En 1980, la grande distribution fournissait 27,9% de nos achats alimentaires. En 2018, les hyper et les supermarchés concentrent 64,5% de nos achats alimentaires.
D'après un rapport de l'Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables (IRENA), le coût de l'électricité photovoltaïque a baissé de 82% depuis 2010, et cette tendance va s'intensifier dans le futur.
Les services rendus par les forêts jardinées sont nombreux :
-elles stockent du carbone et créent du sol,
-elles contribuent à stabiliser le climat,
elles engendrent un micro-climat bénéfique, en leur sein et autour d'elles, ce qui peut contribuer au succès d'autres formes d'agriculture,
-elles constituent des abris pour la biodiversité,
-elles sont des milieux résilients qui, une fois implantés, peuvent se passer d'irrigation, de travail du sol, et même d'intrants si la matière organique est bien gérée,
-elles peuvent produire une vaste gamme d'aliments biologiques de haute qualité, au bénéfices des communautés locales,
-elles produisent des connaissances,
-elles sont vectrices de lien social,
-elles peuvent créer des emplois locaux,
-elles embellissent leur environnement,
-elles continueront à prduire, même en cas d'effondrement.
C'est pas la peine de compter sur les primes. On ne sait pas ce que la prime qui vient de la ville va nous réserver. Donc il faut être autonome. Et pour être autonome, il faut aller sur le marché. Et pour être sur le marché, il faut une gamme agro-écologique.
La plus grande partie du potentiel d'atténuation des nouveaux bâtiments se situe dans les pays en développement, tandis que dans les pays développés, le potentiel d'atténuation le plus élevé est lié à la modernisation des bâtiments existants.
On parlera de découplage par le haut lorsque c'est la variable économique qui s'émancipe de la variable écologique. A l'inverse, un découplage par le bas décrit une situation où la variable économique reste plus ou moins constante alors que la variable écologique baisse.
Entre 1950 et 2016 le nombre de touristes internationaux a été multiplié par 50.
Le tourisme permet de préserver certains espaces naturels, mais l'augmentation de la fréquentation touristique peut entraîner :
- pollutions
- artificialisation des sols
- hausse des transports.
L'espèce humaine, Homo Sapiens, est partie intégrante de la biodiversité. La population humaine mondiale connaît un développement accéléré depuis le XXe siècle (+ 105% de 3,7 à 7,6 milliards depuis 1970).
Cela a pour conséquence une augmentation des activités humaines.
Le vélo électrique est une solution hyper efficace pour remplacer la voiture. Même s'il y a des batteries à fabriquer, le gain écologique reste énorme (100 fois moins d'émissions que pour une voiture).
Le progrès technique n'est qu'illusoire si l'augmentation de la productivité d'un facteur (marchand) se fait au détriment de la productivité d'un autre (non marchand).
1% de croissance des brevets sur des technologies environnementales est associée à 0,005% de réduction de l'empreinte écologique, une corrélation marginale (pour comparer, chque point de croissance du PIB fait augmenter les émissions de 0,2%).
Le modèle circulaire ne fonde pas la croissance sur la consommation de ressources épuisables, mais sur trois principes fondamentaux : l'écoconception pour limiter les déchets, les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants ; l'utilisation et le maintien en circulation des produits, des matériaux et des composants grâce à la réparation, à la réutilisation, au recyclage et à la redistribution ; un engagement ferme à préserver, réparer et régénérer les systèmes naturels.
Les perspectives de résilience climatique seront limitées si le réchauffement dépasse les 1.5°C (fiabilité forte) et impossible dans les régions où le réchauffement dépassera les 2°C (fiabilité moyenne).
Les animaux et les plantes sont affectés par les changements de température et du cycle de l'eau : ils se déplacent ou disparaissent (ou, plus rarement, ils prolifèrent).
Toute forme de production a toujours une charge écologique plurielle et systémique.
On a l'impression que les émissions françaises sont en baisse, celles-ci passant de 548 Mt éqCO2 en 1990 à 445 éqCO2 en 2018, soit une baisse de 19% sur la période. Mais cette évolution est trompeuse, car sur la même période, l'empreinte carbone de la France incluant les émissions des produits importés, a augmenté de 7%, passant de 619 Mt éqC02 en 1995 à 663 Mt éqC02 en 2019.
Le rapport spécial 1.5°C du GIEC nous fournit des éléments, et notamment deux points d’étape :
- D’ici 2030, nos émissions nettes doivent passer sous 3 t CO 2e par an et par habitant environ,
- D’ici 2050, elles doivent passer sous 1,5 t CO2e par habitant,
- Entre 2050 et 2070, elles devront être nulles et le rester jusqu’en 2100.
A large variété d'approches top-down, bottom-up et co-construites peuvent approfondir nos connaissances sur le climat et le partage, comme le renforcement des capacités à toutes les échelles, les programmes d'informations et les programmes éducatifs, l'utilisation des arts, les modèles participatifs et les services climatiques, les connaissances locales et Indigènes, et la science participative.
Le problème, c'est que le progrès technique des économistes mesure des valeurs d'échange et non des valeurs d'usage.
On voit bien qu'en produisant soi-même, hors marché, on réduit à la fois l'empreinte écologique et le PIB tout en améliorant une certaine forme de satisfaction personnelle.
L'objectif d'une économie est l'organisation parcimonieuse du contentement.
Ce n'est pas le déclin de l'élevage qui cause du tort aux vautours, ce sont les barrages qui empêchent les aloses et les lamproies de rejoindre leurs frayères.
Le contrôle et l'évaluation de l'adaptation sont critiques pour suivre les progrès et permettre une adaptation effective (fiabilité forte).
L'augmentation des revenus par l'augmentation de la productivité des machines a permis l'avènement des classes moyennes.
Une étude de la WWF montre que 95% des forêts alluviales d'Europe occidentale ont disparu.
La "low tech" désigne un ensemble de technologies utiles (qui répondent à des besoins essentiels), accessibles (appropriables par le plus grand nombre), et durables (écoconçues, robustes, réparables, et recyclables).
La limite sociale du temps de travail disponible constitue, après la limite écologique des ressources naturelles, un deuxième mur indépassable pour une économie qui chercherait à croître perpétuellement.
Les formes de développements non-durables actuelles sont en train d'augmenter l'exposition des écosystèmes et de la population aux aléas climatiques (fiabilité forte).
Est-ce que les pays où les territoires deviennent inhabitable cessent d'être des États dans le droit international, par exemple est-ce qu'ils perdent leur siège aux Nations Unies et ça paraîtrait évidemment très injuste ou alors est-ce qu'on est prêt à imaginer qu'un autre état soit d'accord de céder une portion de son territoire pour qu'on établisse un autre État ?
Le transport routier fera également face à d’importantes difficultés puisque celui-ci dépend presque à 100 % du pétrole et que la transition énergétique de ce secteur est au mieux à peine entamée. Cela générera une augmentation des coûts pour l’ensemble des chaînes de production alimentaires
Les niveaux de sécheresse extrêmes d’aujourd’hui vont devenir la norme d’ici une trentaine d’années sur une large partie du territoire.
Les CFC nocifs ont été interdits et le trou se résorbe lentement. Cependant, il faudra peut-être attendre 2070 pour que la couche d'ozone se referme entièrement.
L'extraction de matières premières a été multipliée par 12 entre 1900 et 2015, avec une accélération constante depuis le début du XXIème siècle.
Les forêts gérées ou plantées pour produire du bois, du combustible, du papier, du caoutchouc et d'autres produits occupent encore 2 à 10% des terres de la planète.
"Pour limiter le réchauffement de la planète, il est nécessaire de réduire fortement, rapidement et durablement les émissions de CO₂, de méthane, et d'autres gaz à effet de serre. (…) À moins d'une réduction immédiate, rapide et à grande échelle des émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement à 1,5 °C sera hors de portée" Valérie Masson-Delmotte
Une croissance véritablement verte au sens du développement durable serait une croissance de la production juxtaposée à une baisse de la charge écologique totale de l'économie.
Avec les théorie économiques du néo-libéralisme, on va développer l'Amérique du sud sur un pôle agricole, à bloc. Et là la forêt elle a plus sa place. Et on vous dit : vous avez bien coupé les vôtres.
Sans machines sur Terre, il faudrait faire travailler 1 400 milliards de terriens pour avoir la même production.
Désormais, il faut choisir : assurer la durabilité du capitalisme industriel ou celle de la Terre, de la vie et des sociétés humaines. Choisir la vie signifie œuvrer à l'établissement de "sociétés soutenables" plutôt qu'à la persistance d'un "développement" insoutenable.
La Compagnie nationale du Rhône a donc construit entre le lac Léman et la Méditerranée d'immenses digues et 19 grands barrages produisant 3000 mégawatts, l'équivalent de trois manches nucléaires.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, 4,2 millions de kilomètres carrés de forêt - soit 6,5 fois la superficie de la France - ont disparu depuis 1990.
La relocalisation devrait nous conduire à vivre réellement là où nous sommes et à nous y sentir bien quitte, le cas échéant, à voyager beaucoup plus virtuellement, ce que les nouvelles technologies permettent de faire.
Depuis la révolution industrielle, l'activité humaine a occasionné une hausse de la concentration de CO2 dans l'amosphère de 48%.
Une fois que la moitié de nos émissions de CO2 a été captée par les puits naturels, l'autre moitié reste dans l'atmosphère. La concentration en CO2 dans l'atmosphère est passée de 280 à 415 ppm (parties par millions) en 150 ans. Il faut remonter à trois millions d'années en arrière pour retrouver de telles concentrations sur terre.
L'introduction des engrais, pesticides et herbicides a augmenté temporairement le rendement du travail agricole, mais ce au prix d'une perte de la biodiversité, de fertilité des sols, et d'une mise à risque de la santé des travailleurs. Le surplus de production monétaire s'est accompagné d'un déclin de la production écologique et sociale.
Dans les villes, le changement climatique a impacté la santé des êtres humains, leurs moyens de subsistance, et leurs principales infrastructures.
L'étape du design de la forêt-jardin est la seule qui soit un peu complexe, car ensuite la gestion de la forêt ne présente pas de grandes difficultés.
Les émissions mondiales ont plus que doublé depuis 1970.
On lit parfois que la France protège 25 à 30% de son territoire mais c'est en comptant les parcs naturels régionaux, qui n'établissent que des chartes de bonne conduite sans protection concrète sur le terrain.
Chaque fois que l'on transforme quelque chose qui se trouvait hors de la sphère monétaire en un produit qui peut être vendu, le périmètre de l'économie s'élargit (croissance expansive).
Les impacts négatifs du réchauffement climatique peuvent réduire l'accès aux ressources financières en générant des pertes et dégâts, et en altérant la croissance économique nationale, augmentant ainsi encore les contraintes financières d'adaptation, particulièrement pour développer au moins les pays développés.
Un large éventail d'options, telles que l'intégration des systèmes, le couplage sectoriel, le stockage de l'énergie, les réseaux intelligents, la gestion de la demande, les biocarburants durables, l'hydrogène électrolytique et ses dérivés, et d'autres encore, sera finalement nécessaire pour intégrer une part importante d'énergies renouvelables dans les systèmes énergétiques. (fiabilité forte)
Le recyclage d'une tonne de feraille permet d'éviter l'équivalent de 57% des émissions de CO2 nécessaires à la production d'une tonne d'acier primaire.
En 1992, le citoyen du Nord consommait en moyenne 3 fois plus de céréales et d'eau potable, 5 fois plus d'engrais, 10 fois plus de bois et d'énergie, 14 fois plus de papier, 19 fois plus d'aluminium que le citoyen du Sud.
La maladaptation désigne un processus d’adaptation qui résulte directement en un accroissement de la vulnérabilité à la variabilité et au changement climatique et/ou en une altération des capacités et des opportunités actuelles et futures d’adaptation.
L’empreinte carbone diminue depuis au moins 2010, à un rythme de -1,2 % par an en moyenne sur la période 2010-2019.
Les émissions associées aux importations représentent près de la moitié de l’empreinte carbone de la France (49 % en 2020), et tendent à diminuer depuis leur pic de 331 Mt éqCO2 en 2011
L'adaptation au changement climatique peut générer des effets bénéfiques additionnels comme augmenter la productivité agricole, la création d'innovation, la santé et le bien-être, la sécurité alimentaire, le niveau de vie, la conservation de la biodiversité et également réduire les risques et les dégâts.
Presque tous les glaciers ont perdu de la masse. Des centaines ont même déjà disparu. Or ces glaciers ont un rôle régulateur sur l'approvisionnement en eau douce.
Les premières limites de certaines adaptations humaines ont étées atteintes, mais peuvent être dépassées en répondant à toute une série de contraintes financières, gouvernementales, institutionnelles et politiques (fiabilité forte).
Un découplage relatif, par exemple entre le PIB et les émissions de gaz à effet de serre, décrit une situation dans laquelle les émissions par unité de production diminuent mais pas assez rapidement pour compenser l'augmentation simultanée de la production sur la même période. Autrement dit : la charge écologique s'accentue avec la croissance de la production, bien que moins vite qu'elle.
L'objectif de l'éco-innovation est de découpler le plus possible la production socialement utile des pressions environnementales, c'est-à-dire de réduire la codépendance écologique de l'économie.
Prendre des mesures intégrées pour la résilience climatique afin d'éviter les risques climatiques nécessite une prise de décision urgente pour construire un nouvel environnement et la modernisation de la conception urbaine, des infrastructures et de l'utilisation des terres existantes.
Pour prendre une petite métaphore : imaginez, vous êtes à bord d'une voiture, on va vers une falaise, et donc en fonction des conditions (pluie, état des pneus, vitesse, revêtement du sol, et bien d'autres), il existe un point théorique au-delà duquel on ne peut plus freiner, c'est la limite de freinage. Ce point, il est matérialisé par rien, mais il existe, théoriquement, si on a tous les éléments, on pourrait le calculer. Aujourd'hui, les activités humaines sont dans une dynamique telle, qu'on a déjà dépassé ce point de non-retour, et le problème, c'est que toutes les stratégies qu'on présente et qu'on développe, relève du freinage.
La numérisation peut impliquer des contreparties pour plusieurs ODD, par exemple, l'augmentation des déchets électroniques, des impacts négatifs sur les marchés du travail et l'exacerbation de la fracture numérique existante. La technologie numérique ne soutient la décarbonisation que si elle est régie de manière appropriée (fiabilité forte).
En conséquence, le rythme annuel de réduction des émissions de la France devra plus que doubler pour atteindre -4,7 % en moyenne sur la période 2022-2030, contre -3,2 % en moyenne sur la période 2022-2030 selon la SNBC2 (estimations HCC, voir annexe 1.2.5). Il était de -1,9 % en moyenne sur 2019-2021.
Le consommateur n°1 de sable est l’industrie de construction, suivie de l’industrie pétrolière. L’épuisement des ressources en sable crée un recul des côtes et laisse les eaux salées s’infiltrer dans les nappes phréatiques ce qui rend les terres arables impropres à l’agriculture. On observe aussi des bouleversements de la faune et un affaiblissement des infrastructures aux alentours.
Les contraintes financières sont des indicateurs importants des premières limites d'adaptation selon le secteur et la région (fiabilité forte).
Les choix de société et les actions mises en œuvre dans la prochaine décennie déterminent dans quelle mesure les trajectoires à long terme permettront un développement plus ou moins résilient au changement climatique.
Peut-on découpler économie et écologie, développer la première sans détruire la seconde ? Loin de ne concerner que les seuls spécialistes, cette question se trouve désormais au centre des principaux enjeux de civilisation.
En 2025, 2/3 de la population mondiale pourrait vivre en situation de stress hydrique.
Sans transformation à la hauteur de ces enjeux, le système alimentaire contemporain compromet l’habitabilité de la planète pour des millions d’espèces, dont la nôtre. Le système alimentaire se trouve par ailleurs en première ligne face aux dérèglements écologiques globaux, ce qui risque à court ou moyen terme de remettre en cause la sécurité alimentaire de la population dans de nombreuses régions du monde, et ce jusque dans les pays industrialisés.
A la fin du XIXème siècle, l'économiste néoclassique William Stanley Jevons avait remarqué que les chaudières à vapeur consommaient toujours moins de charbon du fait des perfectionnements techniques, mais que la consommation globale de charbon continuait de croître du fait de l'augmentation de leur nombre.
La technologie est un processus à rendements décroissants. A cause des limites physiques des technologies, il arrive un point où il n'est plus possible d'améliorer leur productivité, ou seulement de manière marginale. Les moteurs, les éoliennes, les panneaux solaires ont un rendement théorique maximal qu'il est impossible de dépasser. Une fois ce seuil atteint, la croissance continue se traduira automatiquement par un redémarrage de la hausse de son empreinte écologique.
Les filets de protection sociale (social safety nets) se multiplient pour construire dans les zones les plus vulnérables les capacités d'adaptation à la ville comme à la campagne.
La quantité moyenne d'émissions mondiales par personne - qui est actuellement de 4,8 tonnes par an - a doublé depuis les années 1950 et continue d'augmenter.
Un Anthropocène antérieur pourrait reconnaître les extinctions de la mégafaune du Pléistocène supérieur, l'émergence et la diffusion de l'agriculture, l'augmentation du méthane atmosphérique due à la production de riz il y a 5000 ans, la généralisation des sols anthropiques il y a 2000 ans, la formation d'un système mondial global il y a environ 500 ans (le pic Orbis) ou le début de l'ère industrielle il y a environ 200 ans.
Si les améliorations de l'efficacité énergétique peuvent offrir un certain potentiel d'atténuation, des technologies supplémentaires de réduction des émissions de CO2 pour l'aviation et le transport maritime seront nécessaires (fiabilité forte). Pour l'aviation, ces technologies comprennent les biocarburants à haute densité énergétique (fiabilité forte), ainsi que l'hydrogène et les carburants synthétiques à faible taux d'émission (fiabilité moyenne).
Les progrès dans la planification et la mise en oeuvre de l'adaptation ont été observés dans tous les secteurs et dans toutes les régions, générant de nombreux bénéfices. Malgré tout, ces progrès sont inégalement réparti.
L'avion, désormais, dépayse moins qu'avant, et nous transporte plus qu'il nous fait voyager. Le tourisme est devenu au voyage ce que McDo est à la nourriture.
- 1991 = 1 milliard de passagers.
- 2017 = 4 milliards de passagers.
D’après le Shift Project, le numérique (production et utilisation des ordinateurs, smartphones, écrans, réseaux et datacenters) est déjà responsable de 4% des émissions de GES mondiales et si rien n’est fait pour limiter sa croissance rapide ce chiffre pourrait doubler en 2025.
Le numérique peut contribuer à l'atténuation du changement climatique et à la réalisation de plusieurs ODD (Objectifs de Développement Durable). (fiabilité forte)
Le Plan stratégique national, dans sa version actuelle, de la future Politique agricole commune 2023-2027 contribuerait à atteindre seulement la moitié des objectifs climatiques fixés par la SNBC2 à horizon 2030, même sans tenir compte de l’accélération induite par le paquet « Fit for 55 ». Ce plan dans sa version actuelle contient des enveloppes budgétaires limitées pour le climat et les critères d’attribution des aides ne sont pas assez exigeants.
Même si d'importants efforts d'atténuation sont mis en œuvre au niveau mondial, les besoins en ressources financières, techniques et humaines pour l'adaptation seront importants. L'absence ou la limitation des ressources dans les systèmes sociaux et institutionnels peut conduire à des réponses mal coordonnées, réduisant ainsi le potentiel de maximisation des bénéfices de l'atténuation et de la résilience, et augmentant le risque (fiabilité forte).
Le secteur des transports doit fortement accélérer son rythme de réduction en émissions pour respecter les budgets carbone futurs et les ambitions du paquet Ajustement à l'objectif 55. Les réductions annuelles attendues doivent dépasser les 3-4 Mt éqCO2 visés par la SNBC2 sur la période 2022-2030, pour anticiper la contrainte des nouveaux objectifs européens. En comparaison, les émissions de ce secteur ont diminué de 0,7 Mt éqCO2 par an sur la période du premier budget carbone (2015-2018) et 4,5 Mt éqCO2 par an sur la période 2019-2021.
Sur la période 2010-2019, les émissions ont diminué de 8,1 Mt éqCO2 (-1,7 %) par an en moyenne (hors UTCATF). Les principales réductions ont été réalisées dans le secteur des bâtiments, suivi de l’industrie et de l’énergie, néanmoins ralenties depuis 2015 dans ces deux derniers secteurs. Outre des fluctuations exceptionnelles, les secteurs de l’agriculture et des transports, longtemps stagnants, voient leurs émissions légèrement s’infléchir depuis 2018.
Impossible : ni les fermes verticales, ni la viande in vitro, ni les insectes ne répondront aux besoins alimentaires des humains dans les années qui viennent.
En quelques décennies, les gains de productivité de l'agriculture ont été multipliés parfois jusqu'à 1000, une hausse sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
Les actions qui se focalisent sur un secteur et des risques isolés, ou sur des effets à court-terme peuvent aboutir à une maladaptation si les impacts sur le long terme ne sont pas pris en compte.
Plus de 170 pays et de nombreuses villes ont développé des politiques publiques de sensibilisation aux impacts et aux risques du changement climatique, incluant des adaptations dans leur politique climatique et leur processus de planification.
L'immense atout de l'hydrogène est de résoudre, par le stockage des énergies renouvelables, le problème de leur intermittence : on produit de l'hydrogène lorsqu'il y a trop d'électricité pour le restituer quand on en a besoin.
Le PIB est défini comme "la somme valeurs ajoutées brutes de toutes les unités institutionnelles résidentes qui exercent des activités de production". La valeur ajoutée est définie comme "la valeur créée par la production", ou plus précisément "la contribution du travail et du capital au processus de production."
Objets connectés, blockchain, robots, intelligence artificielle, 5G, IT for green, véhicule autonome, réalité augmentée, cloud gaming, métavers, humain augmenté...
Utiles ou futiles, de nouveaux usages du numérique émergent et se déploient vite. Ils influencent voire accélèrent nombre d’autres secteurs et activités humaines.
C’est une évolution collective dont un individu a du mal à sortir seul.
Les émissions du secteur de l’agriculture ont diminué de 1,9 % en 2020 (dernière année disponible), pour atteindre 81 Mt éqCO2, confirmant leur tendance à la baisse depuis au moins 2018. Les émissions de l’agriculture contribuent à hauteur de 19 % des émissions nationales. Cette baisse s’explique principalement par une poursuite de la diminution de la taille du cheptel bovin et par une diminution de l’azote minéral épandu, en lien avec des conditions météorologiques défavorables aux cultures en 2020. Les émissions provenant des engins, moteurs et chaudières, ont augmenté de 5 % en 2020, contrairement à leur tendance à la baisse sur la période 2009-2019.
La nécessité de devenir propriétaire des moyens de production constitue un obstacle majeur à l’installation de nouveaux agriculteurs.
Les pratiques et les principes d'agro-écologie, la gestion écosystémique de la pêche et de l'aquaculture, et d'autres approches basées sur des processus naturels soutiennent la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et le bien-être, le niveau de vie et la biodiversité, le développement durable et les écosystèmes (fiabilité forte). Ces services inclus la lutte contre les parasites, la pollinisation, l'atténuation des températures extrêmes, et la séquestration et le stockage de carbone.
Au cours des prochaines décennies, la montée du niveau de la mer exacerbera la récurrence d’inondations chroniques à marée haute et les inondations associées à des niveaux marins extrêmes lors des tempêtes. Elle favorisera la salinisation des estuaires et des aquifères côtiers. Elle augmentera enfin le recul du trait de côte, soit par érosion (côtes sableuses notamment), soit par submersion permanente
Le déclin actuel de la diversité de la vie sur Terre est, par son ampleur et sa vitesse, comparable aux cinq grandes crises d’extinction massive des temps géologiques. Les populations de vertébrés sauvages ont perdu les deux tiers de leurs effectifs en une quarantaine d’années et environ un million d’espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction.
La maladaptation d'une action est réduite si sa planification tient compte du temps qu'elle mettra à être effective.
La gouvernance pour la résilience est rendue possible par des ressources technologiques et humaines adéquates, la circulation de l'information, les moyens mis en oeuvre et la finance.
Le défi qui se tient devant nous est celui du moins, du plus léger, du plus lent, du plus petit.
Que pouvons-nous vraiment nous permettre de produire pour préserver l'habitabilité de notre planète ?
Le numérique tel qu'il se déploie sous nos yeux ne s'est pas, dans sa très grande majorité, mis au service de la planète et du climat
La population humaine mondiale a mis environ 2700 ans pour passer de 150 à 500 millions, au milieu du XVIIe siècle. Depuis, ce chiffre a littéralement explosé et on s'attend à recenser 9,7 milliards d'habitants sur la planète en 2050.
Entre 2000 et 2020 les importations globales de produits agricoles et alimentaires sont passées de 20,9 milliards d'euros à 42,2 milliards d'euros.
En dépit d'un rebond partiel post Covid-19, les émissions de Gaz à Effet de Serre de la France en 2021 s'inscrivent dans la poursuite d'une tendance à la baisse, à un rythme proche de celui observé sur la décennie. L'absorption de CO2 par les puits de carbone forestiers s'est fortement dégradée entre 2013 et 2019 avant d'augmenter en 2020
En 1967 à la création du Parc National des Pyrénées, il y avait 1200 isards sur 45 707 hectares. En 1997, on en comptait 5400. Idem en 2015, la densité naturelle étant atteinte.
La Loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique mentionnait : « la France soutient la définition d'un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par quatre ou cinq de ces émissions pour les pays développés ».
On dira qu'un découplage est partiel si la dissociation ne concerne que quelques pressions (par exemple, les émissions de CO2 mais pas l'usage des matériaux, la pollution des sols, l'impact sur la biodiversité, etc.), et on le décrira comme total s'il inclut tous les composants de la charge écologique.
Une boulangère dépressive serait aussi incapable de produire une baguette qu'une boulangère sans four ni farine. Autrement dit : toute activité économique s'appuie sur une activité extra-économique.
Outre des réductions d'émissions profondes, rapides et durables, la captation du CO2 peut remplir trois rôles complémentaires différents à l'échelle mondiale ou nationale : réduire les émissions nettes de CO2 ou de GES à court terme ; contrebalancer les émissions résiduelles "difficiles à éliminer" afin d'aider à atteindre des émissions nettes de CO2 ou de GES nulles à moyen terme ; et atteindre des émissions nettes de CO2 ou de GES négatives à long terme si elles sont déployées à des niveaux supérieurs aux émissions résiduelles annuelles. (fiabilité forte)
Réserver la technologie aux cas où elle améliore le bien-être humain, en mettant en balance les bénéfices humains et environnementaux espérés avec les impacts négatifs.
Par exemple, un déploiement 5G engendre des effets rebonds importants et des impacts environnementaux négatifs face à des bénéfices mitigés.
L'intensification du transport ainsi que l'homogénéisation des cultures et de l'élevage augmentent le risque d'apparition et de propagation des ravageurs et pathogènes.
L'augmentation du contact entre certaines espèces animales et l'Homme (dû à la destruction de leurs habitats et à l'exploitation de ces espèces) accroît également le risque d'apparition de nouvelles maladies.
Nous avons dans nos mains le futur de l’humanité et de la biosphère. Le budget carbone 1,5 °C sera dépassé d’ici moins d’une décennie, durant laquelle nous pourrons transformer en profondeur le monde tel que nous le connaissons pour respecter le budget carbone +2 °C.
Au sujet de la 5G, on continue à pousser une technologie qu'on ne demande même pas en tant que consommateur.
Dans les années 70, Robert Hainard écrivait : "J'irai jusqu'à penser que cet amour désintéressé de la nature est le plus beau fruit de la civilisation technique, puisqu'il mesure notre délivrance des besoins immédiats. La reconstitution de la faune primitive est donc parfaitement moderne et progressiste."
Comme le note Nicholas Georgescu-Roegen : "Le développement durable ne peut en aucun cas être séparé de la croissance économique. En vérité, qui a jamais pu penser que le développement n'implique pas nécessairement quelque croissance ?"
A terme, il ne devrait y avoir en France que deux sortes de forêts : les forêts naturelles laissées en libre évolution et les forêts exploitées de manière écologique.
Des réponses complètes, efficaces et innovantes peuvent exploiter les synergies et réduire les compromis entre adaptation et atténuation pour faire avancer le développement durable.
Toutes ces périodes sont donc intéressantes pour tester les modèles, mais le taux de CO2 y reste confiné à des variations comprises entre 180 ppm (en période froide) et 280 ppm (en période chaude). Pour trouver des taux de CO2 similaire à l'actuel (410 ppm), voir au futur proche, il faut remonter plus loin dans le temps, au Pliocène moyen, il y a 3 millions d'années, ou lors de l'optimum climatique du Miocène il y a 16 millions d'années. Ce sont des climats chauds avec un taux élevé de dioxyde de carbone, mais nos informations sur ces climats sont moins nombreuses et moins précises que pour le Quaternaire.
L'idée que le progrès scientifique mène naturellement, pour toutes et tous, partout sur Terre, à une amélioration des conditions matérielles et des libertés fondamentales,est en ce sens, un dogme qui évacue au moins trois éléments constitutifs de la nature du progrès. Le premier élément est son origine : colonialisme, extractivisme, échanges inégaux, paupérisation; le second est sa conséquence : destruction sociale et environnementale, le troisième est la question du régime politique associé au progrès : rien n'assure que le progrès technique favorisera des régimes démocratiques dans un futur proche
On achète en France en moyenne 10 kg de vêtements par personne et par an. L’industrie textile mondialisée a doublé ses volumes entre 2000 et 2014 et fait partie des secteurs les plus polluants et les plus émissifs.
Le soleil ne nous alimente pas la nuit, et pas tous les jours. Le vent n'est pas non plus constant. Mais face à ce problème, fondamental dans la transition écologique, de nombreuses technologies de stockage sont devenues disponibles et vont se généraliser.
Dans sa "matrice des besoins fondamentaux", l'économiste Manfred Max-Neef répertorie neuf types de besoin : subsistance, protection, affection, compréhension, participation, loisir, création, identité et liberté.
L'empreinte matérielle de l'ensemble des nations de l'OCDE a doublé entre 1990 et 2008 en relation directe avec l'activité économique, chaque augmentation de 10% du PIB s'accompagnant d'une augmentation de 6% de l'empreinte matérielle.
Une croissance verte serait une croissance adossée à un découplage total qui serait absolu, par le bas, global et permanent. Et bien sûr, la réduction de la charge écologique devrait être assez rapide pour éviter de dépasser les limites planétaires.
La valeur moyenne récolté sur 6 ans dans notre mini forêt-jardin de 220m2 est de 4522€ par an : 3635€ pour la strate herbacée, 778€ pour les petits fruits, et 109€ pour les fruits.
En 1960, 34,6% de nos dépenses servaient à nous nourrir. Aujourd'hui, 20,4% de nos dépenses sont consacrées à notre alimentation.
Nos données ont montré qu'en l'an 2000 les zones sauvages sans populations humaines ni utilisation des terres recouvrent moins d'un quart de la biosphère terrestre.
La technologie peut être au service d'une solution, la solution étant un nouveau projet collectif.
Depuis dix ans, je crois que ce sont trois cents milliards d'euros qu'ils y ont mis [pour la rénovation thermique], la consommation énergétique des appartements n'a pas baissé.
Entre 1930 et 2020, les machines nous fournissent 5 à 10 fois plus de mouvement pour une même quantité d'énergie absorbée.
Les progrès technologiques permettent de fabriquer des éoliennes plus grandes, dotées de meilleurs rendements. La capacité des dispositifs offshore continue d'augmenter, tandis que sur terre, le développeement est ralenti, car les nouveaux sites d'implantation deviennent difficiles à trouver
Le contrôle et l'évaluation facilitent l'apprentissage de mesures d'adaptation réelles, et la prise en compte de signaux pour déterminer quand et où les actions doivent être mises en place.
En 1960, 30% des terriens habitent en ville. Chaque terrien émet 3 tonnes de CO2 par an en moyenne.
En 2014, 55% des terriens habitent en ville. Chaque terrien émet 5 tonnes de CO2 par an en moyenne.
Même si, dans certaines régions, une hausse des températures ferait augmenter les rendements, la tendance globale serait bien à la baisse et souligne la nécessité de trouver des moyens pour s'adapter au changement climatique.
Il y a toute une gamme d'adaptation possible, comme la gestion de crise environnementale, les systèmes d'alertes anticipés, les services climatiques et la répartition et le partage des risques entre les secteurs. Ces solutions peuvent être bénéfiques à d'autres types d'adaptation s'elles sont combinées.
L'agriculture occupe à peu près la moitié des zones habitables de la planète et représente à elle seule 70% des prélèvements d'eau douce. Malgré cette augmentation de la production alimentaire, la pauvreté, le gaspillage, les conflits et les inégalités condamnent chaque année des millions de personnes à souffrir de la faim et de malnutrition.
L'environnement, pour l'essentiel, se situe hors de la sphère des échanges marchands. Aucun mécanisme ne s'oppose à sa destruction.
L'usage actuel et l'artificialisation des sols, tout comme l'utilisation non-durable des ressources, la déforestation, la perte de biodiversité, la pollution, et leurs interactions, affectent la capacité des écosystèmes, des sociétés, des communautés et des individus à s'adapter au changement climatique.
La part des agriculteurs dans la population active est passée de 33% en 1944 à 1,5% en 2019.
Depuis 1970, on observe un vieillissement de la population mondiale. On estime qu'entre 2015 et 2060, le nombre de personnes âgées de 60 à 79 ans augmentera de 1,1 milliard. Le nombre d'enfants et d'adolescents, lui, augmenterait 5 fois moins vite sur cette période.
Pour les villes, trois grandes stratégies d'atténuation se sont révélées efficaces lorsqu'elles sont mises en œuvre simultanément : (i) la réduction ou la modification de l'utilisation de l'énergie et des matériaux en vue d'une production et d'une consommation plus durables ; (ii) l'électrification en combinaison avec le passage à des sources d'énergie à faibles émissions ; et (iii) l'amélioration de l'absorption et du stockage du carbone dans l'environnement urbain, par exemple grâce à des matériaux de construction biosourcés, des surfaces perméables, des toits verts, des arbres, des espaces verts, des rivières, des étangs et des lacs.(fiabilité très forte)
Appliquant une nouvelle technique de modélisation (la dynamique des systèmes), Dennis et Donella Meadows construisirent "World3", un modèle sur ordinateur qu'ils utilisèrent pour simuler douze scénarios prospectifs étudiant l'évolution de la production industrielle, la croissance démographique, la production de nourriture, la raréfaction des ressources, et la pollution.
C'est les chiffres du Ministère de l'Environnement publiés dans Les Échos qui disent que, si on tient compte des produits importés de Chine ou d'ailleurs, il n'y a eu aucune baisse.
Les limites de la croissance sont définies à la fois par le volume de stocks disponibles de ressources naturelles non renouvelables et par la vitesse de régénération de la biosphère pour les ressources renouvelables.
Jusqu'à récemment, la croissance économique était inextricablement liée à l'augmentation des émissions de CO2. Une mesure récente de l'intensité des émissions mondiales montre que 768g de CO2 est émis pour chaque dollar américain de PIB généré.
Les avancées scientifiques sont sans équivoque : le changement climatique est une menace pour le bien-être de l'homme et la santé de la planète. Tout retard supplémentaire dans la mise en place d'action concertées d'anticipation sur l'atténuation et l'adaptation nous fera manquer une fenêtre d'opportunités vers un futur tenable, durable et vivable pour tous qui se fermera rapidement.
Au moins 18 pays signataire du protocole de Kyoto ont, pour la première période d'engagement, enregistré des réductions d'émissions absolues soutenues pendant au moins une décennie à partir de 2005, dont deux pays en transition économique(fiabilité très forte).
Les lois de la physique et de la biologie sont beaucoup plus prédominantes, plus déterminantes que ne peuvent l'être nos choix politiques, ou collectifs, ou notre capacité à développer des technologies, de l'innovation.
Environ 11% des terres de la planète sont cultivées, 25% sont utilisées pour les pâturages et le bétail, et 1 à 3% sont occupés par des infrastructures urbaines ou autres.
On doit dématérialiser et repenser ce que signifie vivre une vie d'être humain.
Lors des épisodes de sécheresse marqués de 1976 et 2003, les rendements des principales cultures ont en moyenne chuté de 20 à 30 % en France. Les épisodes intenses de sécheresse en Europe pourraient être dix fois plus fréquents et 70 % plus longs d’ici 2060.
La capacité des pays en développement à déployer des technologies à faibles émissions et à en tirer des avantages socio-économiques serait renforcée par l'augmentation des ressources financières et de la capacité d'innovation, actuellement concentrées dans les pays développés, ainsi que par le transfert de technologies. (fiabilité forte)
On parle ici de la température de l'air au sol, en moyenne sur la surface de la Terre. Elle a déjà augmenté de 1,2°C depuis 1900. Selon les scénarios d'émissions, elle aura augmenté de 1,5°C à 5°C d'ici 2100. Or, lors de la dernière période glaciaire (il y a 20.000 ans), elle était seulement 5°C plus basse qu'aujourd'hui... et la déglaciation a duré 10.000 ans !
Il serait tellement plus cohérent, d'un point de vue écologique, de se nourrir à partir d'un système agroforestier plutôt qu'avec des plantes annuelles, dont la plupart de nos légumes font partie.
Les estimations mondiales de l'utilisation contemporaine des terres varient, mais indiquent généralement que 40 à 50% de la surface terrestre libre de glace de la Terre est aujourd'hui utilisée pour l'agriculture, la foresterie et les établissements humains.
En 15 ans, la part qui revient aux agriculteurs s'est effondrée, et l'essentiel de ce que nous payons rétribue toujours et avant tout les grandes surfaces, les importations et les industriels.
Tout commence par l’utilisation d’équipements numériques...
Au total 34 milliards d'équipements numériques sont utilisés dans le monde : au-delà des ordinateurs et smartphones, ce sont aussi des télévisions, tablettes, imprimantes, consoles de jeux vidéo, objets connectés, caméras de surveillance, écrans publicitaires...
Ce chiffre croît fortement chaque année.
Le développement de la résilience climatique implique des questions d'équité et de transition des systèmes sur terre, en mer et des écosystèmes.
"Je pense que l’immense majorité des gens ne se rend pas compte de ce que veut dire aller à la neutralité carbone, voire diminuer par 4 nos émissions. Cela demande une modification absolument considérable de nos sociétés et nous n’y sommes très clairement pas prêts." François-Marie Bréon
Plusieurs options d'atténuation, notamment l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'électrification des systèmes urbains, les infrastructures urbaines vertes, l'efficacité énergétique, la gestion de la demande, l'amélioration de la gestion des forêts, des cultures et des pâturages, et la réduction des pertes et gaspillages alimentaires, sont techniquement viables, de plus en plus rentables et généralement soutenues par le public. Cela permet un déploiement dans de nombreuses régions (fiabilité forte). Bien que de nombreuses options d'atténuation présentent des co-bénéfices environnementaux, notamment l'amélioration de la qualité de l'air et la réduction des déchets toxiques, beaucoup ont également des impacts environnementaux négatifs, tels que la réduction de la biodiversité, lorsqu'elles sont appliquées à très grande échelle.
L'effet de serre est naturel. D'ailleurs le premier GES naturel est la vapeur d'eau. Sans l'effet de serre, la planète serait 33°C plus froide. Mais le CO2 et les autres GES dus à l'Homme augmentent cet effet de serre naturel, ce qui réchauffe le climat.
La charge de travail pour conduire notre mini forêt-jardin de 220m2 est de 84h par an, soit 22.8 minutes par mètre carré, et la productivité est de 53.8€/h.