Il y a une évidente augmentation de la maladaptation dans de nombreux secteurs et régions depuis le dernier rapport AR5 de 2014.
Imaginez que vous vivez dans un endroit qui est miraculeusement épargné par le changement climatique. Quelques milliards d'humains risquent d'avoir très envie de le partager avec vous !
Dans le cas d'un découplage absolu, en revanche, la croissance du PIB coïncide avec la baisse des émissions.
Les pratiques et les principes d'agro-écologie, la gestion écosystémique de la pêche et de l'aquaculture, et d'autres approches basées sur des processus naturels soutiennent la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et le bien-être, le niveau de vie et la biodiversité, le développement durable et les écosystèmes (fiabilité forte). Ces services inclus la lutte contre les parasites, la pollinisation, l'atténuation des températures extrêmes, et la séquestration et le stockage de carbone.
Les progrès technologiques permettent de fabriquer des éoliennes plus grandes, dotées de meilleurs rendements. La capacité des dispositifs offshore continue d'augmenter, tandis que sur terre, le développeement est ralenti, car les nouveaux sites d'implantation deviennent difficiles à trouver
Nous allons devoir, de gré ou de force, réduire cette pression écologique que l'humanité a sur la terre. Si nous n'arrivons pas à l'organiser, cela nous sera imposé.
La "génération climat" sera l'un des principaux acteurs du doublement annoncé à l'horizon 2025, de la consommation d'électricité du secteur numérique (20% de la production mondiale) ainsi que de ses rejets de gaz à effet de serre (7,5% des émissions globales).
Les CFC nocifs ont été interdits et le trou se résorbe lentement. Cependant, il faudra peut-être attendre 2070 pour que la couche d'ozone se referme entièrement.
L'immense atout de l'hydrogène est de résoudre, par le stockage des énergies renouvelables, le problème de leur intermittence : on produit de l'hydrogène lorsqu'il y a trop d'électricité pour le restituer quand on en a besoin.
En 2025, 2/3 de la population mondiale pourrait vivre en situation de stress hydrique.
L'objectif d'une économie est l'organisation parcimonieuse du contentement.
On peut définir l'effet rebond comme l'augmentation de consommation liée à la réduction des limites à l'utilisation d'une technologie, ces limites à l'utilisation pouvant être monétaires, temporelles, sociales, physiques, liées à l'effort, au danger, à l'organisation...
Le contrôle et l'évaluation de l'adaptation sont critiques pour suivre les progrès et permettre une adaptation effective (fiabilité forte).
En France, l'effet rebond direct concernant l'efficience des moteurs et l'usage de la voiture est de 30% à 55%, ce qui veut dire qu'un tiers des gains de productivité est annulé par l'augmentation des distances parcourues (un rebond partiel, donc).
Est-ce que les pays où les territoires deviennent inhabitable cessent d'être des États dans le droit international, par exemple est-ce qu'ils perdent leur siège aux Nations Unies et ça paraîtrait évidemment très injuste ou alors est-ce qu'on est prêt à imaginer qu'un autre état soit d'accord de céder une portion de son territoire pour qu'on établisse un autre État ?
La population humaine mondiale a mis environ 2700 ans pour passer de 150 à 500 millions, au milieu du XVIIe siècle. Depuis, ce chiffre a littéralement explosé et on s'attend à recenser 9,7 milliards d'habitants sur la planète en 2050.
Tout commence par l’utilisation d’équipements numériques...
Au total 34 milliards d'équipements numériques sont utilisés dans le monde : au-delà des ordinateurs et smartphones, ce sont aussi des télévisions, tablettes, imprimantes, consoles de jeux vidéo, objets connectés, caméras de surveillance, écrans publicitaires...
Ce chiffre croît fortement chaque année.
Un large éventail d'options, telles que l'intégration des systèmes, le couplage sectoriel, le stockage de l'énergie, les réseaux intelligents, la gestion de la demande, les biocarburants durables, l'hydrogène électrolytique et ses dérivés, et d'autres encore, sera finalement nécessaire pour intégrer une part importante d'énergies renouvelables dans les systèmes énergétiques. (fiabilité forte)
Il y a toute une gamme d'adaptation possible, comme la gestion de crise environnementale, les systèmes d'alertes anticipés, les services climatiques et la répartition et le partage des risques entre les secteurs. Ces solutions peuvent être bénéfiques à d'autres types d'adaptation s'elles sont combinées.
Les émissions de GES ont progressé de plus de 60% entre 1990 et 2019. Les émissions de GES ont baissé de 5,4% en 2020 à cause de la pandémie COVID-19 mais elles ont remonté de 4,9% en 2021.
Jusqu'à récemment, la croissance économique était inextricablement liée à l'augmentation des émissions de CO2. Une mesure récente de l'intensité des émissions mondiales montre que 768g de CO2 est émis pour chaque dollar américain de PIB généré.
Les villes les communautés côtières jouent un rôle clé dans la transition vers un développement plus résilient au changement climatique étant donné, premièrement, que près de 11 % de la population mondiale, c'est-à-dire 896 millions de personnes vivaient dans la zone côtière de basse altitude en 2020, augmentant potentiellement au-delà de 1 milliard de personnes d'ici 2050.
Que pouvons-nous vraiment nous permettre de produire pour préserver l'habitabilité de notre planète ?
En conséquence, le rythme annuel de réduction des émissions de la France devra plus que doubler pour atteindre -4,7 % en moyenne sur la période 2022-2030, contre -3,2 % en moyenne sur la période 2022-2030 selon la SNBC2 (estimations HCC, voir annexe 1.2.5). Il était de -1,9 % en moyenne sur 2019-2021.
Même si d'importants efforts d'atténuation sont mis en œuvre au niveau mondial, les besoins en ressources financières, techniques et humaines pour l'adaptation seront importants. L'absence ou la limitation des ressources dans les systèmes sociaux et institutionnels peut conduire à des réponses mal coordonnées, réduisant ainsi le potentiel de maximisation des bénéfices de l'atténuation et de la résilience, et augmentant le risque (fiabilité forte).
Le potentiel important de réduction des émissions de GES, tant directes qu'indirectes, dans le secteur des transports dépend largement de la décarbonisation du secteur de l'électricité, ainsi que des matières premières et des chaînes de production à faibles émissions (fiabilité forte).
Le verdissement des villes grâce aux arbres et à la végétation en général peut produire des refroidissements locaux (fiabilité forte).
En 15 ans, la part qui revient aux agriculteurs s'est effondrée, et l'essentiel de ce que nous payons rétribue toujours et avant tout les grandes surfaces, les importations et les industriels.
Au sujet de la 5G, on continue à pousser une technologie qu'on ne demande même pas en tant que consommateur.
Dans les villes, le changement climatique a impacté la santé des êtres humains, leurs moyens de subsistance, et leurs principales infrastructures.
Le Plan stratégique national, dans sa version actuelle, de la future Politique agricole commune 2023-2027 contribuerait à atteindre seulement la moitié des objectifs climatiques fixés par la SNBC2 à horizon 2030, même sans tenir compte de l’accélération induite par le paquet « Fit for 55 ». Ce plan dans sa version actuelle contient des enveloppes budgétaires limitées pour le climat et les critères d’attribution des aides ne sont pas assez exigeants.
Les plus grandes inégalités d'adaptation se trouvent dans les populations à faible revenus.
L'agriculture occupe à peu près la moitié des zones habitables de la planète et représente à elle seule 70% des prélèvements d'eau douce. Malgré cette augmentation de la production alimentaire, la pauvreté, le gaspillage, les conflits et les inégalités condamnent chaque année des millions de personnes à souffrir de la faim et de malnutrition.
Le consommateur n°1 de sable est l’industrie de construction, suivie de l’industrie pétrolière. L’épuisement des ressources en sable crée un recul des côtes et laisse les eaux salées s’infiltrer dans les nappes phréatiques ce qui rend les terres arables impropres à l’agriculture. On observe aussi des bouleversements de la faune et un affaiblissement des infrastructures aux alentours.
Depuis dix ans, je crois que ce sont trois cents milliards d'euros qu'ils y ont mis [pour la rénovation thermique], la consommation énergétique des appartements n'a pas baissé.
La baisse de 60% de la consommation énergétique des bâtiments d'ici 2050, objectif imposé par la loi, la suppression du chauffage au fioul et le remplacement du chauffage au gaz par du chauffage électrique ou par pompe à chaleur ramèneraient les émissions du parc immobilier public de 7.4 MtCO2eq en 2019 à 1.7 MtCO2eq en 2050.
Dans sa "matrice des besoins fondamentaux", l'économiste Manfred Max-Neef répertorie neuf types de besoin : subsistance, protection, affection, compréhension, participation, loisir, création, identité et liberté.
Les limites de la croissance sont définies à la fois par le volume de stocks disponibles de ressources naturelles non renouvelables et par la vitesse de régénération de la biosphère pour les ressources renouvelables.
C'est les chiffres du Ministère de l'Environnement publiés dans Les Échos qui disent que, si on tient compte des produits importés de Chine ou d'ailleurs, il n'y a eu aucune baisse.
Outre des réductions d'émissions profondes, rapides et durables, la captation du CO2 peut remplir trois rôles complémentaires différents à l'échelle mondiale ou nationale : réduire les émissions nettes de CO2 ou de GES à court terme ; contrebalancer les émissions résiduelles "difficiles à éliminer" afin d'aider à atteindre des émissions nettes de CO2 ou de GES nulles à moyen terme ; et atteindre des émissions nettes de CO2 ou de GES négatives à long terme si elles sont déployées à des niveaux supérieurs aux émissions résiduelles annuelles. (fiabilité forte)
La numérisation peut impliquer des contreparties pour plusieurs ODD, par exemple, l'augmentation des déchets électroniques, des impacts négatifs sur les marchés du travail et l'exacerbation de la fracture numérique existante. La technologie numérique ne soutient la décarbonisation que si elle est régie de manière appropriée (fiabilité forte).
L'idée centrale est de trouver un équilibre entre au moins trois grandes familles d'objectifs : la soutenabilité (la charge écologique), la convivialité (le bien-être des parties prenantes), et la productivité (l'efficience productive).
Le changement climatique pourrait augmenter le risque de faim et de malnutrition de 20% d'ici 2050.
Plusieurs options d'atténuation, notamment l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'électrification des systèmes urbains, les infrastructures urbaines vertes, l'efficacité énergétique, la gestion de la demande, l'amélioration de la gestion des forêts, des cultures et des pâturages, et la réduction des pertes et gaspillages alimentaires, sont techniquement viables, de plus en plus rentables et généralement soutenues par le public. Cela permet un déploiement dans de nombreuses régions (fiabilité forte). Bien que de nombreuses options d'atténuation présentent des co-bénéfices environnementaux, notamment l'amélioration de la qualité de l'air et la réduction des déchets toxiques, beaucoup ont également des impacts environnementaux négatifs, tels que la réduction de la biodiversité, lorsqu'elles sont appliquées à très grande échelle.
"On assiste à une sous-estimation de la gravité du scénario du "business as usual" [...] Ce qui est sûr, c'est qu'à +6°C, les récents travaux ont montré que les trois quarts de l'humanité se trouvent toute l'année en situation caniculaire impropre à la vie humaine. Donc +6°C, ça veut dire que les images que l'on trouve dans le Livre de l'Apocalypse sont à lire de manière littérale et non plus de manière allégorique" Gaël Giraud
Les filets de protection sociale (social safety nets) se multiplient pour construire dans les zones les plus vulnérables les capacités d'adaptation à la ville comme à la campagne.
Entre 1950 et 2016 le nombre de touristes internationaux a été multiplié par 50.
Le tourisme permet de préserver certains espaces naturels, mais l'augmentation de la fréquentation touristique peut entraîner :
- pollutions
- artificialisation des sols
- hausse des transports.
Mesurer l’ensemble des impacts à toutes les étapes du cycle de vie des produits et services, pour mieux cibler ses principaux axes d'amélioration.
En entreprise notamment, la mesure est une étape essentielle pour un numérique plus durable :
1. comprendre, 2. mesurer, 3. éviter, 4. réduire
L'environnement, pour l'essentiel, se situe hors de la sphère des échanges marchands. Aucun mécanisme ne s'oppose à sa destruction.
Les perspectives de résilience climatique seront limitées si le réchauffement dépasse les 1.5°C (fiabilité forte) et impossible dans les régions où le réchauffement dépassera les 2°C (fiabilité moyenne).
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, 4,2 millions de kilomètres carrés de forêt - soit 6,5 fois la superficie de la France - ont disparu depuis 1990.
Le rapport spécial 1.5°C du GIEC nous fournit des éléments, et notamment deux points d’étape :
- D’ici 2030, nos émissions nettes doivent passer sous 3 t CO 2e par an et par habitant environ,
- D’ici 2050, elles doivent passer sous 1,5 t CO2e par habitant,
- Entre 2050 et 2070, elles devront être nulles et le rester jusqu’en 2100.
Les forêts gérées ou plantées pour produire du bois, du combustible, du papier, du caoutchouc et d'autres produits occupent encore 2 à 10% des terres de la planète.
Le PIB est défini comme "la somme valeurs ajoutées brutes de toutes les unités institutionnelles résidentes qui exercent des activités de production". La valeur ajoutée est définie comme "la valeur créée par la production", ou plus précisément "la contribution du travail et du capital au processus de production."
Le progrès technique n'est qu'illusoire si l'augmentation de la productivité d'un facteur (marchand) se fait au détriment de la productivité d'un autre (non marchand).
Les émissions du secteur de l’agriculture ont diminué de 1,9 % en 2020 (dernière année disponible), pour atteindre 81 Mt éqCO2, confirmant leur tendance à la baisse depuis au moins 2018. Les émissions de l’agriculture contribuent à hauteur de 19 % des émissions nationales. Cette baisse s’explique principalement par une poursuite de la diminution de la taille du cheptel bovin et par une diminution de l’azote minéral épandu, en lien avec des conditions météorologiques défavorables aux cultures en 2020. Les émissions provenant des engins, moteurs et chaudières, ont augmenté de 5 % en 2020, contrairement à leur tendance à la baisse sur la période 2009-2019.
Au cours des prochaines décennies, la montée du niveau de la mer exacerbera la récurrence d’inondations chroniques à marée haute et les inondations associées à des niveaux marins extrêmes lors des tempêtes. Elle favorisera la salinisation des estuaires et des aquifères côtiers. Elle augmentera enfin le recul du trait de côte, soit par érosion (côtes sableuses notamment), soit par submersion permanente
Le vélo électrique est une solution hyper efficace pour remplacer la voiture. Même s'il y a des batteries à fabriquer, le gain écologique reste énorme (100 fois moins d'émissions que pour une voiture).
Une fois que la moitié de nos émissions de CO2 a été captée par les puits naturels, l'autre moitié reste dans l'atmosphère. La concentration en CO2 dans l'atmosphère est passée de 280 à 415 ppm (parties par millions) en 150 ans. Il faut remonter à trois millions d'années en arrière pour retrouver de telles concentrations sur terre.
On achète en France en moyenne 10 kg de vêtements par personne et par an. L’industrie textile mondialisée a doublé ses volumes entre 2000 et 2014 et fait partie des secteurs les plus polluants et les plus émissifs.
Le modèle circulaire ne fonde pas la croissance sur la consommation de ressources épuisables, mais sur trois principes fondamentaux : l'écoconception pour limiter les déchets, les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants ; l'utilisation et le maintien en circulation des produits, des matériaux et des composants grâce à la réparation, à la réutilisation, au recyclage et à la redistribution ; un engagement ferme à préserver, réparer et régénérer les systèmes naturels.
Les initiatives inclusives, venant de valeurs culturelles, de connaissances locales, Indigènes, ou scientifique peuvent aider à éviter la maladaptation.
C'est l'enchevêtrement de [ces] trois temps qui explique les variations climatiques de la Terre, en dehors des catastrophes induites par la chute d'astéroïdes ou d'immenses éruptions volcaniques qui se produisent très rarement. Aujourd'hui survient un quatrième temps de cette valse, avec un tempo bien plus fulgurant : l'intervention de l'homme dans le système climatique, par ses émissiosn massives de gaz à effet de serre depuis 150 ans.
On a l'opportunité insolente de pouvoir être les héros de ce qu'on aime.
Le concept des limites planétaires formalisé en 2009 (Rockström et al.) définit un espace de développement sûr et juste pour l’humanité, fondé actuellement sur neuf processus biophysiques qui, ensemble, régulent la stabilité de la planète.
Les flux financiers annuels destinés à l'atténuation et l'adaptation climatiques ont augmenté jusqu'à 60 % entre 2013/14 et 2019/20 (en USD2015), mais la croissance moyenne a ralenti depuis 2018 (fiabilité moyenne).
Des politiques et une gouvernance bien conçues ont aider à aborder les impacts des effets de rebond et de redistribution. L'innovation a permis de réduire les émissions et la croissance des émissions et a créé des co-bénéfices sociaux et environnementaux (fiabilité forte).
Si plus de 3% du méthane issu des opérations de forage de gaz de schiste fuyait dans l'atmosphère (les fuites actuelles estimées vont de 3,6% à 7,9%), cela amènerait l'empreinte carbone du gaz naturel à hauteur de celle du charbon.
L'effet de serre est naturel. D'ailleurs le premier GES naturel est la vapeur d'eau. Sans l'effet de serre, la planète serait 33°C plus froide. Mais le CO2 et les autres GES dus à l'Homme augmentent cet effet de serre naturel, ce qui réchauffe le climat.
Le changement climatique a ralenti d'environ 21% la croissance de la production agricole mondiale depuis 1961 (impact plus fort dans les régions chaudes).
On parle ici de la température de l'air au sol, en moyenne sur la surface de la Terre. Elle a déjà augmenté de 1,2°C depuis 1900. Selon les scénarios d'émissions, elle aura augmenté de 1,5°C à 5°C d'ici 2100. Or, lors de la dernière période glaciaire (il y a 20.000 ans), elle était seulement 5°C plus basse qu'aujourd'hui... et la déglaciation a duré 10.000 ans !
Chaque fois que l'on transforme quelque chose qui se trouvait hors de la sphère monétaire en un produit qui peut être vendu, le périmètre de l'économie s'élargit (croissance expansive).
L'effet rebond représente une situation où une amélioration technique ou sociale permettant d'utiliser plus efficacement une ressource donne lieu à une intensification de son utilisation.
On parlera de découplage par le haut lorsque c'est la variable économique qui s'émancipe de la variable écologique. A l'inverse, un découplage par le bas décrit une situation où la variable économique reste plus ou moins constante alors que la variable écologique baisse.
L'usage actuel et l'artificialisation des sols, tout comme l'utilisation non-durable des ressources, la déforestation, la perte de biodiversité, la pollution, et leurs interactions, affectent la capacité des écosystèmes, des sociétés, des communautés et des individus à s'adapter au changement climatique.
La prise en compte de l'éthique et de l'équité peut aider à résoudre le problème de la répartition inégale des effets néfastes associés à un réchauffement climatique de 1,5°C et plus, dans toutes les sociétés (fiabilité forte).
Le numérique tel qu'il se déploie sous nos yeux ne s'est pas, dans sa très grande majorité, mis au service de la planète et du climat
Pour prendre une petite métaphore : imaginez, vous êtes à bord d'une voiture, on va vers une falaise, et donc en fonction des conditions (pluie, état des pneus, vitesse, revêtement du sol, et bien d'autres), il existe un point théorique au-delà duquel on ne peut plus freiner, c'est la limite de freinage. Ce point, il est matérialisé par rien, mais il existe, théoriquement, si on a tous les éléments, on pourrait le calculer. Aujourd'hui, les activités humaines sont dans une dynamique telle, qu'on a déjà dépassé ce point de non-retour, et le problème, c'est que toutes les stratégies qu'on présente et qu'on développe, relève du freinage.
Les cultures de légumineuses, qui fixent l’azote atmosphérique, permettent de réduire l’utilisation d’engrais minéraux. Elles font l’objet de financements renforcés à hauteur de 250 M € sur la période 2020-2027, principalement fléchés vers l’augmentation des surfaces cultivées et l’adaptation des filières de stockage et de transformation. Le développement des cultures de protéagineux sur le sol français vise également à réduire l’empreinte carbone liée à leur importation, qui peut être responsable de la déforestation dans certains pays producteurs.
Nous avons dans nos mains le futur de l’humanité et de la biosphère. Le budget carbone 1,5 °C sera dépassé d’ici moins d’une décennie, durant laquelle nous pourrons transformer en profondeur le monde tel que nous le connaissons pour respecter le budget carbone +2 °C.
La quantité moyenne d'émissions mondiales par personne - qui est actuellement de 4,8 tonnes par an - a doublé depuis les années 1950 et continue d'augmenter.
Des réponses complètes, efficaces et innovantes peuvent exploiter les synergies et réduire les compromis entre adaptation et atténuation pour faire avancer le développement durable.
La technologie est un processus à rendements décroissants. A cause des limites physiques des technologies, il arrive un point où il n'est plus possible d'améliorer leur productivité, ou seulement de manière marginale. Les moteurs, les éoliennes, les panneaux solaires ont un rendement théorique maximal qu'il est impossible de dépasser. Une fois ce seuil atteint, la croissance continue se traduira automatiquement par un redémarrage de la hausse de son empreinte écologique.
Par ailleurs, les 149 mesures proposées par la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) en 2021 fournissent un autre référentiel « des mesures nécessaires » qui pourraient être adoptées immédiatement. Les mesures proposées par la CCC confirment les ordres de grandeur et les priorités d’action du rapport BL évolution. L’on dispose donc d’ensemble de mesures à même de réduire nos émissions de GES de -40% (CCC) ou plus (BL évolution) d’ici 2030. Ces mesures ne sont pour l’heure pas mises en œuvre.
La maladaptation désigne un processus d’adaptation qui résulte directement en un accroissement de la vulnérabilité à la variabilité et au changement climatique et/ou en une altération des capacités et des opportunités actuelles et futures d’adaptation.
Les émissions mondiales ont plus que doublé depuis 1970.
Le problème, c'est que le progrès technique des économistes mesure des valeurs d'échange et non des valeurs d'usage.
Pour les villes, trois grandes stratégies d'atténuation se sont révélées efficaces lorsqu'elles sont mises en œuvre simultanément : (i) la réduction ou la modification de l'utilisation de l'énergie et des matériaux en vue d'une production et d'une consommation plus durables ; (ii) l'électrification en combinaison avec le passage à des sources d'énergie à faibles émissions ; et (iii) l'amélioration de l'absorption et du stockage du carbone dans l'environnement urbain, par exemple grâce à des matériaux de construction biosourcés, des surfaces perméables, des toits verts, des arbres, des espaces verts, des rivières, des étangs et des lacs.(fiabilité très forte)
Comme le note Nicholas Georgescu-Roegen : "Le développement durable ne peut en aucun cas être séparé de la croissance économique. En vérité, qui a jamais pu penser que le développement n'implique pas nécessairement quelque croissance ?"
Selon le 6e rapport du GIEC (2021) le RCP 8.5 mènerait à une élévation de la température moyenne de +4,4 °C sur la période 2080-2100 par rapport à 1850-1900.
Un Anthropocène antérieur pourrait reconnaître les extinctions de la mégafaune du Pléistocène supérieur, l'émergence et la diffusion de l'agriculture, l'augmentation du méthane atmosphérique due à la production de riz il y a 5000 ans, la généralisation des sols anthropiques il y a 2000 ans, la formation d'un système mondial global il y a environ 500 ans (le pic Orbis) ou le début de l'ère industrielle il y a environ 200 ans.
Les dommages économiques du changement climatique ont été observés dans les secteurs les plus exposés, et qui dépendent fortement d'un territoire donné, comme en l'agriculture, la foresterie, la pêche, l'énergie, et le tourisme (fiabilité forte), ou dépendant d'un travail et d'une main d'oeuvre en extérieur.
L'introduction des engrais, pesticides et herbicides a augmenté temporairement le rendement du travail agricole, mais ce au prix d'une perte de la biodiversité, de fertilité des sols, et d'une mise à risque de la santé des travailleurs. Le surplus de production monétaire s'est accompagné d'un déclin de la production écologique et sociale.
L'adaptation au changement climatique peut générer des effets bénéfiques additionnels comme augmenter la productivité agricole, la création d'innovation, la santé et le bien-être, la sécurité alimentaire, le niveau de vie, la conservation de la biodiversité et également réduire les risques et les dégâts.
Le nombres de réponses pour s'adapter au réchauffement dans les villes augmentent, mais leur faisabilité et leur efficacité dépend des capacités institutionnelles, technologiques et financières, et de la capacité de coordination des réponses en lien avec les infrastructures physiques, sociales et naturelles.
Environ 11% des terres de la planète sont cultivées, 25% sont utilisées pour les pâturages et le bétail, et 1 à 3% sont occupés par des infrastructures urbaines ou autres.
Prendre des mesures intégrées pour la résilience climatique afin d'éviter les risques climatiques nécessite une prise de décision urgente pour construire un nouvel environnement et la modernisation de la conception urbaine, des infrastructures et de l'utilisation des terres existantes.
En plus de désengorger les villes et de réduire les émissions de carbone, les transports en commun peuvent avoir un impact économique positif "vert" pour les villes et améliorent la qualité de vie des habitants.
En dépit d'un rebond partiel post Covid-19, les émissions de Gaz à Effet de Serre de la France en 2021 s'inscrivent dans la poursuite d'une tendance à la baisse, à un rythme proche de celui observé sur la décennie. L'absorption de CO2 par les puits de carbone forestiers s'est fortement dégradée entre 2013 et 2019 avant d'augmenter en 2020
La lutte contre le changement climatique passe par une croissance économique qui œuvre avec et non contre l'environnement. Les nouvelles technologiques vertes peuvent nous permettre de faire davantage avec moins, qu'il s'agisse d'énergies de substitution, d'économies d'énergie ou de modes de transport ou d'exploitation agricole et forestière plus respectueux de l'environnement.
Si l’on prend l’hypothèse que les services publics respecteront la loi (SNBC), ils émettront de l’ordre de 600 kg CO₂e/pers/an en 2030 (-40% en France, -55% en Europe) et de l’ordre de 150 kg CO₂e/pers/an en 2050 (-85%, soit une division par plus de 6).
Nous avons déjà réchauffé l’atmosphère de plus de 1°C depuis l'ère préindustrielle. Vu l’inertie du système, il nous reste très peu de temps, et seuls des changements de grande ampleur pourront nous permettre d’éviter ces futurs monstrueux. Néanmoins, pour quelques années encore, le choix est ouvert.
On dira qu'un découplage est partiel si la dissociation ne concerne que quelques pressions (par exemple, les émissions de CO2 mais pas l'usage des matériaux, la pollution des sols, l'impact sur la biodiversité, etc.), et on le décrira comme total s'il inclut tous les composants de la charge écologique.
Une boulangère dépressive serait aussi incapable de produire une baguette qu'une boulangère sans four ni farine. Autrement dit : toute activité économique s'appuie sur une activité extra-économique.
En 1960, 30% des terriens habitent en ville. Chaque terrien émet 3 tonnes de CO2 par an en moyenne.
En 2014, 55% des terriens habitent en ville. Chaque terrien émet 5 tonnes de CO2 par an en moyenne.
L'avion, désormais, dépayse moins qu'avant, et nous transporte plus qu'il nous fait voyager. Le tourisme est devenu au voyage ce que McDo est à la nourriture.
- 1991 = 1 milliard de passagers.
- 2017 = 4 milliards de passagers.
Avec les théorie économiques du néo-libéralisme, on va développer l'Amérique du sud sur un pôle agricole, à bloc. Et là la forêt elle a plus sa place. Et on vous dit : vous avez bien coupé les vôtres.
En 1980, la grande distribution fournissait 27,9% de nos achats alimentaires. En 2018, les hyper et les supermarchés concentrent 64,5% de nos achats alimentaires.
C'est pas la peine de compter sur les primes. On ne sait pas ce que la prime qui vient de la ville va nous réserver. Donc il faut être autonome. Et pour être autonome, il faut aller sur le marché. Et pour être sur le marché, il faut une gamme agro-écologique.
Le soleil ne nous alimente pas la nuit, et pas tous les jours. Le vent n'est pas non plus constant. Mais face à ce problème, fondamental dans la transition écologique, de nombreuses technologies de stockage sont devenues disponibles et vont se généraliser.
Depuis 1900, le niveau de l'océan a monté de 20 cm. Cela est dû à la dilatation de l'eau, la fonte des glaciers et la fonte des calottes.
Appliquant une nouvelle technique de modélisation (la dynamique des systèmes), Dennis et Donella Meadows construisirent "World3", un modèle sur ordinateur qu'ils utilisèrent pour simuler douze scénarios prospectifs étudiant l'évolution de la production industrielle, la croissance démographique, la production de nourriture, la raréfaction des ressources, et la pollution.
1% de croissance des brevets sur des technologies environnementales est associée à 0,005% de réduction de l'empreinte écologique, une corrélation marginale (pour comparer, chque point de croissance du PIB fait augmenter les émissions de 0,2%).
La relocalisation devrait nous conduire à vivre réellement là où nous sommes et à nous y sentir bien quitte, le cas échéant, à voyager beaucoup plus virtuellement, ce que les nouvelles technologies permettent de faire.
Entre 1930 et 2020, les machines nous fournissent 5 à 10 fois plus de mouvement pour une même quantité d'énergie absorbée.
De nombreuses initiatives s'attaquent à la réduction des risques à court-terme, ce qui réduit l'opportunité d'adaptation par transformations plus profondes.
Les contraintes financières sont des indicateurs importants des premières limites d'adaptation selon le secteur et la région (fiabilité forte).
Au moins 18 pays signataire du protocole de Kyoto ont, pour la première période d'engagement, enregistré des réductions d'émissions absolues soutenues pendant au moins une décennie à partir de 2005, dont deux pays en transition économique(fiabilité très forte).
Les impacts négatifs du réchauffement climatique peuvent réduire l'accès aux ressources financières en générant des pertes et dégâts, et en altérant la croissance économique nationale, augmentant ainsi encore les contraintes financières d'adaptation, particulièrement pour développer au moins les pays développés.
La technologie peut être au service d'une solution, la solution étant un nouveau projet collectif.
Impossible : ni les fermes verticales, ni la viande in vitro, ni les insectes ne répondront aux besoins alimentaires des humains dans les années qui viennent.
Le pétrole a sauvé les baleines. Avant on utilisait de l'huile de baleine pour l'éclairage. À tel point qu'elles étaient menacées de disparition. Surtout les cachalots. On devait aller de plus en plus loin pour les chasser.
En quelques décennies, les gains de productivité de l'agriculture ont été multipliés parfois jusqu'à 1000, une hausse sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
Si les améliorations de l'efficacité énergétique peuvent offrir un certain potentiel d'atténuation, des technologies supplémentaires de réduction des émissions de CO2 pour l'aviation et le transport maritime seront nécessaires (fiabilité forte). Pour l'aviation, ces technologies comprennent les biocarburants à haute densité énergétique (fiabilité forte), ainsi que l'hydrogène et les carburants synthétiques à faible taux d'émission (fiabilité moyenne).
D'autres moyens innovants se développent, tels que des grues de 120 mètres de haut qui hissent des blocs de béton pour les laisser redescendre en générant de l'électricité, ou encore des briques de céramique recyclées qui stockent de la chaleur à des températures comprises entre 500 et 1000°C.
Aider les avancées collectives :
- Voter et exprimer son avis auprès de ses élus, députés, sénateurs, maires...
- S’organiser entre citoyens pour faire pression sur les décideurs
- Pousser ces sujets en interne au sein de son entreprise ou organisation
Sur la période 2010-2019, les émissions ont diminué de 8,1 Mt éqCO2 (-1,7 %) par an en moyenne (hors UTCATF). Les principales réductions ont été réalisées dans le secteur des bâtiments, suivi de l’industrie et de l’énergie, néanmoins ralenties depuis 2015 dans ces deux derniers secteurs. Outre des fluctuations exceptionnelles, les secteurs de l’agriculture et des transports, longtemps stagnants, voient leurs émissions légèrement s’infléchir depuis 2018.
La Loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique mentionnait : « la France soutient la définition d'un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par quatre ou cinq de ces émissions pour les pays développés ».
En 1992, le citoyen du Nord consommait en moyenne 3 fois plus de céréales et d'eau potable, 5 fois plus d'engrais, 10 fois plus de bois et d'énergie, 14 fois plus de papier, 19 fois plus d'aluminium que le citoyen du Sud.
Même si, dans certaines régions, une hausse des températures ferait augmenter les rendements, la tendance globale serait bien à la baisse et souligne la nécessité de trouver des moyens pour s'adapter au changement climatique.
Les animaux et les plantes sont affectés par les changements de température et du cycle de l'eau : ils se déplacent ou disparaissent (ou, plus rarement, ils prolifèrent).
En 88 il y avait [...] un consensus de tous les scientifiques et qui disaient qu'il était encore possible, que l'on avait 20 ans pour sortir des énergies fossiles.
Les premières limites de certaines adaptations humaines ont étées atteintes, mais peuvent être dépassées en répondant à toute une série de contraintes financières, gouvernementales, institutionnelles et politiques (fiabilité forte).
La part des agriculteurs dans la population active est passée de 33% en 1944 à 1,5% en 2019.
L'espèce humaine, Homo Sapiens, est partie intégrante de la biodiversité. La population humaine mondiale connaît un développement accéléré depuis le XXe siècle (+ 105% de 3,7 à 7,6 milliards depuis 1970).
Cela a pour conséquence une augmentation des activités humaines.
On voit bien qu'en produisant soi-même, hors marché, on réduit à la fois l'empreinte écologique et le PIB tout en améliorant une certaine forme de satisfaction personnelle.
Le pétrole a permis de développer l'industrie basée sur le charbon, avant de servir de combustible pour les moteurs.
Les choix de société et les actions mises en œuvre dans la prochaine décennie déterminent dans quelle mesure les trajectoires à long terme permettront un développement plus ou moins résilient au changement climatique.
Une décroissance de l'aviation dans un esprit de justice sociale consisterait à renchérir l'accès à l'avion pour ceux qui volent beaucoup (saufs exceptions type associations humanitaires, diplomaties, scientifiques, etc.) pour permettre à ceux qui ne l'ont jamais pris d'en profiter sans pour autant mettre en péril la stabilité climatique.
Toute forme de production a toujours une charge écologique plurielle et systémique.
L'extraction de matières premières a été multipliée par 12 entre 1900 et 2015, avec une accélération constante depuis le début du XXIème siècle.
Réserver la technologie aux cas où elle améliore le bien-être humain, en mettant en balance les bénéfices humains et environnementaux espérés avec les impacts négatifs.
Par exemple, un déploiement 5G engendre des effets rebonds importants et des impacts environnementaux négatifs face à des bénéfices mitigés.
Au sein de l’UE-27, les émissions ont diminué en moyenne de 23 % en 2019 par rapport à 1990, avec de forte disparité entre les États-membres. La France se situe sous la moyenne européenne, avec une réduction de 20 % sur cette période.
Les estimations mondiales de l'utilisation contemporaine des terres varient, mais indiquent généralement que 40 à 50% de la surface terrestre libre de glace de la Terre est aujourd'hui utilisée pour l'agriculture, la foresterie et les établissements humains.
La fonte de la banquise n'est pas responsable de la montée des eaux (un glaçon qui fond dans du pastis ne fait pas déborder le verre).
Sur les quinze dernières années, et pour les 149 pays du classement, les variables non économiques expliquent 74% du niveau de bonheur, contre seulement 26% pour le PIB par habitant.
"Pour limiter le réchauffement de la planète, il est nécessaire de réduire fortement, rapidement et durablement les émissions de CO₂, de méthane, et d'autres gaz à effet de serre. (…) À moins d'une réduction immédiate, rapide et à grande échelle des émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement à 1,5 °C sera hors de portée" Valérie Masson-Delmotte
Une croissance véritablement verte au sens du développement durable serait une croissance de la production juxtaposée à une baisse de la charge écologique totale de l'économie.
Gao Feng, le chef de la délégation chinoise dans les négociations climatiques internationales, a déclaré que son pays n'accepterait de discuter que "dans le cadre du développement durable", qu'il a défini comme étant celui d'"une croissance et d'un développement qui ne soient pas entravés".
Un découplage relatif, par exemple entre le PIB et les émissions de gaz à effet de serre, décrit une situation dans laquelle les émissions par unité de production diminuent mais pas assez rapidement pour compenser l'augmentation simultanée de la production sur la même période. Autrement dit : la charge écologique s'accentue avec la croissance de la production, bien que moins vite qu'elle.
Le défi qui se tient devant nous est celui du moins, du plus léger, du plus lent, du plus petit.
Peut-on découpler économie et écologie, développer la première sans détruire la seconde ? Loin de ne concerner que les seuls spécialistes, cette question se trouve désormais au centre des principaux enjeux de civilisation.
Depuis 1970, on observe un vieillissement de la population mondiale. On estime qu'entre 2015 et 2060, le nombre de personnes âgées de 60 à 79 ans augmentera de 1,1 milliard. Le nombre d'enfants et d'adolescents, lui, augmenterait 5 fois moins vite sur cette période.
L'objectif de l'éco-innovation est de découpler le plus possible la production socialement utile des pressions environnementales, c'est-à-dire de réduire la codépendance écologique de l'économie.
D’après le Shift Project, le numérique (production et utilisation des ordinateurs, smartphones, écrans, réseaux et datacenters) est déjà responsable de 4% des émissions de GES mondiales et si rien n’est fait pour limiter sa croissance rapide ce chiffre pourrait doubler en 2025.
Les lois de la physique et de la biologie sont beaucoup plus prédominantes, plus déterminantes que ne peuvent l'être nos choix politiques, ou collectifs, ou notre capacité à développer des technologies, de l'innovation.
On doit à ce rassemblement la première définition de la décroissance : une transition volontaire vers une économie juste, participative et écologiquement durable.
L'augmentation des revenus par l'augmentation de la productivité des machines a permis l'avènement des classes moyennes.
Sans machines sur Terre, il faudrait faire travailler 1 400 milliards de terriens pour avoir la même production.
"Je pense que l’immense majorité des gens ne se rend pas compte de ce que veut dire aller à la neutralité carbone, voire diminuer par 4 nos émissions. Cela demande une modification absolument considérable de nos sociétés et nous n’y sommes très clairement pas prêts." François-Marie Bréon
Les progrès dans la planification et la mise en oeuvre de l'adaptation ont été observés dans tous les secteurs et dans toutes les régions, générant de nombreux bénéfices. Malgré tout, ces progrès sont inégalement réparti.
Nos données ont montré qu'en l'an 2000 les zones sauvages sans populations humaines ni utilisation des terres recouvrent moins d'un quart de la biosphère terrestre.
En 1960, 34,6% de nos dépenses servaient à nous nourrir. Aujourd'hui, 20,4% de nos dépenses sont consacrées à notre alimentation.
"L’aviation n’a pas de solution technique pour atteindre la neutralité carbone. C’est un secteur qui évolue lentement et dont le bilan carbone est entièrement dépendant de la compensation par les puits. C’est un secteur très polluant dont la hausse de la demande n’est pas souhaitable." Corinne Le Quéré
L’influence humaine sur le réchauffement planétaire est le principal facteur de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des extrêmes chauds et des pluies extrêmes, et contribue à l’augmentation des sécheresses.
Le rythme d’élévation du niveau de la mer s’est accéléré. Les risques liés au climat s’accentueront pour chaque incrément de réchauffement planétaire supplémentaire.
La gouvernance pour la résilience est rendue possible par des ressources technologiques et humaines adéquates, la circulation de l'information, les moyens mis en oeuvre et la finance.
Entre 2000 et 2020 les importations globales de produits agricoles et alimentaires sont passées de 20,9 milliards d'euros à 42,2 milliards d'euros.
Les émissions mondiales ont progressé de 68% entre 1990 et 2019.
Plus de 170 pays et de nombreuses villes ont développé des politiques publiques de sensibilisation aux impacts et aux risques du changement climatique, incluant des adaptations dans leur politique climatique et leur processus de planification.
L'intensification du transport ainsi que l'homogénéisation des cultures et de l'élevage augmentent le risque d'apparition et de propagation des ravageurs et pathogènes.
L'augmentation du contact entre certaines espèces animales et l'Homme (dû à la destruction de leurs habitats et à l'exploitation de ces espèces) accroît également le risque d'apparition de nouvelles maladies.
La plus grande partie du potentiel d'atténuation des nouveaux bâtiments se situe dans les pays en développement, tandis que dans les pays développés, le potentiel d'atténuation le plus élevé est lié à la modernisation des bâtiments existants.
D'après un rapport de l'Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables (IRENA), le coût de l'électricité photovoltaïque a baissé de 82% depuis 2010, et cette tendance va s'intensifier dans le futur.
La pérennité des produits et énergies biosourcés est influencée par les matières premières, les pratiques de gestion des terres, la région climatique, le contexte de la gestion des terres existantes, ainsi que le calendrier, l'échelle et la vitesse de leur déploiement. (fiabilité moyenne)
Le recyclage d'une tonne de feraille permet d'éviter l'équivalent de 57% des émissions de CO2 nécessaires à la production d'une tonne d'acier primaire.
A la fin du XIXème siècle, l'économiste néoclassique William Stanley Jevons avait remarqué que les chaudières à vapeur consommaient toujours moins de charbon du fait des perfectionnements techniques, mais que la consommation globale de charbon continuait de croître du fait de l'augmentation de leur nombre.
L'empreinte matérielle de l'ensemble des nations de l'OCDE a doublé entre 1990 et 2008 en relation directe avec l'activité économique, chaque augmentation de 10% du PIB s'accompagnant d'une augmentation de 6% de l'empreinte matérielle.
L'érosion de la biodiversité, due aux 5 grandes pressions, se retrouve aux 3 niveaux de la biodiversité : gènes, espèces, écosystèmes.
On parle aujourd'hui de 6e extinction de masse, on estime que 25% des espèces pourraient disparaître d'ici la fin du siècle.
L'érosion de la biodiversité entraîne la dégradation des services écosystémiques.
La capacité des pays en développement à déployer des technologies à faibles émissions et à en tirer des avantages socio-économiques serait renforcée par l'augmentation des ressources financières et de la capacité d'innovation, actuellement concentrées dans les pays développés, ainsi que par le transfert de technologies. (fiabilité forte)
Toutes ces périodes sont donc intéressantes pour tester les modèles, mais le taux de CO2 y reste confiné à des variations comprises entre 180 ppm (en période froide) et 280 ppm (en période chaude). Pour trouver des taux de CO2 similaire à l'actuel (410 ppm), voir au futur proche, il faut remonter plus loin dans le temps, au Pliocène moyen, il y a 3 millions d'années, ou lors de l'optimum climatique du Miocène il y a 16 millions d'années. Ce sont des climats chauds avec un taux élevé de dioxyde de carbone, mais nos informations sur ces climats sont moins nombreuses et moins précises que pour le Quaternaire.
Les formes de développements non-durables actuelles sont en train d'augmenter l'exposition des écosystèmes et de la population aux aléas climatiques (fiabilité forte).
Depuis le début de la période industrielle, la concentration de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de plus de 40%... et ça a fortement influencé le climat.
Les entreprises ne sont plus vraiment dirigées par leurs dirigeants qui pourraient encore envisager des stratégies de long terme et être soucieux de la pérennité de l'entreprise mais les entreprises pour beaucoup sont dirigées par leurs actionnaires qui vont demander des retours sur investissement à court terme, et quand vous allez investir pour le cilmat, vous n'allez pas pouvoir avoir des retours à court terme.
La prise en compte de la justice climatique peut contribuer à faciliter l'évolution des modes de développement vers la durabilité, notamment par un partage équitable des avantages et des charges liés à l'atténuation, par une plus grande résilience aux effets du changement climatique, en particulier pour les pays et les communautés vulnérables, et par un soutien équitable aux personnes dans le besoin (fiabilité forte).
Dès la Grèce et Rome, le système va basculer dans le croissant fertile. J'irrigue, je chaule, je fertilise avec du fumier, je travaille le sol, et je fais plutôt des céréales. Conclusion : je fais le désert.
Presque tous les glaciers ont perdu de la masse. Des centaines ont même déjà disparu. Or ces glaciers ont un rôle régulateur sur l'approvisionnement en eau douce.
On a l'impression que les émissions françaises sont en baisse, celles-ci passant de 548 Mt éqCO2 en 1990 à 445 éqCO2 en 2018, soit une baisse de 19% sur la période. Mais cette évolution est trompeuse, car sur la même période, l'empreinte carbone de la France incluant les émissions des produits importés, a augmenté de 7%, passant de 619 Mt éqC02 en 1995 à 663 Mt éqC02 en 2019.
Le développement des activités humaines s'est accompagné de l'urbanisation. Cela a pour conséquence un changement d'usage des sol souvent irréversible ainsi que des pollutions. En France, l'équivalent de la surface d'un département est artificialisée tous les 7 ans au profit de l'habitat, de l'industrie ou du transport.
"Même si les individus se sentent impuissants face à la magnitude du changement climatique, l'action individuelle est indispensable pour opérer des changements significatifs."
Mia Armstrong
La "low tech" désigne un ensemble de technologies utiles (qui répondent à des besoins essentiels), accessibles (appropriables par le plus grand nombre), et durables (écoconçues, robustes, réparables, et recyclables).
La limite sociale du temps de travail disponible constitue, après la limite écologique des ressources naturelles, un deuxième mur indépassable pour une économie qui chercherait à croître perpétuellement.
L’empreinte carbone diminue depuis au moins 2010, à un rythme de -1,2 % par an en moyenne sur la période 2010-2019.
Les émissions associées aux importations représentent près de la moitié de l’empreinte carbone de la France (49 % en 2020), et tendent à diminuer depuis leur pic de 331 Mt éqCO2 en 2011
Une troisième idée qui révolutionnerait tout, ça serait l'idée qu'on puisse avoir des états deterritorialisés, c'est-à-dire que le territoire ne soit plus la condition fondamentale pour avoir un État et qu'on ait sortes d'État avec une population dispersée mais qui pourrait conserver son passeport et sa citoyenneté.
Le contrôle et l'évaluation facilitent l'apprentissage de mesures d'adaptation réelles, et la prise en compte de signaux pour déterminer quand et où les actions doivent être mises en place.
Le numérique peut contribuer à l'atténuation du changement climatique et à la réalisation de plusieurs ODD (Objectifs de Développement Durable). (fiabilité forte)
Le développement de la résilience climatique implique des questions d'équité et de transition des systèmes sur terre, en mer et des écosystèmes.
(1) alléger l'empreinte écologique (2) de manière démocratique (3) dans un esprit de justice sociale (4) dans le souci du bien-être. Voilà les quatre éléments clés d'une stratégie de décroissance.
Les avancées scientifiques sont sans équivoque : le changement climatique est une menace pour le bien-être de l'homme et la santé de la planète. Tout retard supplémentaire dans la mise en place d'action concertées d'anticipation sur l'atténuation et l'adaptation nous fera manquer une fenêtre d'opportunités vers un futur tenable, durable et vivable pour tous qui se fermera rapidement.
La maladaptation d'une action est réduite si sa planification tient compte du temps qu'elle mettra à être effective.
A large variété d'approches top-down, bottom-up et co-construites peuvent approfondir nos connaissances sur le climat et le partage, comme le renforcement des capacités à toutes les échelles, les programmes d'informations et les programmes éducatifs, l'utilisation des arts, les modèles participatifs et les services climatiques, les connaissances locales et Indigènes, et la science participative.
Le secteur des transports doit fortement accélérer son rythme de réduction en émissions pour respecter les budgets carbone futurs et les ambitions du paquet Ajustement à l'objectif 55. Les réductions annuelles attendues doivent dépasser les 3-4 Mt éqCO2 visés par la SNBC2 sur la période 2022-2030, pour anticiper la contrainte des nouveaux objectifs européens. En comparaison, les émissions de ce secteur ont diminué de 0,7 Mt éqCO2 par an sur la période du premier budget carbone (2015-2018) et 4,5 Mt éqCO2 par an sur la période 2019-2021.
Une croissance verte serait une croissance adossée à un découplage total qui serait absolu, par le bas, global et permanent. Et bien sûr, la réduction de la charge écologique devrait être assez rapide pour éviter de dépasser les limites planétaires.
Depuis la révolution industrielle, l'activité humaine a occasionné une hausse de la concentration de CO2 dans l'amosphère de 48%.
Les actions qui se focalisent sur un secteur et des risques isolés, ou sur des effets à court-terme peuvent aboutir à une maladaptation si les impacts sur le long terme ne sont pas pris en compte.
Objets connectés, blockchain, robots, intelligence artificielle, 5G, IT for green, véhicule autonome, réalité augmentée, cloud gaming, métavers, humain augmenté...
Utiles ou futiles, de nouveaux usages du numérique émergent et se déploient vite. Ils influencent voire accélèrent nombre d’autres secteurs et activités humaines.
C’est une évolution collective dont un individu a du mal à sortir seul.
Dans son 6e rapport, en 2021, le GIEC nous rappelle que nous avons la possibilité, par nos choix sur les émissions de gaz à effet de serre, d’orienter le monde vers +2 °C en 2100 ou +5 °C. Les scientifiques affirment que nous pouvons encore agir efficacement.
La destruction des habitats, le changement climatique, les pollutions ou le bouleversement des chaînes alimentaires peuvent perturber les écosystèmes et obliger les espèces à s'adapter.
Dans certains cas, l'adaptation est impossible : les espèces déclinent.