur que 2,5 tonnes de charbon ou 1 tonne de pétrole.
Le changement climatique a ralenti d'environ 21% la croissance de la production agricole mondiale depuis 1961 (impact plus fort dans les régions chaudes).
Le réseau hydrographique est très développé en France : 500 000 kilomètres de cours d'eau, soit 1 kilomètre de cours d'eau environ par kilomètre carré de territoire.
Le déclin actuel de la diversité de la vie sur Terre est, par son ampleur et sa vitesse, comparable aux cinq grandes crises d’extinction massive des temps géologiques. Les populations de vertébrés sauvages ont perdu les deux tiers de leurs effectifs en une quarantaine d’années et environ un million d’espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction.
L'élevage représente environ 15% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre : de manière directe avec la fermentation entérique et indirecte avec la déforestation et les engrais azotés pour produire la nourriture de ces animaux.
La fortune procure un privilège énergétique : les 5% les plus riches de la planète utilisent plus d'énergie que la moitié la plus pauvre de l'humanité.
Le secteur du transport est très dépendant du pétrole. Il représente 15% des émissions de gaz à effet de serre.
L'érosion de la biodiversité, due aux 5 grandes pressions, se retrouve aux 3 niveaux de la biodiversité : gènes, espèces, écosystèmes.
On parle aujourd'hui de 6e extinction de masse, on estime que 25% des espèces pourraient disparaître d'ici la fin du siècle.
L'érosion de la biodiversité entraîne la dégradation des services écosystémiques.
Pour avoir un réacteur nucléaire de 1 GW, il faut 3 hectares.
Pour avoir une centrale solaire de 1 GW, il faut 1 000 hectares.
La déforestation mondiale est liée à 80% à l’agriculture.
Une large part des Européens (740 millions de personnes) et des Américains (330 millions de personnes) font partie de ces « 10% les plus riches du monde » (750 millions de personnes).
L'hydrogène, quand on le fabrique aujourd'hui, 95% c'est avec des énergies fossiles au niveau mondial.
Les fraises cultivées sous serre hors saison génèrent 3,41 kg d'eqCO2 par kilo. Les fraises produites en plein air en émettent 0,772 : CINQ FOIS MOINS.
L'augmentation des estimations des dommages économiques globaux n'augmente pas linéairement avec les niveaux de réchauffements (fiabilité forte).
La moitié du CO2 que nous émettons chaque année est absorbée par les puits de carbone :
- la végétation pour 1/4 (via la photosynthèse)
- l'océan pour 1/4
Le reste (1/2) reste dans l'atmosphère.
On parle ici de la température de l'air au sol, en moyenne sur la surface de la Terre. Elle a déjà augmenté de 1,2°C depuis 1900. Selon les scénarios d'émissions, elle aura augmenté de 1,5°C à 5°C d'ici 2100. Or, lors de la dernière période glaciaire (il y a 20.000 ans), elle était seulement 5°C plus basse qu'aujourd'hui... et la déglaciation a duré 10.000 ans !
En Europe, 80% des vêtements achetés ne sont pas recyclés.
A l'échelle de l'Union Européenne, seuls les 10% des ménages les plus riches prennent l'avion.
L'industrie utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Elle représente 40% des Gaz à Effet de Serre (GES).
La Loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique mentionnait : « la France soutient la définition d'un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par quatre ou cinq de ces émissions pour les pays développés ».
Depuis 1970, on observe un vieillissement de la population mondiale. On estime qu'entre 2015 et 2060, le nombre de personnes âgées de 60 à 79 ans augmentera de 1,1 milliard. Le nombre d'enfants et d'adolescents, lui, augmenterait 5 fois moins vite sur cette période.
L'industrie numérique mondiale consomme tant d'eau, de matériaux et d'énergie que son empreinte est le triple de celle d'un pays comme la France ou l'Angleterre.
L'Industrie de la mode représente 10% du CO2 produit dans le monde.
L'EROI (taux de retour énergétique) pour la production mondiale de pétrole et de gaz est passé de 23:1 en 1992 (brûler 1 baril permet d'en extraire 23) à 33:1 en 1999 grâce à l'amélioration des techniques d'extraction, mais a ensuite baissé à 18:1 e 2005. En tenant compte des énergies fossiles et renouvelables, une autre étude constate que l'EROI du système énergétique mondial est passé de 7:1 en 1995 à 6:1 en 2018.
Vous et moi, ici, au quotidien, nous consommons, en moyenne 5000 à 6000 litres d'eau par jour. C'est une moyenne pour un européen.
Plus on est riche, plus on émet de GES : en France un ménage appartenant aux 10% plus riches émet en moyenne 2,2 fois plus qu'un ménage appartenant aux 10% plus pauvres. En invisibilisant ces asymétries sociales face au carbone, "l'éco-citoyen" fait oublier que les styles de vie valorisés socialement sont bien moins soutenables que les autres.
Si l’on prend l’hypothèse que les services publics respecteront la loi (SNBC), ils émettront de l’ordre de 600 kg CO₂e/pers/an en 2030 (-40% en France, -55% en Europe) et de l’ordre de 150 kg CO₂e/pers/an en 2050 (-85%, soit une division par plus de 6).
Pour que l'élevage intensif fonctionne en Europe, il faut qu'une surface équivalant à 7 fois celle de ce continent soit employée dans d'autres pays à produire l'alimentation que réclament les animaux élevés selon ce mode industriel ; c'est ce qu'on appelle des "cultures en coulisses".
Ces changements sont dus à nos émissions de gaz à effet de serre qui suivent la pire des trajectoires imaginées en 1990 dans le premier rapport du GIEC. En 2018, les émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre d'origine anthropique, affichaient un nouveau record de 33 milliards de tonnes pour les seuls usages du charbon, du pétrole, du gaz et de la fabrication du ciment.
Seulement un quart des Français prend l'avion chaque année.
En fin de vie, le matériel numérique que l'on utilise devient un "déchet d’équipements électriques et électroniques" (DEEE). Cela est accéléré par l'obsolescence technique et psychologique.
Au niveau mondial, 17% de ces déchets sont collectés en vue d'un recyclage. Ce qui n'est pas recyclé est enfoui, incinéré, ou géré par des circuits illégaux.
D’après le Shift Project, le numérique (production et utilisation des ordinateurs, smartphones, écrans, réseaux et datacenters) est déjà responsable de 4% des émissions de GES mondiales et si rien n’est fait pour limiter sa croissance rapide ce chiffre pourrait doubler en 2025.
Les émissions mondiales ont plus que doublé depuis 1970.
Tout commence par l’utilisation d’équipements numériques...
Environ 3,5 milliards de smartphones sont utilisés dans le monde.
à la Ferme de Cagnolle, en 10 ans, 420 Tonnes de CO2 ont étées stockées sur un hectare. C'est considérable.
L'industrie lourde est responsable de 22% des émissions mondiales de CO2.
36% des 47.3M poules pondeuses sont élevées en batterie de cages pour obtenir un total de 14.5 Miliards d'oeufs produits.
Un train de marchandises équivaut à 40 poids lourds de 40 tonnes, ce qui permet d'émettre 11 fois moins de CO2 par tkm (tonne kilomètre).
Les émissions mondiales ont progressé de 68% entre 1990 et 2019.
Apple en scope 1 (émissions directes liées à la production) et en scope 2 (émissions indirectes associées à l'énergie acheté par l'entreprise) représente moins de 1% de son empreinte en scope 3, c'est-à-dire de l'empreinte associée à toutes les autres émissions indirectes : celles des biens et services utilisés par l'entreprise, de ses déchets, du transport de ses matières premières, de la construction des infrastructures permettant son approvisionnement, de ses actifs financiers et de ses franchises, de l'utilisation des produits vendus, etc.
La consommation d'oeufs et de produits laitiers représente 17% de l'Empreinte Forêt totale d'un Français (via le soja consommé par les animaux).
Il faudra sans doute réduire encore plus nos émissions. La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), pour les émissions territoriales seules, mentionne 1,2 t CO₂e/pers/an pour la neutralité en 2050 en précisant qu'il faut « diviser par 6 et plus » nos émissions actuelles (c'est la loi française) !
Le système alimentaire global est la première activité humaine responsable du changement climatique : il génère un tiers des émissions anthropiques mondiales de gaz à effet de serre, et correspond en France à 24 % de notre empreinte carbone totale. Cette empreinte se répartit à raison de deux tiers pour la production agricole et la fabrication d’intrants, et un tiers pour les activités de l’aval (transformation, distribution, consommation)
Le rapport spécial 1.5°C du GIEC nous fournit des éléments, et notamment deux points d’étape :
- D’ici 2030, nos émissions nettes doivent passer sous 3 t CO 2e par an et par habitant environ,
- D’ici 2050, elles doivent passer sous 1,5 t CO2e par habitant,
- Entre 2050 et 2070, elles devront être nulles et le rester jusqu’en 2100.
Les émissions de GES issues de l'alimentation des ménages en France s'élèvent à 163 millions de tonnes d'équivalent CO2, soit le quart de l'empreinte carbone des ménages français.
Près de la moitié de la population mondiale connaît une grave pénurie d’eau pendant au moins un mois par an, ce qui intensifie les risques sanitaires.
La production d'une calorie de viande de boeuf nécessite environ 11 calories végétales. Et la production d'un kg de boeuf est responsable de l'émission de 35 kg de CO2eq (l'équivalent de 180 km en voiture).
D’un côté, l’insécurité alimentaire modérée ou grave touche 2,4 milliards de personnes dans le monde en 2020, dont 770 millions souffrant de sous-alimentation. De l’autre côté, deux milliards d’adultes sont en surpoids, dont 650 millions en situation d’obésité. Prise dans son ensemble, près de la moitié de l’humanité souffre d’une forme ou d’une autre de malnutrition.
Si la calotte glaciaire de l'Antarctique fondait complètement, cela pourrait provoquer une hausse du niveau marin de 58 m. Même si cela a très peu de chances d'arriver, beaucoup de glaciers fondent de plus en plus rapidement. Le gigantesque glacier de Thwaites en Antarctique occidental est un sujet de préoccupation majeur. Sa fonte est déjà responsable de plus de 4 % de l'élévation des eaux chaque année. S'il venait à fondre entièrement cela occasionnerait une hausse générale de 0,65 m.
À l’échelle mondiale, les fermes de moins de deux hectares représentent 84 % des exploitations agricoles, assurant un revenu de subsistance à plus d’un milliard de personnes. Cependant, elles ne couvrent que 12 % de la superficie agricole totale. Inversement, seules 1 % des exploitations font plus de 50 hectares mais concernent plus de 70 % des surfaces agricoles mondiales.
L'empreinte matérielle de l'ensemble des nations de l'OCDE a doublé entre 1990 et 2008 en relation directe avec l'activité économique, chaque augmentation de 10% du PIB s'accompagnant d'une augmentation de 6% de l'empreinte matérielle.
Une barge "Grand Rhénan" déplace autant de marchandise que 100 poids lourds, pour une division du taux d'émissions de CO2 par tkm allant de 2 à 5. (source: Transport de marchandise, rapport d'information du sénat)
Les voitures roulent en moyenne 12 200 km par an (chiffres clés des transports 2022 - données 2019), dont près de 40% liés aux déplacements pour le travail.
C'est au cours des années 1970 que les premières rivières ont atteints le triste seuil de 1 milligramme de nitrate/litre.
Tout commence par l’utilisation d’équipements numériques...
Au total 34 milliards d'équipements numériques sont utilisés dans le monde : au-delà des ordinateurs et smartphones, ce sont aussi des télévisions, tablettes, imprimantes, consoles de jeux vidéo, objets connectés, caméras de surveillance, écrans publicitaires...
Ce chiffre croît fortement chaque année.
68 millions de consommateurs, 6 enseignes de distribution se partagent 92% du marché français, 353 entreprises de l’agroalimentaire se partagent 60% du marché français et 460 000 agriculteurs.ices.
La part des agriculteurs dans la population active est passée de 33% en 1944 à 1,5% en 2019.
Les forêts gérées ou plantées pour produire du bois, du combustible, du papier, du caoutchouc et d'autres produits occupent encore 2 à 10% des terres de la planète.
En 2015, l'empreinte écologique des Français était de 4,8 hectares globaux (gha), soit le double de notre bio-capacité (2,4 gha), et les émissions de gaz à effet de serre étaient égales à 3,4 fois le seuil qui permettait de tenir une trajectoire sérieuse d'atténuation du réchauffement climatique.
Il y a 70 ans, les agriculteurs recevaient entre 45% et 60% de ce que les consommateurs dépensaient pour leur nourriture. En 2002, ils ne touchaient que 18% en France, 7% au Royaume-Uni, et même 3,5% aux Etats-Unis.
Si on regarde le prix de la tonne de CO2 sur le marché du carbone, et les primes aux agriculteurs qui sont en train de voir le jour, on est autour de 30€ la tonne. Quand tu stockes 70 tonnes par hectare par an, on est autour de 2100€.
Seul un plan massif d’isolation (haute performance) d’environ un million de logements par an permettrait de tenir nos engagements climatiques. Ceci pourrait créer 50 000 emplois par an pendant 10 ans.
Les aliments transformés induisent une augmentation de la consommation d'énergie et du nombre d'emballages. Les tomates en boîte génèrent ainsi 1,4 kg d'équivalent CO2 par kilo, contre 0,3 kg d'eqCO2 pour des tomates fraîches (en saison) cultivées en France.
En 88 il y avait [...] un consensus de tous les scientifiques et qui disaient qu'il était encore possible, que l'on avait 20 ans pour sortir des énergies fossiles.
Le secteur des transports est le premier secteur émetteur [sur le territoire Français] (30 % des émissions en 2021), suivi des secteurs de l’agriculture (19 %), de l’industrie (19 %), des bâtiments (18 %), de la transformation d’énergie (11 %), et des déchets (3 %).
Les émissions territoriales sont composées à 75 % de CO2, 13 % de CH4, 9 % de N2O et 3 % de gaz fluorés en 2021.
La moitié la plus pauvre de la population mondiale – les 3,5 milliards de personnes les plus menacées par l’intensification catastrophique des phénomènes extrêmes liée au changement climatique – n’est responsable que de 10% des émissions de CO₂.
Quand tu brûles 1 litre d'essence, la chaleur dégagée vaut 36 000 000 de joules (10 kWh).
71% des émissions mondiales peuvent être rattachées à seulement 100 entreprises, principalement dans le secteur de l'extraction d'énergie, et les 20 entreprises les plus polluantes causent un tiers de ces émissions.
1,3 milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année.
Prends 1000 m³ d'air, tu le fais passer à 80 km/h dans une éolienne, tu récupères alors la même énergie que si tu faisais brûler 3 ml de pétrole.
L’objectif de 2 t CO₂e/personne/an, valable pour tous les humains sur Terre, est, à notre connaissance, le seul projet de justice sociale mondiale nettement défini et largement diffusé.
Dans la nature, les plantes annuelles sont une exception : les plantes vivaces, ou pérennes, représentent 99% des végétaux sauvages. Nous chercherons donc comment redonner progressivement davantage de place aux cultures pérennes dans nos jardins.
Les services publics à eux seuls représentent la moitié de l'empreinte carbone maximale par Français pour maintenir le réchauffement climatique en deçà de +2°C en 2100. Il est donc nécessaire de modifier profondément le fonctionnement de l’État et de toutes les collectivités.
"Si les gens ne migrent pas, les trois quarts de la population humaine devraient connaître plus de 20 jours par an de condition létale. [...] Si l’Inde et l’Asie du Sud-Est deviennent invivables, au moins trois milliards de personnes vont devoir migrer." Gaël Giraud
80% des flux mondiaux de données internet sont des flux vidéo : vidéo à la demande, sites de partage vidéo, porno, vidéos de réseaux sociaux, TV, visioconférence, vidéosurveillance...
26 millions d'hectares de surfaces agricoles sont nécessaires à l'alimentation des Français, dont 40 % pour nourrir les animaux (prairies artificielles ou cultures de plantes pour leur alimentation). L'alimentation animale est devenue le principal débouché industriel des céréales françaises : elle consomme la moitié de la production (10,2 millions de tonnes de céréales).
Seuls 10% de la population française sont en dessous de 2 t CO₂e/pers./an.
Les émissions de CO₂ sur les dernières années (2018-2021 hors COVID) sont d'environ 40 Gt CO₂ par an (incluant combustion des énergies fossiles et changement d’affectation des terres).
L'utilisation du bâtiment (logement et services) utilise des énergies fossiles et de l'électricité. Cela représente 20% des Gaz à Effet de Serre (GES)
En 2018, 1% de la population mondiale a causé 50% des émissions du secteur de l'aviation et plus de 96% d'entre elle n'a pas pris l'avion.
Le charbon fournit de l'électricité bon marché depuis la révolution industrielle, mais ce n'est pas sans conséquences. La combustion du charbon pollue et peut avoir des effets mortels. Elle génère 50% de CO2 de plus que la combustion de gaz, et on estime que la pollution au charbon tue trois fois plus que n'importe quelle autre source d'énergie.
Entre 1950 et 2016 le nombre de touristes internationaux a été multiplié par 50.
Le tourisme permet de préserver certains espaces naturels, mais l'augmentation de la fréquentation touristique peut entraîner :
- pollutions
- artificialisation des sols
- hausse des transports.
Pour avoir une forte probabilité (83%) de rester sous les +2 °C en 2100, il reste à émettre 900 Gt CO₂.
Centrale nucléaire :
- pilotable
- facteur de charge : 60 à 90%
- 6g de CO2 par kWh
- durée de vie : 60 ans
Centrale à charbon :
- pilotable
- facteur de charge : 20 à 90%
- 800g à 1 000g de CO2 par kWh
- durée de vie : 40 à 60 ans
Centrale à gaz :
- pilotable
- facteur de charge : 20 à 80%
- 400g de CO2 par kWh
- durée de vie : 40 ans
Hydroélectricité :
- pilotable
- facteur de charge : 25 à 50% selon les pays
- 6g de CO2 par kWh
- durée de vie : 200 ans
Éolien :
- fatal
- facteur de charge : 20 à 30% à terre, 40% en mer
- 10g de CO2 par kWh
- durée de vie : 20 à 30 ans
Solaire :
- fatal
- facteur de charge : environ 10% dans le nord, environ 15% dans le sud de la France
- durée de vie : 30 ans
80% des produits proposés par la grande distribution sont des aliments ultra-transformés. Les français de plus de 15 ans mangent en moyenne un tiers d'aliments ultra-transformés tous les jours.
Selon un rapport de France Stratégie, les 50% des ménages les plus modestes devront réduire leur empreinte carbone de 4% d'ici à 2030, contre 81% pour les 10% des ménages les plus riches.
Les aliments ultra-transformés représentent environ sept produits sur dix dans l’offre des supermarchés, et 36 % des calories consommées par les Français.
36% des poules pondeuses sont élevées en batterie de cages.
En 1980, la grande distribution fournissait 27,9% de nos achats alimentaires. En 2018, les hyper et les supermarchés concentrent 64,5% de nos achats alimentaires.
Selon l’INSEE 75% des trajets de moins de 5 km (donc facilement réalisables en vélo) sont aujourd’hui réalisés en voiture !
En 2016, les panneaux solaires représentaient 0,5% de tous les déchets électroniques, soit 250 000 tonnes.
Les progrès agricoles, suivis des innovations technologiques et médicales, ont fait chuter la mortalité infantile, amélioré la santé publique et augmenté l'espérance de vie. C'est ainsi que, depuis les années 1650, la population mondiale a été multipliée par 16, ce qui a nettement amplifié l'impact de l'homme sur l'environnement.
Dans leur étude « Carbon and inequality : from Kyoto to Paris » Lucas Chancel et Thomas Piketty précisent : « Parmi les individus les plus émetteurs de la planète en 2013, nos estimations mettent en avant les 1% les plus riches Américains, Luxembourgeois, Singapouriens et Saoudiens, avec des émissions annuelles par personne supérieures à 200 t CO2e. A l’autre extrémité de la pyramide des émetteurs, on retrouve les individus les plus pauvres du Honduras, du Mozambique, du Rwanda et du Malawi, avec des émissions 2000 fois plus faibles, proches de 0,1 t CO2e par personne et par an. »
Dans son 6e rapport, en 2021, le GIEC nous rappelle que nous avons la possibilité, par nos choix sur les émissions de gaz à effet de serre, d’orienter le monde vers +2 °C en 2100 ou +5 °C. Les scientifiques affirment que nous pouvons encore agir efficacement.
Selon l’ADEME, entre 1973 et 2011, l’efficacité énergétique par mètre carré s’est nettement améliorée (passant de 352 à 186 kWh/m²) mais les surfaces habitables par personne ont augmenté (passant de 23 à 40 m²/pers.). Pendant cette même période, la consommation unitaire moyenne d’électricité spécifique a plus que doublé (passant de 13 à 30 kWh/m2) en raison de la forte augmentation en équipement électrique.
L’étalement urbain est la première cause d’artificialisation. En particulier, l’habitat en maison individuelle a été responsable de la moitié de la consommation d’espace entre 1992 et 2004, soit trois fois plus que l’extension du réseau routier et 37 fois plus que l’habitat collectif. L’artificialisation progresse trois fois plus vite que la population française et se produit à 70 % dans des zones sans tension sur le marché du logement.
"Je pense que l’immense majorité des gens ne se rend pas compte de ce que veut dire aller à la neutralité carbone, voire diminuer par 4 nos émissions. Cela demande une modification absolument considérable de nos sociétés et nous n’y sommes très clairement pas prêts." François-Marie Bréon
Nos repas sont de plus en plus déstructurés. En 2018, les Français ont consommé plus de 1,5 millions de tonnes de produits sucrés et de trucs à grignoter n'importe quand, n'importe où, avec un intérêt marqué pour les biscuits salés et sucrés.
1 point de matière organique, c'est 10 grammes de matière organique dans un kilo de sol. Sur les 25 cm en moyenne de travail des racines, et compte tenu de la densité de sol qui est de 1.3 environ, sur 1 hectare de Terre, ce point de matière organique représente 32 tonnes de matière organique, soit environ 20 tonnes de carbone.
Si vous prenez les 60 principales matières premières que l'on consomme dans le monde depuis 1960, il n'y en a que 5 qui ont diminué, à cause d'interdiction au niveau national. Par exemple l'amiante, ou le mercure pour des raisons de toxicité. La seule matière importante qui a décru depuis 1960 pour des raisons d'obsolescence technique est la laine de mouton.
L'Holocène commence seulement 11 700 ans avant aujourd'hui, marquant le passage à notre intervalle interglaciaire chaud actuel.
L'océan absorbe 91% de l'énergie qui s'accumule sur la Terre. En se réchauffant, l'eau se dilate.
A niveau mondial, la baisse de fertilité et celle des rendemets agricoles due à la baisse de biodiversité des sols nous coûtent aujourd'hui 40 milliards de dollars par an, et ce chiffre va aller en s'aggravant rapidement. Une étude publiée en février 2018 par la Commission européenne évaluait à 1,25 milliard d'euros par an le coût de l'érosion des sols pour les agriculteurs européens. Cette érosion touche plus de 12 millions d'hectares de terres, soit 7,2 % des terres agricoles européennes.
En extrapolant l'étude menée au Bec Hellouin, on pourrait estimer qu'une mini forêt-jardin de 500m2 plantés produira un chiffre d'affaires de 10 000€ et nécessitera un temps de travail dans la forêt de 183h (un mois de travail réparti sur l'année, ne pas oublier d'ajouter le temps de travail dédié aux tâches connexes).